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Discussion: Moisei Vainberg

  1. #121
    - Avatar de mah70
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    Bonjour.

    Je vais m'aventurer sur un terrain un peu glissant mais l'actualité permet un parallèle intéressant à mon avis: y avait-il opportunisme politique chez Vainberg dans ses dédicaces à l'armée rouge ou dans son utilisation d'auteurs "officiels"?
    D'abord, il est certain que Vainberg restant en Pologne après 1939 y aurait connu un sort fatal. D'un autre côté, ses dédicaces à l'Armée rouge, pour sincères qu'elles puissent être, avalisent le côté "officiel" de l'histoire, celui d'une URSS résistant à la barbarie nazie, passant un peu sous silence les défilés communs de la Wehrmacht et des forces soviétiques dans Varsovie occupée - et le partage subséquent de la Pologne entre Allemagne nazie et URSS.
    D'autre part, il est difficile pour un bon petit bourgeois vivant dans une démocratie en 2011, de s'imaginer ce que pouvait être la vie dans une démocratie populaire vers 1960, et à plus forte raison vers 1950, quelle était la propagande d'état et la pression exercée quotidiennement sur les citoyens. On peut approcher cette perception par les textes publiés à l'époque en URSS, dans les pays satellites, et par les Partis Communistes à l'ouest; on peut aussi s'en faire une idée par les films de l'époque (ma spécialité ). On peut aussi s'en faire une idée en lisant sur internet les textes (en français) postés en cette année 2011 sur le site officiel de la Corée du Nord. En voici quelques extraits, absolument intacts de toute intervention de ma part.

    D'abord sur le rôle de l'armée:

    La politique de Songun est un mode politique qui fait des affaires militaires les tâches prioritaires de l’Etat et permet de défendre la patrie, la révolution et le socialisme et de pousser avec force l’édification socialiste dans son ensemble en s’appuyant sur la nature révolutionnaire et la combativité de l’Armée populaire.
    C’est un mode politique reposant sur l’idée révolutionnaire de Songun.
    L’idée de Songun peut s’exprimer comme suit : donner la primauté aux affaires militaires, promouvoir la révolution et le développement du pays en prenant l’armée révolutionnaire comme force principale.
    (...)C’est grâce à la politique de Songun et à la direction de la révolution fondée sur le Songun que notre pays a pu donner lieu à de nouvelles réalisations dans l’édification d’une grande puissance prospère et que l’œuvre de réunification de la patrie a pu aborder une phase marquante.


    Sur la politique extérieure:

    Les points essentiels qui sous-tendent la politique extérieure de la RPDC sont : la souveraineté, l'amitié et la paix.
    Renforçant, sous ces idées, l'amitié et la solidarité avec les peuples du monde entier, le gouvernement de la RPDC cherche à apporter une contribution effective à la cause commune de l'humanité en vue d'instaurer un nouvel ordre mondial où règneront la paix et la liberté.
    D'ores et déjà en s'appuyant sur le principe de souveraineté, le gouvernement de la RPDC entretient des relations amicales et de coopération avec les peuples de différents pays et s'efforce de créer un nouvel ordre international exempt de domination et d'assujettissement, fondé sur esprit d'égalité, de justice et d'impartialité et de développer la coopération Sud-Sud selon le principe d'autosuffisance collective.

    Et, sur le culte du chef - c'est là le rapport avec l'actualité:

    Le camarade Kim Jong Il est toujours vivant
    dans notre coeur
    Le camarade Kim Jong Il, notre grand et affectueux Dirigeant, vient de nous quitter trop soudainement. La douleur du peuple coréen qui vient de le perdre, père de la nation qui militait jour et nuit avec une énergie farouche pour la prospérité de la patrie socialiste et le bonheur du peuple, est si atroce qu’elle touche même la terre et le ciel.
    A cette heure, la fidélité et le sens du devoir de notre armée et de notre peuple envers leur grand Dirigeant et leur père affectueux se manifestent plus vivement que jamais. Et animés de leur foi inébranlable et du sens de leur devoir sublime d’honorer à jamais sa mémoire et de perpétuer ses exploits, notre armée et notre peuple se dressent résolument pour apaiser leur douleur et centupler force et courage. Tous les soldats et officiers de l’Armée populaire de Corée et le peuple tout entier prêtent au profond de leur cœur le serment de lui vouer une fidélité éternelle, de se conformer à ses dernières recommandations et de ne faire aucune concession, aucune déviation de la voie de la révolution Juche, de la révolution nourrie du Songun.
    Le peuple coréen éprouve une douleur cruelle de la grande perte, mais il se dresse vaillamment, parce qu’il a à sa tête le camarade Kim Jong Un.
    Aujourd’hui, à la tête de notre révolution se tient le camarade Kim Jong Un, grand continuateur de l’oeuvre révolutionnaire du Juche et éminent dirigeant de notre Parti, de notre armée et de notre peuple.
    Le camarade Kim Jong Un est un grand homme de la Corée pareil au camarade Kim Jong Il.
    Nulle force au monde ne peut enrayer la marche révolutionnaire de notre Parti, de notre armée et de notre peuple avançant sous la sage direction du camarade Kim Jong Un.
    Le camarade Kim Jong Il, grand Dirigeant, sera à jamais avec nous.


    Face à cette prose officielle, donc à prendre totalement au sérieux, on peut dire, comme l'a fait sous mes yeux Armand Gatti venu il y a quelques temps présenter un de ses films à la Cinémathèque, que la Corée du Nord est un pays merveilleux honteusement calomnié par les ignobles journaleux et les abominables américains (et par l'ONU, et par le Programme Alimentaire Mondial, et par Médecins sans frontières, et par Amnesty international, toutes organisations sans doutes vendues au grand capital); ou bien on peut tenter d'imaginer la part de libre-arbitre laissée aux citoyens du pays, donc aux créateurs, dans leurs actes publics.

