Playlist du mois de janvier 2011

[Philippe]

Chers amis !

Voici comme chaque 1er du mois votre nouvelle playlist mensuelle, mais je ne saurais vous présenter celle-ci sans vous adresser par ailleurs et auparavant, à toutes et à tous qui soutenez ce forum, et continuez à le faire vivre, mes meilleurs voeux pour l'année nouvelle

1960 fut l'année où nous quittèrent plusieurs compositeurs de renom. Ils sont dès ce jour dans le domaine public, et nous ne pouvions faire sans vous présenter à cette occasion, certaines de leurs oeuvres, elles aussi du domaine public (en vertu des dispositions présidant à notre hébergement canadien) :

• Paul Abraham (2 novembre 1872 - 6 mai 1960)
• Hugo Alfvén (1 mai 1872 - 8 mai 1960)
• Arthur Benjamin (18 septembre 1893 - 10 avril 1960)
• Ernő Dohnányi (27 juillet 1877 - 9 février 1960
• Mátyás Seiber (4 mai 1905 - 24 septembre 1960)
• Emile Vuillermoz (23 mai 1878 - 2 mars 1960)
• Leo Weiner (16 avril 1885 - 13 septembre 1960)

tout cela, agrémenté comme il se doit d'autres oeuvres souvent inédites en CDs, et numérisées par les soins de MCmah70 avec la collaboration de MCco2, que je remercie comme d'hab pour leur précieuse collaboration !

Have fun !!!

• Arthur Benjamin: Fantaisie romantique - Jascha Heifetz,violon, William Primrose, alto - RCA Victor Symphony Orchestra, Izler Solomon (1956)
• Arthur Benjamin: Concerto pour hautbois et cordes d'après Cimarosa - Mitchell Miller, Saidenberg Little Orchestra, Daniel Saidenberg (1947)
• Abraham: Victoria Und Ihr Husar, extraits - Horst Winter, Kurt Equiluz, Hilde Brauner, Toni Niessner, Chor und Orchester der Wiener Volksoper, Josef Leo Gruber (1960)
• Abraham: Die Blume von Hawaii, extraits - Horst Winter, Kurt Equiluz, Hilde Brauner, Toni Niessner, Chor und Orchester der Wiener Volksoper, Josef Leo Gruber (1960)
• Emile Vuillermoz: Trois princesses lointaines - Charles Panzéra, avec piano (vers 1926)
• Seiber: Quatuor à cordes N°3 "Quartetto lirico" - Quatuor Amadeus (1954)
  
