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Discussion: Max Reger, Poèmes symphoniques d'après Böcklin

  1. #1
    Xavier B.
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    Max Reger, Poèmes symphoniques d'après Böcklin

    J'enrageais, il y a six mois, d'avoir manqué le concert d'Ingo Metzmacher avec l'Orchestre du Concertgebouw d'Amsterdam, à la Cité de la Musique. J'eusse alors pu entendre le sublime Der Wein de Berg, mais aussi découvrir les quatre poèmes symphoniques op. 128 de Reger composés d'après quatre tableaux d'Arnold Böcklin, dont la célèbre Ile des morts, qui inspira également Rachmaninov.

    Grâce à France Musique et Les Rois de la galette, cet après-midi, c'est enfin chose faite. Ces oeuvres sont magnifiques, au-delà de ce que je pouvais imaginer, et Renaud Machart, qui les a choisies pour l'occasion, a raison de signifier qu'elles valent bien davantage que la quasi confidentialité dans laquelle elles sont plongées.

    En est-il parmi vous qui sauraient en dire plus sur ces oeuvres ?

    Pour info, les deux versions retenues à la fin de l'émission sont celle de Gerd Albrecht (RSO Berlin) et celle de Hermann Abendroth (RSO Leipzig).

    X.

  2. #2
    Membre Avatar de Tahar Mouslim
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    Re : Max Reger, Poèmes symphoniques d'après Böcklin

    C'est une oeuvre superbe, en effet.

    Je suis à la fois surpris et heureux qu'une émission comparative propose ce type d'oeuvre.

    Je ne sais pas trop en dire plus sur les circonstances de la composition. C'est une oeuvre tardive, composée en 1913 par Reger, qui allait mourir trois ans plus tard.

    Comment il a découverts les tableaux de Böcklin, et pourquoi ce sont ces quatre là qui l'ont inspirés, je n'en sais pas beaucoup, et le disque que j'ai - celui d'Heinz Bongartz - ne mentionne pas grand chose.

    Mais c'est quand même clair que si Schönberg et sa bande étaient si attachés à la musique de Max Reger, il y avait bien quelques raisons à cela.

    Pour moi, ces poèmes symphoniques sont beaucoup plus intéressants que ceux écrits par un autre compositeur allemand à la même époque, par exemple

    En revanche, je ne savais même pas qu'Hermann Abendroth les avait enregistrés: et je ne doute pas que ce doit être quelque chose, même si la prise de son ne doit tout à fait rendre les couleurs de certaines de ces pièces, notamment la quatrième: Bacchanalia.

    Ceci dit, d'autres oeuvres orchestrales valent le détour aussi: les variations sur un thème de Hiller, la sinfonietta, le concerto pour orchestre, et surtout An die Hoffnung.

    Si Machart aime les Vier Tondichtung nach Arnold Böcklin, il ne peut pas être complètement mauvais
    Dernière modification par Tahar Mouslim ; 03/12/2007 à 00h25.

  3. #3
    Administrateur Avatar de Philippe
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    Je possède quant à moi l'interprétation de Jarvi de la Böcklin Suite de Reger mais hélas, le livret fourni n'est pas très bavard sur les circonstances de la composition de cette oeuvre dans la carrière du musicien.
    Apparemment, c'est à la suite de la nomination de Reger en 1911 à la tête de l'orchestre de Meiningen, à la cour du duc Georg II, que Reger décida de composer, pour la première fois sans doute, une "musique à programme".
    C'était son premier orchestre et il saisit l'occasion pour "exécuter sa propre musique et essayer les sonorités orchestrales et de nouvelles formes musicales" (dixit le livret).

    Le peintre suisse Arnold Böcklin est en effet surtout connu pour son tableau L'île des morts (qui avait inspiré Rachmaninov quatre ans auparavant) et pour avoir influencé Dali, Ernst et de Chirico.



  4. #4
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    Re : Max Reger, Poèmes symphoniques d'après Böcklin

    Citation Envoyé par Philippe Voir le message
    Apparemment, c'est à la suite de la nomination de Reger en 1911 à la tête de l'orchestre de Meiningen, à la cour du duc Georg II, que Reger décida de composer, pour la première fois sans doute, une "musique à programme".
    C'était son premier orchestre et il saisit l'occasion pour "exécuter sa propre musique et essayer les sonorités orchestrales et de nouvelles formes musicales" (dixit le livret).

