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Discussion: RIP Oscar Peterson

  1. #1
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    RIP Oscar Peterson





  2. #2
    Membre Avatar de Tahar Mouslim
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    Re : RIP Oscar Peterson

    Je passe Noel en Ontario. Lorsqu'on a regarde le journal televise de CBC a minuit hier, et qu'ils ont annonce cela, j'ai cru a une mauvaise blague...malheureusement, ce n'en est pas une.

    Un tres beau reportage d'une demi-heure a suivi. Depuis 1993, il etait en chaise roulante et sa main gauche etait paralysee, mais son esprit etait toujours aussi vif et son sourire toujours aussi eclatant.

    Je vous rejoins k-nar: RIP cher Oscar.

    Tahar

  3. #3
    Membre Avatar de Tahar Mouslim
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    Re : RIP Oscar Peterson

    En ce moment, le site internet de CBC regorge d'archives audio et video consacrees a Oscar Peterson: extraits musicaux, entretiens, reportages et temoignages.

    ici

    Le site internet consacre au musicien permet a ceux qui le desirent d'envoyer leurs messages de condoleances et/ou de sympathie.

    ici

  4. #4
    Membre Avatar de Philippe95
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    Re : RIP Oscar Peterson

    Extraordinaire musicien !
    Ses concerts à la London House de Chicago en 1961 avec Ray Brown et Ed Thigpen doivent figurer dans toute bonne discothèque.

  5. #5
    Membre Avatar de raphael
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    Re : RIP Oscar Peterson

    Un tres beau reportage d'une demi-heure a suivi. Depuis 1993, il etait en chaise roulante et sa main gauche etait paralysee, mais son esprit etait toujours aussi vif et son sourire toujours aussi eclatant.
    Mais elle n’était pas « paralysée » !
    Il a continué de jouer et d’enregistrer avec ses deux mains ! au moins jusqu’en 2003, année où il laissa un témoignage émouvant gravé sur un dvd « A night in Vienna » (2004) accompagné entre autres par le génial contrebassiste Niels-Henning Orsted Pedersen, l’un de ses fidèles compagnons de musique qui devait malheureusement décéder deux ans plus tard d’une crise cardiaque.



    C’est un beau document, quoi qu’il montre un Peterson affaibli et diminué physiquement, si l’on s’en réfère à ces extraordinaires prestations des années 60 et 70. Mais, des deux mains et des deux pieds, il fait ce que son vieux corps lui autorise et offre la poésie et la naïveté de très belles ballades (à mon avis) dans lesquelles le canadien a toujours excellé. On peut y voir une interview instructive...

    D’autre part, le public poudré et encapsulé de la prestigieuse salle viennoise paraît très « cul serré » par rapport à ce qui se dit sur scène... et voilà un décalage saisissant des corps et des lieux.

    La discographie de Peterson est généreuse, et ce dans des formations différentes (solo, trio et petites formations, big band, orchestre). Ce qui s'y intéressent liront les sites spécialistes à ce sujet.
    Je reste personnellement très attaché à un disque qu’il grava en solo, en 1970 et qui fut, je crois, un sommet dans la réunion des qualités musicales du pianiste, tant dans l’invention que dans la maîtrise technique. Ce serait pour moi le disque à conserver s’il ne devait y en avoir qu’un de lui. Il s’agit de « Tracks » (Verve).



    Voilà bien un disque à écouter et réécouter. Le désir de raconter des histoires est tellement fort dans chaque titre qu’il est difficile de ne pas être pris ou de s’y ennuyer. La prise de son est également superbe et stimulante, très proche et peu compressée (intime et généreuse à la fois). Toute sa belle énergie passera par les membranes de vos transducteurs et sans doute dans vos muscles ! C’est un des rares disques « ressource » à mon sens. J’envie ceux qui ont encore la chance de pouvoir le découvrir. . .

    Enfin, on a écrit beaucoup de chose sur ce pianiste, tantôt l’adulant tantôt le décriant sous divers plans. Je note que ce n’est pas un hasard si tous les grands du Jazz ont toujours dit et renouvelé leur admiration pour lui. Peterson était un virtuose du clavier, mais encore plus de l’harmonie et du timbre. N’en déplaise à certains, la finesse de son oreille surpasse bien des oreilles de sa génération, mais aussi des générations précédente et suivante. Un immense poète du swing à (re)découvrir.

  6. #6
    Membre Avatar de Tahar Mouslim
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    Re : RIP Oscar Peterson

    Citation Envoyé par raphael Voir le message
    Mais elle n’était pas « paralysée » !

