Bonjour et bonne année !
Le dernière fois que je me suis levé exprès pour la retransmission du concert du nouvel an, c'était par Abbado (en 1991, si ma mémoire est bonne) et j'ai réédité cet exploit cette année parce que si Prêtre est le premier chef français invité à cette occasion, il fallait que je poussasse des cocoricos !
La seule chose que je retiens de ce concert, c'est la verdeur impressionnante de ce grand monsieur. Sinon, pour ce qui est de l'appréciation proprement musicale de ce que j'ai entendu, je dirai que je suis totalement incapable de faire la différence entre un bonbon viennois et un autre bonbon viennois, parce qu'au bout du 43ème bonbon viennois, j'en étais un peu écoeuré. Ah si ! Une chose tout à fait impeccable toutefois : le Beau Danube bleu était bien à 3 temps...
Bon, blagues mises à part : si ce n'est les grands tubes straussiens (père et/ou fils, peu importe...) du genre "Sur le beau Danube bleu", la "valse de l'Empereur" ou la "marche de l'autre, là qu'y-z-applaudissent à la fin", qui font toujours plaisir à entendre une fois de temps en temps, c'est quand même kitchissiment écoeurant, le concert du nouvel an, non ?
Bizarrement, j'ai beaucoup plus apprécié le concert par Karajan en 1987 rediffusé le même jour à 23h30 (il faut dire aussi que du coup, j'étais totalement dans le gaz à c'te heure-là) mais Kathleen Battle m'a beaucoup impressionné dans la valse du Printemps. Que devient-elle ? On en entend plus du tout parler...
Pour finir, une petite question : est-ce qu'un chef peut être invité plusieurs fois (et sur quels critères ? je suppose la renommée internationale) par les Wiener à diriger leur concert du nouvel an ? Il me semble que oui car sinon, à ce rythme, il faudra racler les fonds de tiroirs... Je n'ai rien contre lui mais je vois mal, par exemple, Salonen diriger ce concert !..
Guillaume.