    Le peintre suisse Arnold Böcklin est en effet surtout connu pour son tableau L'île des morts (qui avait inspiré Rachmaninov quatre ans auparavant) et pour avoir influencé Dali, Ernst et de Chirico.




    Bonsoir à tous,

    En effet, Reger a dirigé l'orchestre de Meiningen de 1911 à 1914 (il a démissionné pour raison de santé). Ce ne devait pas être un orchestre de second ordre car il a eu des chefs aussi célèbres que Hans von Bulow. Richard Strauss y a débuté. C'était en effet son premier orchestre et il avait un programme chargé en concerts. En plus, de l'orchestration de lieder de Schubert réalisée pour cet orchestre, Reger a écrit à cette époque ses propres lieder pour orchestre ainsi que ces 4 poèmes symphoniques qui sont en effet sa seule incursion dans le domaine de la musique à programme.
    Richard Strauss (ils étaient amis et l'ont toujours été malgré leurs divergences) lui a d'ailleurs écrit, avec humour, après la création de l'ouvrage qu'il serait bientôt des leurs.
    Boecklin était très connu en allemagne. Il y a pas mal de tableaux à Munich et Berlin et donc Reger les connaissait. L'ile des morts, le plus célèbre, n'a pas eu de mal à produire une certaine impression sur Reger qui avait une santé fragile.
    Xavier, tu peux trouver dans le bouquin suivant:
    Werkkorrespondenzen: "Die Toteninsel" von Max Reger und von Arnold Böcklin
    une analyse complète.
    Le disque de Gerd Albrecht fait partie de la Max Reger edition de la Dradio. Il n'est plus disponible. Ils sont gonflés de recommander des disques non trouvables dans le commerce.
    Ce n'est pas surprenant qu'Abendroth ait enregistré cette suite, les chefs à Leipzig, l'ont toujours joué et donc il reste une trace sonore dans les archives de la MDR. Je suppose que ce doit être les archives Tahra.
    Je serai curieuse de savoir ce qu'ils ont pensé de l'interprétation du mentor de K. Masur:Bongarz

    PS: Le concert de Metzmacher était vraiment très bon. quelle pitié! une salle même pas pleine pour un pareil orchestre, et un aussi bon chef.

  5. #5
    Xavier B.
    Exclu

    Re : Max Reger, Poèmes symphoniques d'après Böcklin

    Böcklin était très connu de son vivant. Je crois me souvenir d'avoir lu quelque part que Wagner lui avait demandé de faire les décors de Parsifal à Bayreuth, et que le peintre avait refusé, car il n'aimait pas la musique de Wagner.
    Toutefois, n'est-ce pas Chéreau qui reprit L'Ile des morts dans sa mise en scène de La Walkyrie à Bayreuth ?
    Il serait intéressant de savoir combien de compositeurs furent inspirés par ce tableau.

    Bonne journée,

    X.

    PS : Merci, Sophie, pour l'indication, mais je ne lis hélas pas l'allemand...
    Dernière modification par Xavier B. ; 03/12/2007 à 07h57.

  6. #6
    Modérateur Avatar de lebewohl
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    Re : Max Reger, Poèmes symphoniques d'après Böcklin

    Si l'on en croit l'émission d'hier, en effet Chéreau s'est inspiré de l'île des Morts. Il y a eu une exposition Böcklin il y a cinq ou six ans, par là, à Orsay, avec si je me souviens bien 4 des 5 versions de l'Île des Morts, mais aussi les Néréides. Je ne me rappelle pas si les deux autres qui ont inspiré Reger étaient là. Et une des Îles des Morts était aussi à l'exposition "la Mélancolie".
    L'Île des Morts me rappelle le cimetière de Venise, ce qui n'est pas d'une originalité folle, mais j'ai quand même du mal à imaginer que les gondoles funèbres se rendant à cette île plantée de cyprès n'aient pas influé sur cette représentation.

  7. #7
    Membre Avatar de Jürgen
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    Re : Max Reger, Poèmes symphoniques d'après Böcklin

    Citation Envoyé par lebewohl Voir le message
    Si l'on en croit l'émission d'hier, en effet Chéreau s'est inspiré de l'île des Morts. Il y a eu une exposition Böcklin il y a cinq ou six ans, par là, à Orsay, avec si je me souviens bien 4 des 5 versions de l'Île des Morts, mais aussi les Néréides. Je ne me rappelle pas si les deux autres qui ont inspiré Reger étaient là. Et une des Îles des Morts était aussi à l'exposition "la Mélancolie".
    L'Île des Morts me rappelle le cimetière de Venise, ce qui n'est pas d'une originalité folle, mais j'ai quand même du mal à imaginer que les gondoles funèbres se rendant à cette île plantée de cyprès n'aient pas influé sur cette représentation.
    Böcklin a peint 5 version de l'Ile des morts, dont une est perdue. On peut les voir ici:

    http://www.arnoldbocklin.com/ab_isleofthedead.htm

    Autant que je me souvienne, il y en avait trois versions à l'expo du musée d'Orsay.