• Seiber: The Famous Tay Whale - Dame Edith Evans, récitante, Anette Hoffnung, corne de brume - Hoffnung Festival Orchestra, Matyas Seiber (1958)
• Carmen Jones, bande originale du film (Musique de Bizet arrangée par Hershel Burke Gilbert, lyrics de Oscar Hammerstein II) - Marilyn Horne (Carmen), LeVern Hutcherson (Joe), Olga James (Cindy Lou), Pearl Bailey (Frankie), Bernice Peterson (Myrt), Marvin Hayes (Husky), Broc Peters (Rum), Joe Carwford (Dink), Choeurs et Orchestre, Hershel Burke Gilbert (1954)
• Padilla: El relicario* - Valencia - Paree! - *Hollywood Bowl Symphony Orchestra, Capitol Symphony Orchestra, Carmen Dragon (*1953-1959)
• Alfvén: Rhapsodie Suédoise N°1 Op.19 "La nuit de la Saint Jean" - Orchestre Philharmonique de Stockholm, Niels Grevillius (1939)
• Alfvén, Symphonie n°4, pour soprano, ténor et orchestre, Op. 39 - Birgit Nelson, Einar Andersson, Orchestre Philharmonique de Stockholm, Hugo Alfvén (1947)
• Dohnanyi: Sérénade Op.10 - Jascha Heifetz,violon, William Primrose, alto, Emmanuel Feuermann, violoncelle (1941)
• Dohnanyi: Rhapsodies Op.11 - Erno Dohnanyi, piano (vers 1952)
• Leo Weiner: Divertimento pour cordes Op.20 "sur de vieilles danses Hongroises" - Orchestre Symphonique de Pittsburgh, Fritz Reiner (1945)
• Luis Milan: Pavane et Gigue (transcription pour cor anglais et cordes par William Spencer Johnson) - Mitchell Miller, Saidenberg Little Orchestra, Daniel Saidenberg (1947)
• Vaughan Williams: Concerto pour hautbois et cordes - Mitchell Miller, Saidenberg Little Orchestra, Daniel Saidenberg (1947)
• Vivaldi: Concerto pour violon Op.6 n°1 - Leonid Kogan, Orchestre de chambre de Moscou, Rudolph Barchaï (1956)
• Haydn: Missa in Angustiis (Messe de Lord Nelson) - Teresa Stich-Randall, soprano; Mona Paulee, mezzo; Rudolf Schock, ténor; Gottlob Frick, basse - Chœur de musique sacrée du Conservatoire et Orchestre de l'Opéra de Vienne, Jonathan Sternberg (1953)
• Schumann: Scènes d'enfants Op.15 - Erno Dohnanyi, piano (vers 1952) - Dohnanyi annonce le titre des pièces en anglais
• Rachmaninov: Le rocher Op.7 - Orchestre de la radio de l'URSS, Nikolaï Golovanov (1948)
• Rachmaninov: Symphonie N°3 Op.44 - Orchestre de la radio de l'URSS, Nikolaï Golovanov (1948)
• Moussorgsky: Une nuit sur le mont chauve (version Rimsky-Korsakov) - Orchestre de la radio de l'URSS, Nikolaï Golovanov (1947)
• Busoni: Concerto pour piano et orchestre avec choeur d'hommes, Op. 39 - Gunnar Johansen, Choeur d'hommes et Orchestre symphonique de la NDR, Hans Schmidt-Isserstedt (1956)

[co2monamour]

Euh, bonne année à tous, mais je rends à César ce qui est à mah : cette fois-ci, contrairement à ce que croit Philippe, je n'ai aucune part dans la composition de cette playlist.

Sachons éviter les incidents diplomatiques avec la modération !

Musicalement,
l'obsédé-des-incunables





Ok, toutes mes confuses à MCClaude
(edit Phil )

[mah70]

Bonsoir (et bonne année).

Quelques petites remarques sur la playlist:
- Les extraits d'œuvres de Paul Abraham viennent des collections de Claude Torres et je l'en remercie
- J'ai un peu changé mon protocole de numérisation. Si vous entendez des choses étranges, merci de m'en aviser
- La messe de Haydn (non, ce n'est pas un disparu de l'année) est le disque N°1 du Club Français du Disque (d'où une datation facile)
- Dans la liste de nos chers disparus, rajoutez José Padilla (28 mai 1889-25 octobre 1960)
- La Fameuse Baleine de la Tay, qui a été créée lors d'un concert Hoffnung, est tirée d'un texte de William McGonagall, qui a l'honneur d'être considéré comme le pire poète de langue anglaise. Évidemment, il a son site. Vous y trouverez le poème original en suivant ce lien:
http://www.mcgonagall-online.org.uk/poems/pgwhale.htm

Et voici une traduction copyright mézigue tous droits réservés au possible (les parties entre crochets n'ont pas été mises en musique).

La fameuse baleine de la Tay

C’était le mois de décembre, et l’an 1883
Qu’une monstrueuse baleine vint à Dundee
Résolue de s’ébattre et s’amuser quelques jours
Et de dévorer les petits poissons de la Tay argentée.

[Donc la baleine monstrueuse s’ébattait et s’amusait
Au milieu des innocents petits poissons de la Tay argentée
Jusqu’à ce qu’elle fut vue par les hommes un jour,
Et ils résolurent de l’attraper sans délai.]