    Pour ce qui est des auteurs "officiels", ma foi, le calcul est impossible: tout auteur est susceptible de tomber en disgrâce à chaque instant. Il y a aussi des critères esthétiques fluctuants et impalpables (le fameux "réalisme socialiste", à suivre, le nom moins fameux "formalisme", à éviter, et le redoutable "cosmopolitisme", le plus souvent reproché, pur hasard sans doute, à des auteurs juifs). Et puis il y a un exemple particulièrement fulgurant: le choix des textes n'a pas empêché la cantate "Octobre" de Prokofiev de rester dans les tiroirs pendant 30 ans. Les auteurs n'en étaient pas moins Marx, Engels, Lénine et Staline, peu susceptibles de formalisme ou de cosmopolitisme. Encore que, Marx......

    Je ne peux donc pas dire si Vainberg était sincère ou pas, mais je me dis surtout que, à mon avis, il n'avait pas trop le choix...

    La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)

  2. #122
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    Citation Envoyé par mah70 Voir le message
    Bonjour.

    Je vais m'aventurer sur un terrain un peu glissant mais l'actualité permet un parallèle intéressant à mon avis: y avait-il opportunisme politique chez Vainberg dans ses dédicaces à l'armée rouge ou dans son utilisation d'auteurs "officiels"?
    D'abord, il est certain que Vainberg restant en Pologne après 1939 y aurait connu un sort fatal. D'un autre côté, ses dédicaces à l'Armée rouge, pour sincères qu'elles puissent être, avalisent le côté "officiel" de l'histoire, celui d'une URSS résistant à la barbarie nazie, passant un peu sous silence les défilés communs de la Wehrmacht et des forces soviétiques dans Varsovie occupée - et le partage subséquent de la Pologne entre Allemagne nazie et URSS.
    D'autre part, il est difficile pour un bon petit bourgeois vivant dans une démocratie en 2011, de s'imaginer ce que pouvait être la vie dans une démocratie populaire vers 1960, et à plus forte raison vers 1950, quelle était la propagande d'état et la pression exercée quotidiennement sur les citoyens. On peut approcher cette perception par les textes publiés à l'époque en URSS, dans les pays satellites, et par les Partis Communistes à l'ouest; on peut aussi s'en faire une idée par les films de l'époque (ma spécialité ). On peut aussi s'en faire une idée en lisant sur internet les textes (en français) postés en cette année 2011 sur le site officiel de la Corée du Nord. En voici quelques extraits, absolument intacts de toute intervention de ma part.

    D'abord sur le rôle de l'armée:

    La politique de Songun est un mode politique qui fait des affaires militaires les tâches prioritaires de l’Etat et permet de défendre la patrie, la révolution et le socialisme et de pousser avec force l’édification socialiste dans son ensemble en s’appuyant sur la nature révolutionnaire et la combativité de l’Armée populaire.
    C’est un mode politique reposant sur l’idée révolutionnaire de Songun.
    L’idée de Songun peut s’exprimer comme suit : donner la primauté aux affaires militaires, promouvoir la révolution et le développement du pays en prenant l’armée révolutionnaire comme force principale.
    (...)C’est grâce à la politique de Songun et à la direction de la révolution fondée sur le Songun que notre pays a pu donner lieu à de nouvelles réalisations dans l’édification d’une grande puissance prospère et que l’œuvre de réunification de la patrie a pu aborder une phase marquante.


    Sur la politique extérieure:

    Les points essentiels qui sous-tendent la politique extérieure de la RPDC sont : la souveraineté, l'amitié et la paix.
    Renforçant, sous ces idées, l'amitié et la solidarité avec les peuples du monde entier, le gouvernement de la RPDC cherche à apporter une contribution effective à la cause commune de l'humanité en vue d'instaurer un nouvel ordre mondial où règneront la paix et la liberté.
    D'ores et déjà en s'appuyant sur le principe de souveraineté, le gouvernement de la RPDC entretient des relations amicales et de coopération avec les peuples de différents pays et s'efforce de créer un nouvel ordre international exempt de domination et d'assujettissement, fondé sur esprit d'égalité, de justice et d'impartialité et de développer la coopération Sud-Sud selon le principe d'autosuffisance collective.

    Et, sur le culte du chef - c'est là le rapport avec l'actualité:


    Le camarade Kim Jong Il est toujours vivant

    dans notre coeur


    Le camarade Kim Jong Il, notre grand et affectueux Dirigeant, vient de nous quitter trop soudainement. La douleur du peuple coréen qui vient de le perdre, père de la nation qui militait jour et nuit avec une énergie farouche pour la prospérité de la patrie socialiste et le bonheur du peuple, est si atroce qu’elle touche même la terre et le ciel.
    A cette heure, la fidélité et le sens du devoir de notre armée et de notre peuple envers leur grand Dirigeant et leur père affectueux se manifestent plus vivement que jamais. Et animés de leur foi inébranlable et du sens de leur devoir sublime d’honorer à jamais sa mémoire et de perpétuer ses exploits, notre armée et notre peuple se dressent résolument pour apaiser leur douleur et centupler force et courage. Tous les soldats et officiers de l’Armée populaire de Corée et le peuple tout entier prêtent au profond de leur cœur le serment de lui vouer une fidélité éternelle, de se conformer à ses dernières recommandations et de ne faire aucune concession, aucune déviation de la voie de la révolution Juche, de la révolution nourrie du Songun.
    Le peuple coréen éprouve une douleur cruelle de la grande perte, mais il se dresse vaillamment, parce qu’il a à sa tête le camarade Kim Jong Un.
    Aujourd’hui, à la tête de notre révolution se tient le camarade Kim Jong Un, grand continuateur de l’oeuvre révolutionnaire du Juche et éminent dirigeant de notre Parti, de notre armée et de notre peuple.
    Le camarade Kim Jong Un est un grand homme de la Corée pareil au camarade Kim Jong Il.
    Nulle force au monde ne peut enrayer la marche révolutionnaire de notre Parti, de notre armée et de notre peuple avançant sous la sage direction du camarade Kim Jong Un.
    Le camarade Kim Jong Il, grand Dirigeant, sera à jamais avec nous.


    Face à cette prose officielle, donc à prendre totalement au sérieux, on peut dire, comme l'a fait sous mes yeux Armand Gatti venu il y a quelques temps présenter un de ses films à la Cinémathèque, que la Corée du Nord est un pays merveilleux honteusement calomnié par les ignobles journaleux et les abominables américains (et par l'ONU, et par le Programme Alimentaire Mondial, et par Médecins sans frontières, et par Amnesty international, toutes organisations sans doutes vendues au grand capital); ou bien on peut tenter d'imaginer la part de libre-arbitre laissée aux citoyens du pays, donc aux créateurs, dans leurs actes publics.