    Oui, j'ai simplifié un peu trop: il a eu une crise cardiaque en 1993, qui lui a paralysé le côté gauche. Il est resté en fauteuil roulant, sans l'usage de la main gauche, puis il s'est battu, et il a rejoué, et même enregistré pas mal de choses pour le label américain Telarc - certaines choses de très bon niveau d'inspiration - comme The Summer Night in Munich.

    Oscar Peterson habitait à Mississauga, là où mon entreprise a le siège administratif de ses opérations canadiennes.

    Il était considéré comme une légende là bas, et il n'y a pas eu un seul déplacement professionnel que j'ai fait ces dernières années sans qu'on parle de lui dans les médias locaux.

    Sur le plan discographique, j'abonde dans le sens de Philippe et Raphael à propos des deux disques qu'ils ont mentionnés.

    D'autres petits diamants, sans aucun ordre de préférence:

    - le disque avec Lester Young de 1952,

    - la rencontre avec Ben Webster,

    - Very Tall avec Milt Jackson en 1961,

    - et puis, Oscar Peterson et Joe Pass à la Salle Pleyel: les deux géants superbes dans leurs solos respectifs, avant d'arriver à une troisième partie de concert en duo piano-guitare totalement irrésistible.

  7. #7
    Membre Avatar de Sophie R
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    Re : RIP Oscar Peterson

    Citation Envoyé par Philippe95 Voir le message
    Extraordinaire musicien !
    Ses concerts à la London House de Chicago en 1961 avec Ray Brown et Ed Thigpen doivent figurer dans toute bonne discothèque.
    Oh que oui ! c'est une de mes musiques de chevet! Verve 823 008-2. N'est-ce pas en trio qu'il fut le plus grand ?

    Sophie R.

  8. #8
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    Re : RIP Oscar Peterson

    La disparition de ce grand maître me donne envie de lui rendre hommage en partageant son génie de l’harmonie et du toucher.

    Je propose aux musiciens de mettre la main à la pâte (il doit bien y avoir des pianistes dans le coin) en s’essayant au début de « Dancing on the Ceiling » enregistré sur le disque « Tracks » que j’ai cité plus haut. Comme j’ai pas mal « repiqué » ce disque qui fut fondateur pour moi, autant partager ce qu’on peut ici.

    On peut écouter cette pièce gratuitement sous forme d’extraits seulement (hélas) par tranches de 20 secondes ICI en cliquant sur le n°9. . .

    En voici la première page :

    Pour ceux qui voudraient aller tâter sur le biniou, je mets ici un lien donnant accès à la même page dans une meilleure définition, donc plus lisible et imprimable :

    http://img292.imageshack.us/img292/5...celing1at8.jpg

    Franchement, ça vaut le coup d'emprunter ses mains quelques secondes...

    Tant pis pour les grincheux. Je lis ailleurs des choses pas toujours gentilles au sujet d'Oscar. Moi, je trouve qu’il est très fort ! Peu de musiciens ont ce goût du timbre si fin dans l’usage des demi-tons ajoutés ici et là, toujours bien placés. . .







    Merci d'éviter de poster des images trop grandes, souvent lourdes à charger. Tout le monde n'a pas une connexion 5 étoiles
    Cfr notamment http://www.mqcd-musique-classique.co...27&postcount=1
    Phil
    Dernière modification par Philippe ; 27/12/2007 à 20h01.

  9. #9
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    Re : RIP Oscar Peterson

    Merci Raphael, et bienvenue. Je vais essayer d'emprunter.

  10. #10
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    Re : RIP Oscar Peterson

    Citation Envoyé par Sophie R Voir le message
    Oh que oui ! c'est une de mes musiques de chevet! Verve 823 008-2. N'est-ce pas en trio qu'il fut le plus grand ?

    Sophie R.
    Je viens de réécouter la Master Edition (2000) de ces concerts The Sound of the Trio, réunissant :
    The Sound of the Trio (Verve V6-8480)
    et
    The London House Sessions (Verve 314 531 766-2).

    Je suppose que c'est à ces enregistrements que se référait Philippe95.
    En tout cas, un bon moment à passer.
    Dernière modification par Fou des chutes ; 27/12/2007 à 03h59.

  11. #11
    Membre Avatar de Sophie R
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    Re : RIP Oscar Peterson

    Citation Envoyé par Fou des chutes Voir le message
    Je viens de réécouter la Master Edition (2000) de ces concerts The Sound of the Trio, réunissant :
    The Sound of the Trio (Verve V6-8480)
    et
    The London House Sessions (Verve 314 531 766-2).