Quant il fut connu qu’une baleine était vue dans la Tay
Des hommes commencèrent à parler et dire
Nous devons tenter de prendre ce monstre de baleine
Donc, venez, garçons, et ne dites jamais las.

Alors les gens s’amassèrent en foule
Résolus d’attraper la baleine et de s’amuser !
Donc de petits bateaux furent lancés sur la Tay argentée
Tandis que le monstre des abysses s’ébattait et s’amusait.

Oh ! C’était un spectacle fort effrayant et beau
De la voir battre l’eau de toute la force de sa queue
Et de faire monter l’eau comme une douche de grêle
D’un seul coup de sa queue laide et puissante

L’eau descendit sur les hommes des bateaux
Ce qui mouilla leurs pantalons et aussi leurs manteaux ;
Mais cela ne fit que renforcer leur détermination à l’attraper
Mais la baleine remua sa queue devant eux.

Alors la baleine commença à haleter et à souffler
Tandis que les hommes la suivaient dans les bateaux
Armés de harpons pour la bagarre
Qu’ils lui lançaient sans effarement.

Et ils riaient et grimaçaient comme des babouins sauvages
Alors qu’ils lui lançaient leurs harpons acérés ;
Mais une fois touchée par les harpons elle plongea sous l’eau
Ce qui emplit le cœur de ses poursuivants de chagrin.

Car ils devinèrent qu’ils avaient perdu le prix,
Ce qui causa aux larmes de poindre dans leurs yeux ;
Et en ceci leur prémonition était exacte,
Car elle fila vers Stonehaven de toute sa force :

[Et fut d’abord vue par l’équipage d’un bateau de pêcheurs de Gourdon
Ils la prirent pour une barque retournée
Mais ils s’approchèrent et virent que c’était une baleine
Et décidèrent de la remorquer à terre sans faute.

Donc ils nouèrent une corde depuis chaque bateau autour de sa queue
Et débarquèrent leur prise à Stonehaven sans faute ;
Et quand les gens la virent ils élevèrent la voix
Déclarant que les courageux pêcheurs méritaient louange.

Et mon opinion est que Dieu envoya cette baleine en temps de nécessité
Quoique les autres puissent penser ou quelle que soit leur croyance ;
Je sais que les pêcheurs sont souvent très pauvres,
Et Dieu dans sa bonté la leur envoya pour chasser la pauvreté de chez eux.

Donc Mr John Wood l’acheta pour deux cent trente-six livres,
Et l’a emportée à Dundee toute entière et toute intacte ;
Qui mesure 40 pieds de long du museau à la queue,
Donc je suggère aux gens d’ailleurs ou d’ici d’aller la voir sans faute.]

Alors, bravo ! à la puissante baleine monstrueuse,
Qui a 17 pieds et 4 pouces d’un bout à l’autre de sa queue !
Qui peut être vue pour six pence ou un shilling,
C’est-à-dire si les gens en ont envie.



P.S.: Je crois bien que l'orchestration des morceaux de Padilla a été revue par le cher Carmen Dragon. J'y reconnais sa délicatesse coutumière...

[The Fierce Rabbit]

A tout le monde, mes voeux pour 2011 !
Merci pour cette playlist à l'égal des antérieures pleine de réjouissances à des titres divers.
Et à vous particulièrement, Mah, merci pour la découverte de ce monument qu'est McGonagall, dont à ma courte honte j'ignorais jusqu'ici l'existence ! Lacune impardonnable s'il en fut.

[Amitiou]

Wahou!! Je suis content, j'ai réussi à tout écouter ce mois-ci, et dans les temps!