    Pour ce qui est des auteurs "officiels", ma foi, le calcul est impossible: tout auteur est susceptible de tomber en disgrâce à chaque instant. Il y a aussi des critères esthétiques fluctuants et impalpables (le fameux "réalisme socialiste", à suivre, le nom moins fameux "formalisme", à éviter, et le redoutable "cosmopolitisme", le plus souvent reproché, pur hasard sans doute, à des auteurs juifs). Et puis il y a un exemple particulièrement fulgurant: le choix des textes n'a pas empêché la cantate "Octobre" de Prokofiev de rester dans les tiroirs pendant 30 ans. Les auteurs n'en étaient pas moins Marx, Engels, Lénine et Staline, peu susceptibles de formalisme ou de cosmopolitisme. Encore que, Marx......

    Je ne peux donc pas dire si Vainberg était sincère ou pas, mais je me dis surtout que, à mon avis, il n'avait pas trop le choix...


    Concernant la Corée du Nord, je n'en sais que ce que les médias veulent bien nous en rapporter.

    Globalement, l'armée est un émanation du Peuple et doit obeïr au pouvoir politique lorsque les ordres de celui-ci sont légaux. C'est le principe de la démocratie. Dans la cas contraire cela s'appelle un Coup d'état.
    Lorsque le politique n'est pas démocratique, la porte est ouverte à tout débordement.
    De même que la police doit obéïr à la Justice et pas au politique. (Pas besoin d'aller en Corée du Sud pour en trouver des contre-exemples)

    Concernant Weinberg, le pire n'est jamais certain.

    Aurait connu un sort fatal ?

    Personne ne peux le dire. Il y a eu des survivants, mais seul le hasard (ou Dieu pour qui y croit) était de la partie.
    En tout cas toute sa famille a été exterminée. Après la guerre il était le seul survivant. A tel point que pour ne pas être enterré seul, mais avec son épouse, il s'est converti au catholicisme orthodoxe quelques jours avant sa mort.

    D'autre part, il a vécu en URSS sous staline et comme de nombreux autres musiciens il a louvoyé entre stalinisme et liberté. Le plus souvent essayant d'être discret. Par rapport à Chostakovitch par exemple, la vie a été plus simple au début. Il était considéré comme étranger. Il était polonais et jouissait d'une certaine liberté de composer.
    Il n'a pas, pas exemple, été poursuivi pour "formalisme" lors du congrés des compositeurs en 1948, où Jdanov a fait table rase. (Chostakovitch, Prokofiev, Katchaturian...)
    Les ennuis ont commencé quand il a épousé la fille de Solomon Mikhoels, qui était à la fois directeur du Théâtre Yiddish de Moscou et Président du Comité Juif Antifasciste. C'en était trop pour Staline. qui considérait cette organisation comme sioniste. Mikhoels a été arrêté et assassiné (en faisant passer sa mort pour un accident de voiture)

    Il faut cependant rappeler que l'URSS a voté pour la création de l'Etat d'Israel (comme la France) en 1947 à l'ONU. (Vas comprendre Charles !) apres avoir voulu et commencé à déporter tous les juifs au Birobistan.

    Note : Il n'y a plus un seul Juif au Birobistan, mais on y parle toujours Yiddish. Etonnant non!

    Weinberg a également été emprisoné quelques semaines en 1958. Heureusement Staline est mort très peu de temps après et il a pu (sur intervention de Chostakovitch ??) être libéré.

    En tous cas il nous a laissé une bien belle musique

    Claude Torres

  3. #123
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    Citation Envoyé par Claude Torres Voir le message
    (...)

    Il faut cependant rappeler que l'URSS a voté pour la création de l'Etat d'Israel (comme la France) en 1947 à l'ONU. (Vas comprendre Charles !) apres avoir voulu et commencé à déporter tous les juifs au Birobistan.

    Note : Il n'y a plus un seul Juif au Birobistan, mais on y parle toujours Yiddish. Etonnant non!(...)
    Comme souvent en URSS, un film documente cette affaire. Si vous avez l'occasion de mettre la main dessus, je vous conseille "Les chercheurs de bonheur" de Vladimir Korsh-Sablin, une sympathique fiction de 1936. Évidemment, dans le film tout se passe très bien (dans la réalité, nous avait explique Valérie Pozner, le terrain sableux sur lequel rien ne pousse, les marais et les moustiques, sans parler de l'éloignement, avaient rapidement diminué les enthousiasmes éventuels)

    Citation Envoyé par Claude Torres Voir le message
    En tous cas Weinberg nous a laissé une bien belle musique

    Claude Torres
    Je suis bien d'accord.
    J'ai eu un temps la tentation, basée sur la qualité d'une partie de la musique soviétique, de supposer un lien entre "contrainte extérieure"/"liberté intérieure" et de supposer de vagues vertus créatives involontaires aux dictatures mais la médiocrité de la musique nazie m'a dissuadé de pousser plus loin cette idée idiote . Et puis j'ai découvert des compositeurs soviétiques navrants, donc j'ai totalement laissé tomber

    La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)

  4. #124
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    Citation Envoyé par mah70 Voir le message
    Comme souvent en URSS, un film documente cette affaire. Si vous avez l'occasion de mettre la main dessus, je vous conseille "Les chercheurs de bonheur" de Vladimir Korsh-Sablin, une sympathique fiction de 1936. Évidemment, dans le film tout se passe très bien (dans la réalité, nous avait explique Valérie Pozner, le terrain sableux sur lequel rien ne pousse, les marais et les moustiques, sans parler de l'éloignement, avaient rapidement diminué les enthousiasmes éventuels)
    ...
    Les Chercheurs de bonheur
    Commentaires et distribution

    Egalement, un petit documentaire diffusé sur France 24 il y a quelques années.
    http://www.france24.com/fr/20080229-...usif-france-24

    La république soviétique s'appelle Birobistan ou Birobidjan

    Claude

  5. #125
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    Nouveau CD Weinberg

    A paraître fin Février

    Mieczyslaw Weinberg
    Œuvres pour piano
    (Intégrale - volume 1)
    Grand Piano GP603 (Naxos)

    Allison Brewster Franzetti, piano
    * premiers enregistrements
    http://www.naxos.com/labels/grandpiano-cd.htm


    Sonate n°1, op.5
    Sonate n°2, op.8
    Sonate, op.49bis (ou sonatine op.49 ?) *
    Berceuse (Lullaby), op.1 *
    2 Mazurkas, à l'origine op.10 & op.10' *

    Claude Torres

  6. #126
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    Voilà qui est intéressant; merci, Claude, de nous tenir ainsi au courant. On dirait que les labels se distribuent intelligemment les œuvres à enregistrer.