    Je suppose que c'est à ces enregistrements que se référait Philippe95.
    En tout cas, un bon moment à passer.
    Autre référence majeure en trio toujours avec le combo Brown Thigpen en 1965 : Verve 810 047-2 : We get requests, acheté il y a longtemps, probablement dispo maintenant sous une autre référence . Avec notamment en plage 1 un "Corcovado" de Jobim à pleurer de bonheur devant une telle complicité ...

    Sophie R.

  12. #12
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    Re : RIP Oscar Peterson

    N'est-ce pas en trio qu'il fut le plus grand ?
    Sophie R.
    C’est effectivement un accompagnateur et « chambriste » hors pair et c’est dans ce genre que se trouvent ses plus nombreux enregistrements (il faut dire qu’avec une telle réactivité d’esprit, Oscar était aisément capable de faire face à toute situation improvisée, surtout dans les tempi les plus effrénés !). Et vous avez raison de souligner qu’on le connaît surtout pour ses prestations au sein des divers trios qu’il emmena tout au long de sa carrière, notamment avec son contrebassiste et ami Ray Brown, décédé en 2002 et à qui il rend un hommage (très ému) dans le dvd du concert de Vienne 2003.

    Mais on connaît moins Peterson dans ses opus en solo, ou alors seulement pour l’aspect pyrotechnique du virtuose que l’on cite à qui mieux mieux.

    Or il fut aussi un pianiste de l’intime, tant le toucher que dans le décor, et il fut un magnifique poète dans les ballades, porté par son goût supérieur de l’harmonie (rejoignant un Bill Evans —qui l’admirait— dans une esthétique différente). C’est la raison pour laquelle je me permets de vous inviter à lire cette page simple qui mérite réinterprétation, comme toutes les pièces de « Tracks », disque exceptionnel (pardon d’insister et de creuser la même chose Tahar mais cet album reste une source inépuisable, comme un printemps dont je ne me suis jamais lassé depuis près de 30 ans que je le connais).
    En l’occurrence, la piste n° 5 : A child is born.



    On peut écouter les 30 premières secondes. ICI
    (si quelqu’un trouve un extrait plus long sur le web, merci d’indiquer lien !...)

    Et pour ceux qui voudraient y mettre les mains (ça n’est pas difficile !), la même, imprimable dans une meilleure définition graphique ici :

    http://img186.imageshack.us/img186/9...isborn1lt2.jpg

    Bonne découverte !







    Merci d'éviter de poster des images trop grandes, souvent lourdes à charger. Tout le monde n'a pas une connexion 5 étoiles
    Cfr notamment http://www.mqcd-musique-classique.co...27&postcount=1
    Phil
    Dernière modification par Philippe ; 27/12/2007 à 20h05.

  13. #13
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    Re : RIP Oscar Peterson

    Merci Raphael pour cette partition....bon, lorsque vous dites "pas difficile", ne surestimez-pas le niveau de certains impétrants

    Ceci dit, je vous rejoins sur ce que vous en dites, et je vais imprimer et travailler cela un de ces jours prochains.


  14. #14
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    Re : RIP Oscar Peterson

    Citation Envoyé par raphael Voir le message
    … porté par son goût supérieur de l’harmonie (rejoignant un Bill Evans —qui l’admirait— dans une esthétique différente).
    Moins original que Evans de ce point de vue, vous ne trouvez pas?

  15. #15
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    Re : RIP Oscar Peterson

    Fou des chutes :
    Moins original que Evans de ce point de vue, vous ne trouvez pas?
    Non ! Je dirais plutôt « différent » mais tout autant imaginatif et subtil que lui. Evans évolue sans doute dans une grammaire harmonique que je qualifierais de plus récente. C’est rythmiquement qu’ils diffèrent le plus.

    Et ces deux musiciens ont une oreille très orientée sur le timbre avec une acuité très développée dans les alliages d’intervalles, souvent très travaillés (c’est ce que j’admire chez eux). J’ai transcrit aussi quelques pièces du cd « You must believe in spring », très bel album de B. Evans histoire de voir plus en détail comment marchaient ses enchaînements, et comme Peterson, je trouve qu’il montre aussi une linéarité des voix exemplaire —ce qui est un critère de jugement à mon sens, car là où d’autres se contentent de couleurs transposées, eux donnent aussi, en plus je veux dire, du sens mélodiquement.