Tout d'abord, je remercie ceux qui sont à l'origine de cette playlist originale: j'ai découvert beaucoup de compositeurs! Je me demande si pour le mois prochain, on pourrait élargir de compositeurs plutôt vers artistes (chanteurs, instrumentistes, que sais-je...) qui sont morts en 1960. (Ou par exemple une formation qui se dissout cette année-là ça pourrait marcher!) Et pourquoi pas, des oeuvres composées cette année-là? Ca fait maintenant déjà 50 ans alors qu'on penserait que c'était hier, et finalement que savons-nous de cette époque!

Bon, rentrons dans le vif du sujet!

Ce que j'ai peu aimé:

-Padillo, El Relicario - Valencia - Paree!: Ce n'est pas franchement désagréable mais j'ai l'impression qu'il s'agit de redites de Carmen et d'autres oeuvres s'inspirant largement de la musique savante espagnole, mais n'en possédant pas tous les charmes...

-Carmen Jones: Exotique, m'enfin j'avoue préférer l'opéra! Décidément, les espagnolades ne sont pas pour moi ce mois-ci! Il y a malgré tout des passages qui rendent bien, et certaines voix très agréables.

Ce que j'ai assez aimé:

-Arthur Benjamin, fantaisie romantique: Assez agréable dans l'ensemble. Mais le thème ultra-fondateur de l'oeuvre ne me semble vraiment pas impérissable, malgré quelques beaux développements vers la fin.

-Vuillermoz, Trois princesses lointaines: Oeuvres sympathiques et vivantes, et très bien chantés me semble-t-il. Mais ça me semble un peu annexe, malgré son charme évident.

-Seiber, The Famous Tay Whale: Surprenant et drôle, l'idée du compositeur de mettre ce poème en musique en lui ajoutant de tels effets est excellente. Cependant, malgré son brio, je pense qu'il faut être parfaitement anglophone pour goûter comme il le faut cette oeuvre peu commune.

-Alfven, Rhapsodie suédoise n°1 op. 19: Mignon et étonnant, mais la couleur locale sent presque trop fort pour moi. Je retiens une jolie écriture pour les bois, et des passages champêtres et amusant qui réchauffent le coeur! Par ailleurs, la version est correcte me semble-t-il.

-Dohnanyi, sérénade opus 10: Le premier mouvement me semble très scolaire, par rapport aux autres qui me semblent très réussi, ce qui vaut une appréciation assez disparate.

-Luis Milan, Pavane et gigue. Assez plaisant, notamment quand le cor anglais est soliste (normal!) Mais l'interprète en question semble avoir du mal...Je remarque malgré tout que cette playlist est très riche en hautbois, ce qui me va droit au coeur!

-Rachmaninov, Symphonie 3: Le second mouvement est très beau, mais le reste me semble énorme, et assez vite lassant, dans une version qui ne défend pas forcément suffisamment l'oeuvre...

-Mussorgsky, nuit sur le mont-Chauve: Ne nous trompons, j'adore l'oeuvre (une des trois que je connaissais parmi tout ce panel), mais quand ça manque de pêche comme ça, que ça joue faux et pas ensemble...Voilà ^^

-Busoni, concerto pour piano: Il s'agit d'une découverte, mais pour une première écoute, ça ne m'a pas totalement séduit. Tout d'abord, la longueur; Ensuite, le pianiste qui me semble marteler le piano; et l'orchestre que l'on entend un peu trop au second plan. Dans le premier mouvement, un thème me fait penser à celui d'une autre oeuvre, genre Tchaïkovsky, mais je n'arrive pas à me rappeler laquelle! L'orchestre est bien servi, et en plus, ce doit être une première mondiale, un choeur intervient dans un concerto pour piano! Ben j'avoue que j'étais sur le c..!

Ce que j'ai beaucoup aimé:

-Arthur Benjamin, concerto pour hautbois sur quatre thèmes de Cimarosa: Une des oeuvres que je connaissais, bien que je ne l'aie jamais travaillée. Je l'aime beaucoup, et cette version montre deux choses intéressantes: d'abord le hautboïste a un son rond pour son époque, bien que l'artiste en lui-même ne soit pas époustouflant. La seconde chose, c'est la beauté de l'interprétation de l'orchestre. Ca m'a beaucoup plu!
Par contre, les tempos choisis sont d'une lenteur étonnante par rapport à ceux pratiqués de nos jours...