  7. #127
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    Citation Envoyé par Gustave Voir le message
    Voilà qui est intéressant; merci, Claude, de nous tenir ainsi au courant. On dirait que les labels se distribuent intelligemment les œuvres à enregistrer.
    De rien,

    Après quelques recherches, j'ai pu constater que la Sonatine Op.49 composée en 1951-52 avait été révisée par Weinberg en 1978.
    Il lui a alors donné le titre de Sonate pour piano Op.49bis (ce qui semble vouloir dire qu'il souhaitait cependant garder la version originale)
    Elle est dédiée à Chostakovitch.

    Je pense que le volume 2 sera pour les sonates 3 à 6

    Claude

  8. #128
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    Naxos 8.572779

    Citation Envoyé par Claude Torres Voir le message
    Le chef d'orchestre Vladimir Lande prépare 3 CDs "Weinberg" pour 2012
    avec le St. Petersburg Symphony Orchestra et The Boy's Choir of Kapella pour le label Naxos.

    Le premier CD enregistré en décémbre 2010 devrait inclure
    - La Symphonie No 6
    - Rhapsody on Moldavian Themes

    J'espère en savoir plus rapidement.

    Claude Torres

    Le premier volume va sortir le mois prochain (Rel. 12/04/2012):

    Naxos 8.572779
    Glinka Choral College Boys’ Choir
    Vasily Grachev, Chorus-master
    St Petersburg State Symphony Orchestra
    Vladimir Lande, direction
    Rec. Petersburg Recording Studio
    St Catherine Lutherian Church,
    17-26 dec. 2010

    Rhapsodie sur des thèmes moldaves Op.47 No.1 (1949)
    Symphonie n°6 Op.79 (1963)

    Textes de Lev Kvito, Samuil Gamkin, Mikhail Lukonin (voir message précédent)



    Claude Torres

  9. #129
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    Chandos Records CHSA5107

    Mieczyslaw Weinberg
    Chandos Records CHSA5107
    (SACD Hybride)

    Claes Gunnarsson, violoncelle
    Orchestre Symphonique de Göteborg
    Thord Svedlund, direction

    Concerto pour violoncelle
    Symphonie n°20 (1er enregistrement)

    CD : Sortie le 3 mai 2012
    mp3 : Sortie le 1 mai 2012

    Claude Torres

  10. #130
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    Nouveaux CDs Weinberg

    Le 6ème et probablemement dernier volume des quatuors de Mieczyslaw Weinberg (1919-1996) va prochainement sortir chez CPO

    Quatuor Danel
    Rec. 2008/2009, DDD
    Rel. May 23rd 2012
    Quartet Nr. 2 op. 3 / 145
    Quartet Nr. 12 op. 103
    Quartet Nr. 17 op. 146



    http://www.jpc.de/jpcng/cpo/detail/-...6/hnum/4097929

    A peu près à la même période (14/06/2012) Naxos sortira le 2ème volume des oeuvres Completes pour piano

    Grand piano GP607 (dist. Naxos)
    Allison Brewster Franzetti, piano

    Partita, op.54
    Sonatine, op.49 (1ère version)
    Sonate n°4, op.56

    http://classique.abeillemusique.com/...art-59437.html

    Claude Torres
    Dernière modification par Claude Torres ; 27/04/2012 à 15h03.

  11. #131
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    Lady Magnesia

    Le label House Of Opera (CD24821 ou CD94821) propose en 2 CD-R (très bon enregistrement Radio) sans livret, chanté en allemand. Le premier 1/4 d'heure est une discussion en allemand sur l'opéra et son compositeur.

    Mieczyslaw Weinberg
    Lady Magnesia Op. 112 - Opéra en un Acte (1975)
    Livret de Mieczyslaw Weinberg d'après la comédie de Bernard Shaw : "Passion, Poison et Pétrification ou Le Gazogène fatal"
    Radio-Culture allemande, Opéra des états allemands - Théâtre de Erfurt (Première mondiale scénique)
    Enregistrement Radio du 2.2.2012
    Membres du Choeur et Orchestre du Philharmonique de Erfurt
    Samuel Bächli, direction

    avec
    • Sir George Fitztollemache : Marwan Shamiyeh
    • Lady Magnesia, son épouse : Marisca Mulder
    • Phyllis, sa femme de chambre : Stéphanie Müther
    • Adolphus Bastable, valet : Máté Sólyom-Nagy
    Le vous donne le texte en anglais que David Fanning avait écrit pour la première (version concert en anglais) de cet opéra

    Claude Torres

    Mieczyslaw Weinberg
    Lady Magnesia, op.112, opera in one act (1975),
    (World Premiere)
    4 voices
    children's chorus, women's chorus, men's chorus
    1.0.2.asx.0/1010/perc.dmkit/gtr(egtr).bgtrpf.hmn/str (2.1.1.1.1)
    Hans Sikorski, editor

    Lady Magnesia is based on George Bernard Shaw’s 1905 comedy Passion, Poison and Petrifaction.
    It will be performed in English with a new translation drawing on Shaw’s play by biographer David Fanning.