    Jürgen

  8. #8
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    Re : Max Reger, Poèmes symphoniques d'après Böcklin

    C'est amusant que la suite de la discussion porte sur l'Ile des Morts, alors que, des quatre tableaux mis en musique par Reger, c'est, pour moi, le moins réussi (relativement) musicalement.

    Le premier Der geigende Eremit déploie des textures transparentes, qui sont en contraste absolu avec l'image véhiculée de la musique de Reger au contrepoint dense et à la polyphonie surchargée, le deuxième Im Spiel der Wellen ressemble à une sorte de Jeu de vagues de la Mer de Debussy, avec des couleurs plus sepia.

    L'Ile des Morts est d'une atmosphère touchante, mais ce n'est pas là qu'il y a le plus d'originalité.

    Bacchanalia, en revanche, est dans la veine des deux premiers: c'est sauvage, donnant une impression d'instabilité et d'inquiétude sous-jacente très réussie.

  9. #9
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    Re : Max Reger, Poèmes symphoniques d'après Böcklin

    Citation Envoyé par Xavier B. Voir le message
    Böcklin était très connu de son vivant. Je crois me souvenir d'avoir lu quelque part que Wagner lui avait demandé de faire les décors de Parsifal à Bayreuth, et que le peintre avait refusé, car il n'aimait pas la musique de Wagner.

    Il serait intéressant de savoir combien de compositeurs furent inspirés par ce tableau.

    Bonne journée,

    X.

    PS : Merci, Sophie, pour l'indication, mais je ne lis hélas pas l'allemand...

    Bonjour Xavier,

    Je suis désolée pour les références en allemand mais mes recherches sur Reger avant le concert metzmacher ont fait chou blanc en français et en anglais.
    Le bouquin en question appartient à ma mère et, comme autres publications il y a aussi des conférences des journées max reger à Weiden mais bon tous ces travaux n'ont pas été traduits et çà serait bien que l'institut reger à karlsruhe étoffe un peu son site en anglais.
    Boecklin aimait beaucoup la musique mais c'était surtout un admirateur des opéras de gluck.
    L'ile des morts n'est pas le seul tableau à avoir inspiré les compositeurs. Weingartner qui était également compositeur a été inspiré par un autre tableau.

    Je joins un extrait de lettre de Reger à son employeur le duc Georg II où il décrit les 4 pièces:

    "Geradezu überirdisch klingt der „geigende Eremit", wo die zartesten, weichsten Farben mit alten Palestrinaharmonien ein ganz merkwürdiges Stimmungsbild geben; sehr fein und fast „körperlos" klingt im „Spiel der Wellen". In der „Toteninsel" wechselt öde, trostloseste Verzweiflung mit rasenden Schmerzensausbrüchen – am Schluss dann eine grosse Verklärung: merkwürdig, dass gerade die schauerliche Musik auf das Publikum solch grossen Eindruck machte...während ich so das Gefühl hatte, dass dem Publikum die Wildheit des „Bachante", wo zum Schluss alles im ärgsten Taumel ist, doch etwas „über die Köpfe weg ging". Ich gestehe sehr gerne, dass das „Bacchanal" ein Stück Musik ist, das an Wildheit, Taumel und Dionysischer Laune seinesgleichen sucht. Ein Musiker machte die originelle Bemerkung: es käme ihm vor, als ob am Schluss Vater Zeuss mit seinen Göttern gar arg betrunken wäre."

  10. #10
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    Re : Max Reger, Poèmes symphoniques d'après Böcklin

    Cela n'a rien à voir avec Reger, et ce n'est qu'une association d'idées, mais pour ceux qui l'ont lu, ces peintures de l'Ile des morts de Böcklin que je n'avais jamais vues, m'évoquent immédiatement un roman initiatique d'Adalbert Stifter, l'Homme sans postérité, dans lequel un jeune homme se rend chez son vieil oncle qui vit solitaire sur une île fortifiée, avec de très grands arbres, au milieu d'un lac...