-Abraham, Victoria und Ihr Husar, et Die Bluhme von Hawaii: Cet univers m'a fait pensé à celui des aristochats de Walt Disnep, avec son charme particulier, ses couleurs calmes... Tout est charmant à écouter, et certaines voix me semblent superbe. Merci!

-Alfven, Symphonie 4: J'y ai trouvé de très belles ambiances perlées au début du premier mouvement, (qui me fait d'ailleurs un peu pensé à du Tchaïkovsky, ou Wagner). La voix d'homme venant du loin, d'ailleurs splendide, est assez fascinante, ajoutant au mystère de l'ensemble. Vers la 11ème minute, ça ressemble beaucoup à l'Apprenti Sorcier de Dukas, me semble-t-il, on est toujours dans l'univers de la magie. Enfin, à partir de la 35ème minute, j'ai beaucoup apprécié.
Mah demandait s'il y avait des choses bizarres dans les morceaux: dans celui-ci, vers 9:30, il m'a semblé percevoir des petits bruits dans l'aigu, mais rien d'insupportable (D'ailleurs c'est le seul "problème" que j'ai a signaler.)

-Dohnanyi, quatre rhapsodies pour piano: Très agréable, charnu, et joliment joué de surcroît. Beaucoup plus riche me semble-t-il que la sérénade! A noter, la quatrième rhapsodie utilise le thème du Dies Irae; Et comme ce thème m'a toujours fasciné, ça me plaît!

-Léo Weiner, divertimento pour cordes: Très plaisant et enjoué, où pour le coup la couleur locale est parfaitement assimilée. Sinon, une étrangeté: j'ai cru entendre des cuivres à un passage...

-Vaughn Williams, concerto pour hautbois: C'est une oeuvre que j'adore, mais la version un peu limitée me limite également dans mon appréciation. Hautboïste pas exceptionnel, accompagnement moyennement concerné. Dommage!

-Haydn, messe Lord Nelson: Je ne la connaissais pas, et je suis agréablement surpris! C'est très beau! De plus le choeur ici me semble fort bon, ainsi que les solistes, hormis une basse décevante.

-Schumann, Scènes d'enfants: Autant, ces miniatures sont superbes, autant parfois le jeu du pianiste est trop ampoulé, avec trop de rubato, trop d'effets, alors qu'à d'autres endroits c'est superbe. Dommage!

-Rachmaninov, Le Rocher: Bizarrement, j'ai largement préféré cette oeuvre par rapport à la troisième symphonie. Orchestre moins outrageusement gros, je dirais même que c'est traité avec une certaine finesse. Et les cuivres ici sont simplement ahurissants! Malheureusement le son est un peu daté...

Ce que j'ai adoré trop de la mort qui tue:

-Seiber, Quartetto Lirico: Oui, j'ai adoré, et ça me surprend. Habituellement, les musiques denses comme cela me laissent indifférent, mais là il y a quelque chose que je ne saurais définir. C'est à la limite de l'implosion, d'une tension extraordinaire, et dans cette oeuvre-là, je suis conquis sans contester!

-Vivaldi, Concerto pour violon: Celui-ci est tout à fait superbe. Les bras m'en tombent! (Ploc)

Voilà, j'ai fini mes délires

[mah70]

Bonjour.

Vous n'êtes pas dans les temps, vous êtes sérieusement en avance
En tous cas, merci pour ces longues impressions. Pour les artistes morts en 1960, nous gardons ça en tête - comme ils ont forcément arrêté d'enregistrer après leur mort, évidemment les dates seront bonnes - mais se profilent à l'horizon une ou deux listes thématiques qui vont bloquer ça... Désolé...