    Wednesday, 18 November 2009 - 7.30pm
    The Cornerstone, Liverpool Hope University at Everton


    Royal Liverpool Philharmonic Orchestra
    Clark Rundell, conductor
    Emma Morwood soprano
    Carolina Krogius mezzo-soprano
    Tom Raskin, tenor
    Phil Smith, baritone Stephen Pratt, Lovebytes
    Adam Gorb, Wedding Breakfast
    Matthew Fairclough, Stages
    Opera in one act after George Bernard Shaw’s Passion, Poison and Petrifaction, or the Fatal Gazogene

    Having discovered his voice as an opera composer only in the late 1960s, Weinberg produced a spate of four operas in the early 1970s, of which Lady Magnesia (1973) is the last. It seems likely that he conceived it as part of a comic double bill, together with the immediately preceding Pozdravlyayem! (Greetings!, or better, Mazl tov!), to Sholom Aleichem’s tale of courtship among Jewish servants. In each case Weinberg himself fashioned the libretto, and each uses a cast of four or five singers, including parts for a maidservant and a lackey. Lady Magnesia is closely based on George Bernard Shaw’s 1905 tragi-comic melodrama Passion, Poison and Petrification. Weinberg worked from the translation by Vera Stanevich, poetess and friend of Boris Pasternak. The opera was dedicated to Rodion Shchedrin, who more than most Soviet composers of the time might have been expected to enjoy its light-farcical elements. Shaw’s play was a pot-boiler written largely on train journeys, and it has never been one on which his reputation as a dramatist, social satirist and wit has crucially rested. Passion, Poison, and Petrifaction or The Fatal Gazogene (i.e. soda syphon) in its full original title, is a satire not only on the vapid main characters but also on the conventions of Victorian/Edwardian melodrama, including the title and stage directions.

    Synopsis
    The action plays out in the bedsitting room of Sir George and Lady Magnesia Fitztollemache (who have fallen on hard times). In his jealousy of the lackey Adolphus Bastable, his wife’s lover, Sir George tries to stab her; but she awakens, and he hastily explains that the knife he carries is a present from her mother. When Adolphus enters, George gleefully poisons him with soda water from the ‘gazogene’. Having unexpectedly won back his wife’s love through this crime of passion (shades of Oscar Wilde’s fragmentary play, A Florentine Tragedy, but with heavier irony), George is persuaded to administer the only known antidote. This turns out to be lime (i.e. calcium oxide), which he and Magnesia obtain from plaster in the ceiling and from her bust (i.e. her head-and-shoulders statuette, though Shaw is not above using the obvious mildly smutty pun). Adolphus’s attempts to ingest this substance give him a desperate thirst, in the slaking of which he at length turns into a statue, thus becoming a comic realisation of the Stone Guest (Shaw’s Man and Superman contains another, more explicit parody of the same Mozart/Da Ponte scene). Weinberg omits Shaw’s bit-parts for a landlord, policeman and doctor, all of whom are killed off in the original by a thunderbolt. Instead he has the lightning strike the maidservant, Phyllis, neatly fulfilling Magnesia’s premonitions of death and giving point to the associated heavenly choirs (which Weinberg suggests may be pre-recorded on tape). Shaw’s play ends with George and Magnesia standing Adolphus upright – he has now become ‘his own statue’. Weinberg adds to this a pitiful plaint from Adolphus-as-statue, telling Magnesia to remember but not to weep for him, accompanied by male chorus in funeral march rhythm. This epilogue is in fact a setting of Shakespeare’s Sonnet 71, here given comic resonance because of the line ‘When I perhaps compounded am with clay’, derived from Weinberg’s voice-and-piano version in his Six Shakespeare Sonnets,
    Op.33 (1946).

    The Music

    Apart from these modifications to the denouement, Weinberg sets Shaw’s text almost entirely line-for-line, in the continuous arioso manner established by Dargomïzhsky’s The Stone Guest and continued by Musorgsky’s The Marriage, several of Prokofiev’s operas, and Shostakovich’s incomplete The Gamblers. The singing translation, of course, cannot reproduce much of Shaw’s original, since it needs to follow the rhythms of Weinberg’s Russian setting. Weinberg’s musical idiom is here far removed from the folksy lyricism of his Mazl tov! His 19-piece chamber orchestra consists of flute, two clarinets (one doubling bass), alto saxophone, horn, trumpet, jazz kit, three tomtoms, guitar and electric guitar, bass guitar, piano, harmonium and string sextet, not so outré as one might think, in a country that had already been through a passionate, albeit semi-underground, obsession with The Beatles. The instrumental ensemble creates an atmosphere of tangy triviality, established in the opening scene by the two electric guitars. Tonal passages appear exclusively for purposes of pastiche (the ridiculous heavenly choir is close to a paraphrase of the deadly serious ‘Black Wall’ chorus from his first opera, the Auschwitz-based The Passenger), while the dance genres with off-key harmonisation serve to bring out the superficiality of the characters’ emotional worlds. Most extreme is the extended free improvisation for electric guitar and jazz percussion that accompanies Adolphus’s pre-poisoning music, where he dances to show off his new silk waistcoat. This extended section is balanced by a frightened tarantella once the act of poisoning has been revealed, and offset by gruesomely triumphant waltz and march music for George. The exotic instrumental colours do as much as the harmonic invention to keep the ear engaged, and the continuous arioso allows plenty of scope for imaginative singer-actors to project the comedy of George and Magnesia’s reconciliation and their farcical administering of the antidote, during which the characters’ exchanges are spoken rather than sung.
    David Fanning © 2009