  11. #11
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    Re : Max Reger, Poèmes symphoniques d'après Böcklin

    J'espère qu'un Haliaeetus albicilla (Pygargue à queue blanche) habite ce lac ...
    Dominique

  12. #12
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    Re : Max Reger, Poèmes symphoniques d'après Böcklin

    Comme dans presque tous les romans allemands de cette époque, il est beaucoup question de nature et de paysages, mais je n'ai pas souvenir qu'on y parle des oiseaux.
    Dernière modification par Chiarina ; 03/12/2007 à 14h08.

  13. #13
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    Re : Max Reger, Poèmes symphoniques d'après Böcklin

    Cet oiseau est absolument extraordinaire, et il n'y a que vous Marquise pour l'égaler dans la grâce .
    Il est rare en France, mais on le trouve l'hiver sur des grands lacs et pas seulement sur le Lac du Der.

    Dernière minute !
    La Marquise me précisant que je suis "hors-sujet", je vous prie de ne pas tenir compte de ce que je viens d'écrire.
    Mais je connais peu Reger ...
    Dernière modification par Dominique ; 03/12/2007 à 14h18.
    Dominique

  14. #14
    Xavier B.
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    Re : Max Reger, Poèmes symphoniques d'après Böcklin

    Voici les versions écoutées dans l'émission de France Musique :

    Versions gagnantes:
    Version 3, Orchestre Symphonique de la Radio de Leipzig, Hermann Abendroth (Tahra 496)
    Version 6, Orchestre Symphonique de la Radio de Berlin, Gerd Albrecht (Schwann 311011)

    Versions éliminées au deuxième tour:
    Version 1, Orchestre Philharmonique de Dresde, Jörg-Peter Weigle (Capriccio 7118)
    Version 2, Orchestre Philharmonique de Dresde, Heinz Bongartz (Berlin Classics 021772)

    Versions éliminées au premier tour:
    Version 4, Norrköping Symphony Orchestra, Leif Segerstam (Bis 601)
    Version 5, Orchestre du Concertgebouw, Neeme Järvi (Chandos 8794)
    Version 7, Orchestre Symphonique du NDR de Hambourg, Hans Schmidt-Isserstedt (Acanta 43077)


    http://www.radiofrance.fr/francemusi...?e_id=50000038

    Les trois versions éliminées au premier tour ont été en effet très mal reçues par les critiques présents qui ne cachèrent pas leur surprise en entendant les noms de Segerstam et surtout de Schmidt-Isserstedt.

    X.

  15. #15
    Membre Avatar de Theo B
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    Re : Max Reger, Poèmes symphoniques d'après Böcklin

    Le rocher de Brünhilde vu par Chéreau est effectivement quasiment décalqué de la forme de celui de l'île de Böcklin.

  16. #16
    Exclu
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    Re : Max Reger, Poèmes symphoniques d'après Böcklin

    J'ai écouté l'émission sur le site de france musiques. Je trouve les commentaires de Machart pertinents, notamment quand il parle de 4 mouvements d'une possible symphonie que reger n'a jamais écrite. En tout cas, Reger a choisi les 4 tableaux dans l'ordre pour leur progression dramatique.

    Je n'avais jamais entendu gerd albrecht là dedans je connaissais juste l'existence du CD Schwann. je ne connaissais pas non plus la version Schmidt-Isserstedt. il y a également une version récente chez telarc mais elle ne semble pas avoir été prise en compte

  17. #17
    Membre Avatar de Carlo Maria
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    Re : Max Reger, Poèmes symphoniques d'après Böcklin

    Salut Sophie,

    Du coup, je viens de me commander chez Orfeo des Lieder avec orchestre de Reger, sous la direction d'Albrecht, avec l'incontournable DFD. Tu connais ?
    Je n'ai écouté qu'un petit morceau de l'émission, il paraît que Järvi s'est fait dezinguer. Je n'ai que cette version et, ma foi, si je la trouve assez lourde dans les poèmes rapides, elle me comble dans les lents. Comme Tahar, j'estime le 1er de ces poèmes comme bien supérieur à l'Ile des Morts. A mon avis, le sommet du cycle...si tant est que ce soit un cycle.
    Didier

  18. #18
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    Re : Max Reger, Poèmes symphoniques d'après Böcklin

