"(...) une musique qui me tient fort à coeur depuis l'enfance. Ces trois concertos figurent parmi les exemples les plus saisissants des diverses périodes de Bartók, chacune avec ses splendeurs et ses défis exceptionnels, et ils sont d'une extrême difficulté, à la fois musicalement et techniquement, mais incroyablement gratifiants, chacun montrant une facette très différente de l'une des plus grandes voix musicales de tous les temps." -- James Ehnes
Voilà bien une déclaration (dont je me suis permis de souligner la fin) qui tranche radicalement avec ce que pensait Glenn Gould, musicien canadien lui aussi, plus illustre encore, mais qui détestait et méprisait Bartók.
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Il y avait longtemps que j'attendais Ehnes dans ce répertoire, pressentant que son sens inné du lyrisme, la pureté exceptionnelle de son archet et sa virtuosité sans faille pourraient y faire merveille.
Or, le moins que je puisse dire est que j'ai été comblé par le disque ci-dessous, une parution récente que j'ai eu le plaisir d'écouter aujourd'hui même et qui répond parfaitement à mes espérances (à côté de l'image de l'album, une photo de Bartók tirée de la brochure jointe) :
Sur ces versions (des deux concertos pour violon et de celui pour alto réunis en un seul disque, ce qui n'est pas si fréquent), je signale à toutes fins utiles deux critiques : l'une en français, l'autre en anglais.
Jacques