    Mieczysław Weinberg
    was born in Warsaw, and his early musical activities were as pianist and ensemble leader at the Jewish theatre where his father was composer and violinist. From the age of 12 he took piano lessons at the Warsaw Conservatoire, and in later life his fluency as a sight-reader and score-reader was much vaunted; among his several fine recordings is his own Piano Quintet with the Borodin Quartet. In 1939 he fled the German occupation (in which his parents and sister were murdered) to Belorussia, where a border guard reportedly inscribed his documents with the stereotypically Jewish first name, Moisey. This became the name by which all official sources thereafter referred to him (his friends and family used the pet-name Metek). In the Belorussian capital of Minsk from 1939 to 1941, he attended the composition classes of Vasily Zolotaryov, one of Rimsky-Korsakov’s numerous pupils, acquiring a solid technical grounding. Following the Nazi invasion of the USSR, Weinberg moved further east to Tashkent, capital of the Soviet Socialist Republic of Uzbekistan in Central Asia. Then at the direct invitation of Shostakovich, who had been impressed with the score of his First Symphony, he settled in Moscow, where he lived from 1943 until his death. There were to be many more encounters with Shostakovich, including premiere performances as pianist and a famous recording of the duet version of Shostakovich’s Tenth Symphony alongside the composer. When Weinberg was arrested, interrogated and imprisoned in February 1953, as a consequence of family connections at the height of Stalin’s anti-semitic purges, Shostakovich took it upon himself to write to Lavrenty Beriya, the feared head of the MGB (which became the KGB a year later), and Weinberg was released at the end of April, not long after the death of Stalin. Interestingly, throughout the succeeding years of the Khrushchev Thaw, Brezhnev’s stagnation, Gorbachev’s glasnost and the break-up of the Soviet Union, Weinberg declined to exploit any image of victimhood, preferring to recall with pride that his music had been championed by many of the starriest musicians and conductors in his adopted country. Official recognition came in the form of honorary titles, in ascending order of prestige: ‘Honoured Artist of the Russian Republic’ in 1971, ‘People’s Artist of the Russian Republic’ in 1980, and ‘State Prize of the USSR’ in 1990. Though never enrolled as one of Shostakovich’s official pupils, Weinberg readily acknowledged the inspiration, reportedly declaring: ‘I count myself as his pupil, his flesh and blood.’ And Shostakovich lost no opportunity to commend Weinberg’s music to friends and colleagues. Both composers worked across a wide range of genres and in a gamut of styles from folk idioms (including, especially for Weinberg, Jewish ones) to twelve-note elements. Yet for all the unmistakable echoes of his revered role-model, Weinberg retained a higher level of independence than many of his Soviet colleagues, distancing himself both from official academic conservatism and, in the 1960s and after, from the younger generation’s fervent embrace of formerly forbidden Western-style modernism. In fact, respect and influence between Shostakovich and Weinberg were mutual. Both left an imposing body of symphonies and string quartets - in Weinberg’s case numbering 26 and 17, respectively. In addition Weinberg composed six concertos, seven operas, three ballets, four cantatas, some 23 sonatas and upwards of 200 songs. His more than 60 film scores, together with a good deal of theatre and even circus music, were a principal source of income, enabling him to avoid teaching or administrative posts that he did not feel drawn to. Among champions of Weinberg’s work in his lifetime he could count the likes of David Oistrakh, Mstislav Rostropovich, Emil Gilels, the Borodin Quartet, and conductors Kirill Kondrashin and Vladimir Fedoseyev. Yet it was not in his nature to self-promote or seek publicity. Because of this and his atypical Polish-Jewish background he was never groomed as a marketable export by the Soviet authorities. Hence his music was not promoted internationally, even when he was at the height of his powers in the 1960s. Following the death of Shostakovich in 1975, Weinberg’s physical energies declined, though creatively he still worked at a rapid pace. Sadly for him, at this time interest among audiences, performers and critics turned towards the equivalent of radical chic in Soviet music – embodied by the likes of Alfred Schnittke, Edison Denisov and Sofya Gubaydulina. In the West their music also had the cachet of greater exoticism, thanks to a mixture of technical and conceptual features, somewhat casually deemed progressive. The growth of Weinberg’s reputation outside Russia has largely been a posthumous phenomenon. But it has been steady and exponential, and it reaches a peak in 2009-10 with major celebrations in Manchester, Liverpool and Bregenz. One aspect of his work, inevitably brought out in these retrospective celebrations, deserves to be flagged here. Weinberg’s music commemorating Nazi atrocities, especially in his native Poland, is – to put it soberly – among the most powerful of its kind. It culminates in two works from the late 1960s: his first opera, Passazhirka (The Passenger) and his Requiem. Both works were too hot for Soviet authorities to handle at that time and had to wait until 2006 and 2009 respectively for their premieres, 2010 in the case of the staging of the opera. Together with a number of symphonies and other vocal works, they represent direct engagement with the ethical issues at the heart of the ‘short twentieth century’. Yet their marginalisation in Weinberg’s adopted homeland cannot be put down to anything remotely anti-Soviet on Weinberg’s part. On the contrary, their anti-fascist, internationalist humanism was – or at least should have been – entirely in accord with declared Soviet ideals. More than that, Weinberg regarded the Soviet Union in general, and the Red Army in particular, as his saviours. And for all his occasionally dire personal suffering at the hands of that system, there is no evidence that he lost faith in its core values or that his occasional ventures into folk-based idioms and celebratory pièces d’occasion were made in any kind of cynical or capitulatory spirit. That is not to say that he condoned the system in all its manifestations, still less that he actively worked on its behalf; unlike the majority of his composer colleagues, he never sought a teaching or administrative position. Any political views he held, beyond those implicit in his music, were kept strictly to himself. When Mstislav Rostropovich is quoted as referring to Weinberg’s ‘party affiliation’, this can only be put down to the great cellist’s well-known taste for mischievous story-telling, plus a rift with Weinberg, the origins and details of which have not been clarified. Weinberg’s loyalty and gratitude towards, yet also distance from, the organs of power in the Soviet Union, is one indication of the complexity of his persona. Also more complex than they might seem are the preponderance of traditional genres in his output and the language of moderated modernism, akin to that of Shostakovich and Benjamin Britten, plus the fact that the great majority of his works – not speaking now of the boldly commemorative ones mentioned above – make no explicit socio-political statement. In the West, even in his native Poland, all these features could have been viewed as symptoms of straightforward conservatism. Even in the Soviet Union some would have taken them for the same thing. In fact, however, they represent not so much an act of conservatism as one of cultural preservation. By his very disengagement from the events and institutions of the outside world, Weinberg went against the grain, indeed against two grains. He was resisting both the careerist Socialist Realist establishment and, from the 1960s on, the clubbish mentality of the Soviet avant-garde. His output thus takes on a bold ethical dimension – of a different kind from a more obviously maverick artist, but of no less enduring significance.