    Bonjour Maestro,

    oui, je connais le disque orfeo. Le programme est superbe. Il y a notamment An die Hoffnung op. 124 dont a parlé tahar qui est superbe. C'est assez proche de la suite boecklin puisque cela date de 1912. Le problème, c'est que c'est écrit pour voix de femme (alto) il n'y a aucune ambiguité là dessus mais bon DFD se l'approprie pourquoi pas mais bon. J'attends toujours de l'entendre en concert ou qu'une alto lasse d'enregistrer les sempiternels kindertotenlieder (destinés à une voix d'homme en plus) l'enregistre. Peut être Stotijn dont on a parlé? ou Naef?
    Hymnus der Liebe op.136 (1914) qui figure sur le même disque est également très beau. Là c'est destiné à une voix de baryton mais là aussi, tous les barytons de la nouvelle génération pourraient le programmer davantage en concert.
    d'après ce que j'ai écouté de l'émission sur mon ordi, jaervi s'est fait descendre sur l'ile des morts qui a été programmée en premier. Ils lui ont reproché de faire de la musique de film. Moi aussi mon poème préféré c'est l'ermite au violon mais je n'aime pas du tout le dernier. je trouve ce mélange de contrepoint et de couleurs un peu lourdingue. Même à la cité avec amsterdam et Metzmacher qui ne fait pas dans la lourdeur d'habitude j'avais eu du mal. J'avais lu quelque part le qualificatif de "Sturm und trank" pour ce poème symphonique. c'est bien vu.

  19. #19
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    Re : Max Reger, Poèmes symphoniques d'après Böcklin

    Citation Envoyé par sophie Voir le message
    Bonjour Maestro,

    oui, je connais le disque orfeo. Le programme est superbe. Il y a notamment An die Hoffnung op. 124 dont a parlé tahar qui est superbe. C'est assez proche de la suite boecklin puisque cela date de 1912. Le problème, c'est que c'est écrit pour voix de femme (alto) il n'y a aucune ambiguité là dessus mais bon DFD se l'approprie pourquoi pas mais bon. J'attends toujours de l'entendre en concert ou qu'une alto lasse d'enregistrer les sempiternels kindertotenlieder (destinés à une voix d'homme en plus) l'enregistre. Peut être Stotijn dont on a parlé? ou Naef?
    Hymnus der Liebe op.136 (1914) qui figure sur le même disque est également très beau. Là c'est destiné à une voix de baryton mais là aussi, tous les barytons de la nouvelle génération pourraient le programmer davantage en concert.
    d'après ce que j'ai écouté de l'émission sur mon ordi, jaervi s'est fait descendre sur l'ile des morts qui a été programmée en premier. Ils lui ont reproché de faire de la musique de film. Moi aussi mon poème préféré c'est l'ermite au violon mais je n'aime pas du tout le dernier. je trouve ce mélange de contrepoint et de couleurs un peu lourdingue. Même à la cité avec amsterdam et Metzmacher qui ne fait pas dans la lourdeur d'habitude j'avais eu du mal. J'avais lu quelque part le qualificatif de "Sturm und trank" pour ce poème symphonique. c'est bien vu.

    C'était Didier, pas maestro, merci tout de même pour ta réponse.

    J'ai enfin reçu aujourd'hui les symphonies de Hartmann par Metzmacher (EMI) et je viens de m'acheter l'intégrale du Mathis der Maler de Hindemith par G.Albrecht (WERGO) - la version Kubelik avec une distribution plus alléchante étant malheureusement retirée des catalogues. Connais-tu ? de même que mes autres commandes récentes : Ferne Klang de Schreker par G.Albrecht (CAPRICCIO), quatuors d'Hindemith par les Kocian (HM), Doktor Faust de Busoni par Nagano (ERATO), le CD symphonique Pfitzner par Sawallisch (ORFEO)...? désolé si je déborde du sujet. Toutes autres réponses bienvenues.
    Didier

  20. #20
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    Re : Max Reger, Poèmes symphoniques d'après Böcklin

    [quote=Carlo Maria;5883]C'était Didier, pas maestro, merci tout de même pour ta réponse.

    J'ai enfin reçu aujourd'hui les symphonies de Hartmann par Metzmacher (EMI) et je viens de m'acheter l'intégrale du Mathis der Maler de Hindemith par G.Albrecht (WERGO) - la version Kubelik avec une distribution plus alléchante étant malheureusement retirée des catalogues.quote]

    J'ai la version de Sawallish à Philadelphie. Vraiment bien ! Contour, tenue orchestrale, beauté des timbres (quoique très cuivré).

    Tchuss !

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