    Mais d’Oscar, on connaît trop le piano stride, ou ses élans de boogie-woogie (dans lesquels il excelle, certes) mais pas assez sa qualité d’harmonisateur comme dans ces deux derniers systèmes de « Dancing on the ceiling » que j’ai mis en ligne plus haut. Je dirais qu'il y a du Chopin en lui (c'est une métaphore hein! ), un mélange de simplicité, de bon sens, de finesse et de naïveté, un fond tonal ancien, parfois un peu rétro même, mais qui abouti à une indémodable efficacité rédactionnelle. Enfin, à ce que j’en dis ! .

    Mais cela m’intéresserait beaucoup d’avoir un avis plus précis et détaillé à ce sujet. Que pensez-vous par exemple de ces deux derniers systèmes de « Dancing on the ceiling » ? (et de la suite éventuellement si vous l’avez écoutée).

    Amicalement,

  16. #16
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    Re : RIP Oscar Peterson

    Citation Envoyé par raphael Voir le message
    Non ! Je dirais plutôt « différent » mais tout autant imaginatif et subtil que lui. Evans évolue sans doute dans une grammaire harmonique que je qualifierais de plus récente. C’est rythmiquement qu’ils diffèrent le plus.

    Et ces deux musiciens ont une oreille très orientée sur le timbre avec une acuité très développée dans les alliages d’intervalles, souvent très travaillés (c’est ce que j’admire chez eux). J’ai transcrit aussi quelques pièces du cd « You must believe in spring », très bel album de B. Evans histoire de voir plus en détail comment marchaient ses enchaînements, et comme Peterson, je trouve qu’il montre aussi une linéarité des voix exemplaire —ce qui est un critère de jugement à mon sens, car là où d’autres se contentent de couleurs transposées, eux donnent aussi, en plus je veux dire, du sens mélodiquement.
    Pour juger sur pièces, Autumn Leaves (de Kosma), interprété par Oscar Peterson (en 1965),


    par Bill Evans (à 5 ans près, même période),


    et en bonus, spécialement pour ignete, par Keith Jarrett
    Dernière modification par Fou des chutes ; 04/01/2008 à 02h21.

  17. #17
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    Re : RIP Oscar Peterson

    Citation Envoyé par raphael Voir le message

    Mais d’Oscar, on connaît trop le piano stride, ou ses élans de boogie-woogie (dans lesquels il excelle, certes) mais pas assez sa qualité d’harmonisateur comme dans ces deux derniers systèmes de « Dancing on the ceiling » que j’ai mis en ligne plus haut. Je dirais qu'il y a du Chopin en lui (c'est une métaphore hein! ), un mélange de simplicité, de bon sens, de finesse et de naïveté, un fond tonal ancien, parfois un peu rétro même, mais qui abouti à une indémodable efficacité rédactionnelle. Enfin, à ce que j’en dis ! .

    Mais cela m’intéresserait beaucoup d’avoir un avis plus précis et détaillé à ce sujet. Que pensez-vous par exemple de ces deux derniers systèmes de « Dancing on the ceiling » ? (et de la suite éventuellement si vous l’avez écoutée).

    Amicalement,
    Linéarité des voix, efficacité rédactionnelle, tout à fait! (Comme cela est bien dit). Pour l'avis plus précis et détaillé, je crains de n'être pas la bonne personne. Mais j'ai pris du plaisir à me battre avec la transcription de Dancing on the Ceiling, et vous m'avez vraiment donné envie d'écouter ce disque en solo. C'est également admirable ce soin que vous vous êtes donné à transcrire à l'aide de termes italiens appropriés toutes les nuances jouées par le pianiste. J'ai rarement vu de telle tentative dans les transcriptions d'improvisations par des pianistes de jazz, qui se limitent en général à noter sommairement les notes.

  18. #18
    Membre Avatar de raphael
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    Re : RIP Oscar Peterson

    Différents donc ! Je signe et persiste... Merci pour ces trois témoignages Fou des chutes !!

    Dans celui d’Evans, je trouve qu’il y en a surtout pour le magnifique Eddy Gomez (son bassiste muse), même génération que NHOP, le bassiste d’Oscar (d’ailleurs même type de virtuosité me semble t-il). Mais je ne me risquerais pas à classer ces personnalités autrement que par leur « incomparabilité ». Pour moi, l’originalité d’Evans vaut l’originalité... d’Evans, et c’est immense.

    À propos de ce cd de B. Evans que je conseille vivement à tout amateur de piano et de musique, on peut le trouver pour une somme très modique ici :
    You must believe in spring (and that’s right !!). C’est vraiment un disque de contes.

    Quant à Jarrett, autre génie immense de l’improvisation et de la parole musicale, peut-être est-il encore plus incomparable que d’autres ??

    Amicalement,

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