    David Fanning © 2009

  12. #132
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    Probaltica Festival

    Mieczysław Weinberg
    Probaltica Festival DVD / CD
    Fundacja Europejskiej Akademii Sztuki, TV Torun
    Enr. 17 novembre 2011
    Pub. 01 août 2012
    TT: 54'00"

    Ewelina Nowicka, Violin
    Girlchoir of the National High School in Bydgoszcz, Poland
    The European Symphony Orchestra Probaltica
    Dainius Pavilionis, Conductor


    1. Rhapsody on Moldavian Themes op. 47 for Orchestra
    Rapsodia na tematy mołdawskie

    2. Violin Concerto g-Moll, op. 67
    Koncert na skrzypce i orkiestrę symfoniczną op. 67


    3. Symphony no 6 for Boy´s choir and Orchestra

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  13. #133
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    Volume 2

    Mieczyslaw Weinberg (1919–1996)
    Naxos 8572752
    St Petersburg State Symphony Orchestra
    Vladimir Lande

    Symphony No. 19 ‘Bright May’, Op. 142 (Great Patriotic War)

    The Banners of Peace, Op. 143 (Traditional and revolutionary songs)



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  14. #134
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    Mieczyslaw Weinberg : 'Wir gratulieren!' op. 111

    Ecouter et enregister
    (Suivre le lien Enregistrer et télécharger gratuitement un petit logiciel; programmer automatiquement l'enregistrement)

    aufnehmen (Enregistrer)

    http://www.dradio.de/dkultur/vorschau/20121013/
    Oper 19:05 Uhr Zwei Opern von Mieczyslaw Weinberg
    Konzerthaus Berlin, Werner-Otto-Saal
    Aufzeichnung vom 23.9.12

    Mieczyslaw Weinberg : 'Wir gratulieren!' op. 111
    Oper nach dem Theaterstück 'Mazltov' von Scholem Alejchem
    Deutsche Adaption: Ulrike Patow
    Uraufführung der Kammerfassung von Henry Koch
    Madame - Katia Guedes
    Fradl - Anne Gütter
    Bejlja - Olivia Saragosa
    Reb Alter - Jeff Martin
    Chaim - Robert Elibay-Hartog
    Kammerakademie Potsdam
    Leitung: Vladimir Stoupel
    ca. 20.30 Nachrichten
    Theater Erfurt, Studio
    Aufzeichnung der Premiere vom 2.2.12

    Mieczyslaw Weinberg : Lady Magnesia
    Oper in einem Akt
    Text vom Komponisten nach Bernard Shaws Farce 'Passion, Poisen and Petrification'
    Sir George Fitztollemache - Marwan Shamiyeh
    Lady Magnesia, seine Gattin - Marisca Mulder
    Phyllis, Zimmermädchen - Stéphanie Müther
    Adolphus Bastable, Hausdiener - Máté Sólyom-Nagy
    Philharmonisches Orchester Erfurt
    Mitglieder des Philharmonischen Chores
    Leitung: Samuel Bächli


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  15. #135
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    A paraître le 14/02/2013

    Mieczyslaw Weinberg : Symphonies n°8, op.83 "Polish Flowers"
    Naxos 8572873 (premier enregistrement commercial)
    Rafal Bartminski, ténor
    Magdalena Dobrowolska, soprano
    Ewa Marciniec, alto
    Warsaw Philharmonic Orchestra and Choir
    Antoni Wit, direction


    Mieczyslaw Weinberg : Œuvres pour piano (Intégrale - volume 4)
    Grand Piano GP611
    Sonate pour piano n°3 op.31
    Sonate pour piano n°5 op.58
    Sonate pour piano n°6 op.73
    2 Fugues pour Ludmila Berlinskaya (première mondiale)
    Allison Brewster Franzetti, piano

    Claude Torres

  16. #136
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    Complete sonatas and works for violin and piano

    A paraître en Avril

    Mieczysław Weinberg
    Complete sonatas and works for violin and piano
    Challenge Classics CC 72567
    Linus Roth, violin
    Jose Gallardo, piano
    2013
    http://www.challengerecords.com/product/1363091856

    Claude Torres


    CD 1
    Sonata no. 5 op. 53 for violin and piano
    1. Andante con moto 5:19
    2. Allegro molto 5:50
    3. Allegro moderato 4:48
    4. Allegro - Andante - Allegro - Andante - Allegretto - Andante 7:10
    Sonata no. 4 op. 39 for violin and piano
    1. Adagio 9:46
    2. Allegro ma non troppo - Adagio tenuto molto rubato 5:48
    3. Adagio primo 2:57
    Rhapsody on Moldavian for violin and piano op. 47, no. 3 10:34
    • Adagio
    • Allegro vivace
    • Doppio più lento
    • Doppio movimento
    • Prestissimo
    CD 2
    Sonata no. 3 op. 37 for violin and piano
    1. Allegro moderato 4:20
    2. Andantino 7:50
    3. Allegretto cantabile 8:53
    Sonatina op. 46 for violin and piano in D major
    1. Allegretto 4:15
    2. Lento - Allegro - Tempo primo 6:58
    3. Allegro moderato - Lento 5:06
    Sonata no. 2 op. 15 for violin and piano
    1. Allegro - Meno mosso 8:32
    2. Lento 6:24
    3. Allegro moderato - Allegro con fuoco - Tempo primo 5:12
    CD 3
    Sonata no. 1 op. 12 for violin and piano
    1. Allegro 6:33
    2. Adagietto 6:43
    3. Allegro - Meno mosso 9:08
    Sonata no. 6 op. 136 for violin and piano
    1. Moderato 7:44
    2. Adagio 3:26
    3. Moderato - Adagio 4:33
    3 Pieces for violin and piano (1934-35)
    1. Nokturn - Allegro 6:37
    2. Scherzo - Moderato 2:08
    3. Sen of Lalce - Moderato 7:12

  17. #137
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    Une petite video bien sentie

    On the Threshold of Hope



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  18. #138
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    Citation Envoyé par Claude Torres Voir le message
    Une petite video bien sentie
    On the Threshold of Hope
    On ne saurait mieux qualifier cette vidéo ().

    Sa forme peut surprendre. Et elle nécessite que celui qui la regarde sache lire l'anglais. Mais son efficacité et l'impact qui en résulte sont à mon avis très forts : en quelques dessins assortis de brefs commentaires écrits, elle nous apprend - ou nous rappelle - énormément de choses, en particulier sur une époque et sur des faits (les dernières avanies de Staline) dont le moins qu'on puisse dire est qu'ils furent spécialement sinistres.

    À toutes fins utiles, pour ceux que cette époque intéresse, je reproduis ci-après, tiré d'un livre écrit il y a plus de quarante ans par Georges Bortoli ("Mort de Staline"), le début saisissant de son chapitre intitulé "Les Blouses blanches" :


    "13 janvier 1953

    L'éditorial de tête de la Pravda, massif et somnolent comme de coutume, est intitulé «Construire vite, solidement, à bon marché.» On le saute et l'on va plus loin.

