Theo a change, le voila qui aime Bob maintenant ...
Theo a change, le voila qui aime Bob maintenant ...
Dominique
Ah mais Domi j'ai déjà de nombreuses fois fait la liste des oeuvres de Schumann que j'aime un un peu, beaucoup, pas du tout... Le Quintette a toujours figuré en bonne place!
Mon problème avec Bob est différent de celui de Vincent qui est allergique: moi je suis seulement sélectif, alors que pour Schubert, Mendelssohn ou Brahms je ne suis presque pas sélectif
Je viens de trouver cet album :
qui de toute évidence reprend les mêmes versions (dans le même couplage, exactement) que celui dont parle Théo.
La pochette n'est pas mal non plus quant aux enregistrements, il s'agit manifestement des mêmes puisque le Schumann est un "live recording" de juin 1994 (réalisé à l'audotorium de Nantes).
Le petit livret précise même qu'il s'agit du dernier enregistrement du quatuor Borodine das sa formation Kopelman / Abramenkov / Shébaline / Berlinsky !
En tout cas, un grand moment de musique, en effet. Et dans un couplage idéal.
Comme plusieurs ici apparemment, j'ai un petit souci avec Schumann (Domi le sait ) ; mais avec cet op.44, rien à dire, si ce n'est beaucoup de bien...
Phil
Bonjour Philippe,
Je partage votre souci pour Schumann :o)
Allez savoir pourquoi. Nous avons sans doute tort... de passer à côté de quelque chose de grand.
Bref, très belle pochette, en effet, et qui donne envie de l'acquérir.
Peut-être attirera-t-elle aussi les réfractaires au romantisme.
Oui ! et pour le peu que j'en ai écouté, c'est très impressionnant.
J'essaierai d'en dire plus bientôt.
Rien à dire de plus en fait, c'est splendide, engagé et véhément comme Richter sait si bien l'être, on est happé dés le début et on ne décroche pas une seconde de tout le premier mouvement.
Les musiciens ont une énergie et un son énormes, beaucoup de pâte dans le grave, alliée à un main gauche du piano très présente.
Les tempi sont pourtant assez modérés (presque un peu trop pour le scherzo à mon goût) ça joue plutôt au fond du temps, mais il y a une telle densité, une telle manière d'occuper l'espace et même de prendre des libertés quand il faut chanter ou apaiser, que rien ne semble figé, on sent un élan et une ardeur formidables.
Théo, je vous en veux beaucoup, j'ai eu la chance de jouer ce quintette deux fois il y a une dizaine d'années, et maintenant, j'ai très envie de recommencer...
Voilà, vous avez effectivement tout dit!
J'aime bien l'expression "au fond du temps" (je suppose qu'on peut la comprendre comme au fond DES temps?). Dans ce cas, je suis pleinement d'accord. Il y a les musiciens qui pour montrer qu'ils savent où sont les temps forts et les accents jouent chaqucun d'entre eux marcato, et transforment le moindre forte en sforzato: les Prazak hier soir à Gaveau, par exemple, dans le quintette de Brahms...
Là, il n'y a jamais strictement jamais cela, tout est en effet dans la densité de la respiration, rien n'est au forceps, rien n'est haché, et cela tient de la gageure tellement l'énergie concentrée est monstrueuse...
Chiarina, je ne sais pas où vous l'avez commandé, moi je ne l'attend pas avant encore quinze jours... Comme le live de Sofia.
Chez Grooves Inc. et cela a mis un peu plus d'une semaine pour arriver.
Bonjour Theo,
Serait il possible d'avoir un compte rendu même succint du concert Brahms des Prazak? Quant aux défauts que vous mentionnez ils étaient déjà présents dans leur concert Brahms à la cité de la musique il y a 2 ans je crois.
En attendant, je vais me procurer ce quintette avec Richter et les borodine. Moi, j'ai la version Roesel et le quatuor de Leipzig que j'aime beaucoup
Bonjour Sophie,
je vais faire demain un compte-rendu pour classiqueinfo, mais je vais en faire un rapide au salon approprié pour vos beaux yeux et vos beaux chapeaux.
Rösel, je ne connais pas dans le quintette, mais j'imagine très bien, et ce que j'imagine me plait...
Bonjour,
A la demande de Théo, qui m'a fait écouter ce quintette hier soir, je viens également dire qu'il s'agit d'un très très très grand moment. C'est noir, violent et tourmenté. Avec l'impression, parfois, que Richter va briser les touches du piano (cf la fugue du dernier mouvement). C'est Dieu pas possible de jouer comme ça. Chez d'autres, on aurait dit qu'ils avaient pété les plombs. Là, c'est différent et je n'explique pas pourquoi.
C'est mon troisième choc Richter avec les Borodine. Avant il y avait eu le quintette de Franck (mémorable, même Richter en était satisfait) et celui de Chostakovitch chez Melodiya, stupéfiant de sérénité et d'abandon (dernier mouvement).
Les amoureux de Richter ne peuvent, ne doivent pas, vivre sans ces enregistrements (na!)
Pour Schumann, j'arrive à faire des exceptions lorsque les interprétations sont de cette stature. Comme quoi, allergique, d'accord, mais sectaire!
(N'en reste pas moins que sa messe et son requiem sont à ch..., ses quatuors risibles et son konzertstück pour 4 cors une grosse rigolade bavaroise... Coucou Domi...)
Vincent
Salut Vincent!
Ça c'est un coup à se faire attaquer par un ours frapadingue et affamé! sinon je ne serais pas si négatif concernant les quatuors, je dirais simplement que ça me barbe...
A propos de Richter j'en profite pour annoncer ici que j'ai mis sur Simplify Média les Tableaux d'une expo version de Sofia...
thierry
Bonjour Thierry,
Je sais, je sais... J'ai mon fusil de chasse avec moi au cas où (selon la justice française, le chasseur français a le droit de tirer à vue s'il se sent menacé).
Pour en revenir à Richter, j'ai oublié de signaler que le fameux disque du quintette de Franck avec les Borodine est doublé avec les Harmonies poétiques et religieuses de Liszt. Détachement absolu, intériorité, tout y est. On ne s'en lasse pas.
Vous les avez?
Ben non! Mais faut dire que je suis pas un amateur de Liszt! Chut!
thierry
Oui, mais ça n'a rien à voir avec le Liszt tapageur que l'on peut entendre ici et là... Des harmonies en avance sur leur temps, des trouvailles, beaucoup de poésie. Rien à voir avec une quelconque rhapsodie hongroise!
Oui, Vincent.
Mais le plus grand moment lisztien de Richter, c'est Harmonie du Soir sur... le concert de Sofia!
Et quand je pense que cet abruti de Sviatoslav n'a jamais joué Sposalizio... grrrrrrrrrr
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