comment en est-on arrivé à deux pages de hors-sujet sur les concertos pour piano?
comment en est-on arrivé à deux pages de hors-sujet sur les concertos pour piano?
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Je vous aurais volontiers demandé si cela signifie que pour vous, seule est valide pour un choral de Bach une interprétation à l'orgue.
Mais ce faisant, on aurait pu me reprocher à juste titre d'à nouveau digresser par rapport aux concertos.
Je ne vous le demande donc pas.
Je hasarde juste que si la réponse à la question que je ne vous ai pas posée avait été 'oui', d'une part c'est votre droit absolu, d'autre part vous vous privez de bien belles choses en n'écoutant pas cela au piano. Sauf bien sûr si Busoni, Fischer, Lipatti, Kempff, Weissenberg et tant d'autres ont coupablement erré.
Ne soyez pas inquiet pour Fred : il pense - donc il suit.
Buona notte.
Au demeurant on peut coupablement errer et faire quelque chose de beau ou d'agréable. On trouverait divers exemples dans divers domaines, j'imagine (mais avec modération).
(et de toute façon, au départ un choral c'est fait pour être chanté, plus ou moins, alors bon...)
(comment ça, je joue sur les mots?)
Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne
Merci de ne pas avoir digressé dans la direction que vous indiquez : le résumé que vous faites de questions hypothétiques que vous auriez posées et de réponses putatives que j'y aurais apportées me paraît très réaliste
Mais ce débat n'a pas eu lieu, nous sommes bien d'accord.
Revenons à nos moutons : peux-t-on envisager de jouer une sonate de Beethoven à l'orgue ? Ceci n'a STRICTEMENT rien à voir avec un quelconque débat qui aurait pu avoir lieu à un moment donné dans ce fil. Je pose juste la question comme ça.
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Euh, pour tenter de revenir au sujet, enfin, à celui qui a servi de départ à (aux) la digression(s) (lyrique(s), forcément lyrique(s)), à savoir l'avis du critique de l'époque de la création selon lequel le 5ème concerto de LvB était le plus difficile de tous (sous-entendu ceux du même LvB), eh bien, je ne suis pas d'accord.
D'un point de vue purement technique, d'abord, les traits en quartes du premier mouvement du 3ème, par exemple, valent largement toutes les diableries de "L'empereur".
Toujours d'un point de vue purement technique, le 4ème est absolument démoniaque, particulièrement le premier mouvement, là encore.
Et si on ajoute, pour le 4ème, l'absolue nécessité de la plénitude du chant et du lyrisme qui doivent régner de bout en bout, AMHA, c'est bien celui-là qui est le plus difficile des cinq.
Musicalement,
l'obsédé-des-incunables
" Le quatrième et le cinquième concertos pour piano,sont les morceaux les plus brillants.Ils se signalent par une maîtrise supérieure en ce qui concernent la manière dont ont été traités les moyens de la composition ,et la virtuosité du pianiste."Des esquisses concernant le thème du premier mouvement ( de la quatrième ) se trouvent mêlées aux premières exquises du premier mouvement de la cinquième ... ( répétition caractéristique des tons ) Edwin Fischer dit " deux chemins dangereux s'offrent à l'interprète :un, sur lequel la passion personnelle se sert du langage de la musique de Beethoven pour exprimer sa propre personnalité, l'autre ,l'artiste suit tout ce que lui est prescrit sur la partition.Il faut trouver l'équilibre entre ces deux excès:harmonisé ,personnalité et respect démesuré " soit Beethoven à travaillé sur un piano à Queue Erard ou un piano à Queue Graf " ce piano comporte des cordes de Quatres brins
Lettre du copiste F W
Comme je ne puis terminer le finale dans la partition qu'à Pâques ,et que vous même n'en avez plus besoin en ce moment, je vous envoie, à côté de ce qui est aujourd'hui commencé,l' ensemble des parties à votre disposition.
Je vous suis .....
En ce qui concerne les autres sommes litigieuses ....ma consolation est que Mozart et Haydn aurait connus en tant que copiste,le même destin que moi !
LVB écrivit ces mots sur la lettre :Bougre de sot, fat et bête comme un âne !
Avec une telle fripouille qui vous extorque l'argent,on fait encore des compliments,....
Bousilleurs de scribes ! Imbécile ! Corrigez vos fautes,produit de votre ignorance.....
Mozart et Haydn se sentent honorés de ne pas vous mentionnés ....
LVB est souvent décrit comme un être de contradictions,courroucé, plein d'humilité,mélancolique puis joyeux ....comme ça musique ?
Malgré tous les enregistrements que je possède de sa musique, je suis loin d'être un spécialiste de Beethoven.
Je me permets néanmoins de faire remonter ce fil, qui "dormait" depuis onze mois après avoir été le théâtre d'innombrables développements et digressions. Et cela avec la vidéo ci-dessous, que je viens de mettre en ligne sur YouTube et qui permet d’entendre Yvonne Lefébure jouer en octobre 1975, avec la vélocité signalée récemment sur le fil Albert Roussel, les 33 Variations sur un thème de valse d'Anton Diabelli, autrement dit l'Opus 120 de Beethoven (). Une oeuvre magistrale dont la trente-et-unième variation n'a pas dû déplaire à Chopin, s'il l'a entendue...
Ne manquez pas, au moins, les 25 secondes d'introduction : l’exclamation qu'a la célèbre pianiste devant Mildred Clary ("[…] Beethoven [...], c’est mon homme ! ") n’est pas le genre d'aveu qu'on oublie facilement ().
[/URL]
[00:26] Thème;
[00:54] Variations 1 à 3;
[02:41] Variations 4 à 6;
[04:31] Variations 7 à 9;
[06:39] Variations 10 à 12;
[09:00] Variations 13 à 15;
[11:11] Variations 16 à 18;
[13:15] Variations 19 à 21;
[15:37] Variations 22 à 24;
[17:43] Variations 25 à 27;
[19:12] Variations 28 à 30;
[22:20] Variations 31 à 33.
Jacques
Dernière modification par Jacques ; 04/09/2012 à 00h09.
Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne
Qui peut proposer des oeuvres séniles, hystériques et/ou sentimentales de ce compositeur sans doute surfait?
Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne
Dernière modification par The Fierce Rabbit ; 06/07/2015 à 16h00.
Ce n'est pas mal, mais d'une part le thème s'inspire de "sur le pont d'Avignon", ce qui est un manque d'originalité regrettable, et surtout, de 0mn54s à 0mn58s il y a des répétitions.
Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne
Vous n'y comprenez rien : c'est justement en cela que réside tout le génie de la pièce et de son auteur.
Persévérez, avec des écoutes répétées et attentives, vous vous en apercevrez et convaincrez nécessairement.
Quand on y met des paroles, cela enrichit immédiatement : http://javanese.imslp.info/files/img...det_Menuet.pdf
Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne
Et puis franchement, oui, toute cette hystérie sentimentale est fatigante, même dans les plus menues piécettes de genre salonard :
(J'ignore qui est ce jeune homme, au clavier : il a qu'un banal talent de petit amateur, certes, mais même, s'abaisser à jouer de telles niaiseries, non vraiment ... c'en est presque obscène.)
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