    Au-dessous, quelques lignes moins banales : la veille, au Bolchoï, Staline a honoré de sa présence un concert d'artistes polonais. Mais c'est un titre, en haut et à droite de la première page, qui crève les yeux : «DE MISÉRABLES ESPIONS ET ASSASSINS SOUS LE MASQUE DE PROFESSEURS DE MÉDECINE.»

    «En U.R.S.S., explique l'article, les classes exploiteuses sont depuis longtemps vaincues et liquidées, mais il reste encore des survivances... des porteurs d'opinions bourgeoises et de morale bourgeoise, des hommes vivants (la composition en caractères gras souligne l'intention), ennemis cachés de notre peuple

    Le style de 1937. La rhétorique des purges. Les vieilles terreurs se réveillent.

    En dernière page, un communiqué de l'agence Tass résume l'affaire : «Il y a quelque temps, les organes de la sécurité d'État ont découvert un groupe terroriste de médecins dont le but était d'abréger la vie de personnalités dirigeantes d'Union soviétique au moyen d'un traitement nocif

    Les victimes ? D'abord l'illustre Andreï Jdanov, longtemps tenu pour le dauphin de Staline, et Alexandre Chtcherbakov, comme lui membre du Politburo, comme lui grand cardiaque. L'un et l'autre sont morts, et l'on croyait que c'était de mort naturelle. Mais non : les médecins assassins, en leur prescrivant un régime funeste, avaient abrégé leurs jours.

    Autre cible : une série de très hautes personnalités militaires, parmi lesquelles le maréchal Vassilievski, ministre de la Guerre, le maréchal Koniev, l'un des vainqueurs de Berlin, le maréchal Govorov, un amiral, des généraux. Tous bien vivants : avec eux, les terroristes en blouses blanches ont raté leur coup.

    Les criminels ? «Au nombre des participants de ce groupe terroriste : le professeur Vovsi M.S., généraliste, le professeur Vinogradov V.N., généraliste, le professeur Kogan M.B., généraliste, le professeur Kogan B.B., généraliste, le professeur Egorov P.I., généraliste, le professeur Feldman A.I., oto-rhino-laryngologiste, le professeur Etinguer Ia. G., généraliste, le professeur Grinstein A.M., neurologue, Maïorov G.I., généraliste

    Sur ces neuf noms, six sont immédiatement identifiés comme juifs. Les Soviétiques sont experts dans cette onomastique d'un genre un peu douteux.

    Noyés dans la masse du texte, deux petits mots : i drouguié («et d'autres»). Donc, la liste n'est pas complète. Il existe aussi des accusés qu'on ne nomme pas.

    Ceux qui sont nommés, en tout cas, sont des sommités. Tous, à l'exception de Maïorov, sont chargés de chaire. Plusieurs font partie de l'Académie de médecine. Trois sont connus de leurs collègues occidentaux qui les ont rencontrés à des congrès, fait rare en ce temps où le rideau de fer sépare aussi les savants.

    Autre fait commun : ce sont des «médecins du Kremlin», c'est-à-dire ceux à qui se confient les hautes personnalités. Certains ont soigné Maurice Thorez – et l'ont sauvé. Mais pourquoi ces hommes couverts d'honneurs ont-ils donc trahi ?

    «La plupart des membres du groupe terroriste, répond le communiqué, étaient liés à l'organisation internationale juive nationaliste bourgeoise «Joint», créée par les services de renseignements américains soi-disant pour apporter une aide matérielle aux juifs des autres pays... Le prévenu Vovsi a déclaré à l'instruction qu'il avait reçu la directive de «détruire les cadres dirigeants de l'U.R.S.S.» des U.S.A, de la part de l'organisation «Joint» par l'intermédiaire d'un médecin de Moscou, Chimeliovitch, et du nationaliste bourgeois juif bien connu Mikhoels. (...)"


    Le chapitre suivant ("À Jérusalem, et ailleurs") est quant à lui consacré aux réactions que cet article de la Pravda provoqua à l'étranger. En voici quelques exemples :

    [Israël]... "Le 13 janvier au soir, à Jérusalem, le rabbin Jacob Kalmans écoute les nouvelles à la radio. Apprenant l'arrestation des médecins soviétiques, le vieil homme s'affaisse, mort, foudroyé par une crise cardiaque. Le rabbin avait exercé son ministère à Moscou jusqu'en 1933. Son fils vit encore là-bas. Professeur de médecine, il ne répond plus aux lettres depuis six mois." (...)

    [Région parisienne]... "(...) M.P.R., maçon-plâtrier à Saint-Denis : «Ce qu'ils ont fait n'est pas régulier, et il y a longtemps qu'ils auraient dû être arrêtés. J'espère qu'ils seront vite exécutés comme ceux d'Oradour.» (...) Mlle P.A., étudiante : «Je trouve suspect qu'un Israélite soviétique, attaché à la construction de son pays et se sentant citoyen soviétique, ait éprouvé le besoin d'adhérer au mouvement sioniste qui a son siège à Washington et non à Jérusalem. Je crois à la culpabilité des médecins car il me semble normal de faire confiance à la Pravda et à L'Humanité plutôt qu'au Figaro et au New York Herald Tribune» (...)"


    Pour plus de détails (et des reflets filmés) sur le même sujet, on peut aussi regarder cet intéressant documentaire en français :

    [/URL]

    Jacques

    Dernière modification par Jacques ; 17/03/2013 à 17h17.

  19. #139
    Antisémitisme, dénonciations, purges, pauvreté, famines, peurs: voilà ce que fût le paradis stalinien tant vanté de "grands" euh... z'intellectuels français.

    Dernière modification par nico ; 21/03/2013 à 13h34.
    Oh vous savez, moi, ce que j'en dis, hein...

  20. #140
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    Linus Roth and José Gallardo: Mieczysław Weinberg (Sonatina, Rhapsody & interview)




    Violinist Linus Roth and pianist José Gallardo are the first to interpret Weinberg's sonatas and works for violin and piano in a complete anthology!

    Claude Torres

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