Jean Fournet a réalisé une très bonne version de Pelleas.
Jean Fournet a réalisé une très bonne version de Pelleas.
Je suis sûr d'avoir aussi cet enregistrement Fournet que Thierry va mettre sur SM, mais je ne le retrouve pas non plus .
En revanche, je ne connais pas sa version de Pelléas que signale Alfredo.
Je viens quand même de retrouver (en espérant pouvoir finalement tout rassembler) une orchestration de La Cathédrale engloutie par Leopold Stokowski ... Je ne l'ai pas encore réécoutée...
Jacques
<< En revanche, je ne connais pas sa version de Pelléas que signale Alfredo.>>
Camille Maurane: absolument idéal (même s'il estun soupçon moins engagé dramatiquement qu'avec Ansermet II et Spoorenberg)
Janine Micheau: un peu trop petite bourgeoise BCBG pour le rôle.
Michel Roux: Idéal lui aussi. Un des meilleurs Golaud de la discographie, bien plus en voix que dans son live avec Inghelbrecht.
Rita Gorr: magnifique!
Xavier Depraz: irréprochable... mais je préfère Vessières....
Annick Simon un peu trop féminine et pointue de timbre. Il faut une voix plus androgyne pour Yniold (Flore Wend est parfaite dans la version AnsermetI)
<< Je viens quand même de retrouver (en espérant pouvoir finalement tout rassembler) une orchestration de La Cathédrale engloutie par Leopold Stokowski ... Je ne l'ai pas encore réécoutée...>>
Bon courage!... Comme dans les avions, prévoyez par prudence un sac en plastique à portée de main au cas où l'émotion serait trop insoutenable...
Merci beaucoup, Alfredo, pour toutes ces précisions à propos de la version de Pelléas par Jean Fournet . Elle semble avoir de très sérieux atouts, en dépit des quelques réserves que vous formulez. Je vais donc faire en sorte de la découvrir à la première occasion.
Comme j'ai été un peu malade aujourd'hui (rien de grave, mais je ne fais que passer sur le forum, contrairement à mes habitudes) et que je n'ai toujours pas réécouté cette transcription par Stokowski, je me garderai donc de le faire avant d'être complètement rétabli (je prendrai quand même la pécaution que vous suggérez, au cas où... ...) .
Jacques
Loin de moi cette idée, Thierry ! Et vous seriez bien le dernier que je soupçonnerais .
Je me suis quand même demandé, une fois ou l'autre, ce que feraient de mes disques d'éventuels cambrioleurs, s'ils parvenaient à pénétrer chez moi ...
Mais réflexion faite, je ne pense pas qu'ils risquent grand choses, ces disques (à moins que lesdits cambrioleurs soient aussi amateurs de musique classique, ce qui doit être rarissime ).
Jacques
Venant de recevoir le deuxième volume de l'intégrale Jun Märkl / Orchestre National de Lyon de l'oeuvre pour orchestre de Debussy, en cours chez Naxos (j'en ai déjà parlé au post 30), je me hasarde à livrer ici quelques impressions .
J'ignore si cette entreprise, qualifiée de "très ambitieuse", fera date dans l'histoire de l'enregistrement (comme celle de Martinon, laquelle est plus que trentenaire et continue à "faire autorité"). Surtout face à une concurrence actuellement très rude, du moins au regard de chaque oeuvre prise isolément. Dans l'ensemble, et je me réfère aussi au premier volume, j'aime pourtant assez ce que Märkl et son orchestre font dans cette musique, dont ils donnent des lectures que je trouve pleines de finesse et de subtilités .
Sur ce deuxième disque, trois oeuvres en tout cas se détachent (il y a aussi Berceuse héroïque, ainsi que l'orchestration par André Caplet du célébrissime Clair de lune) et attirent plus spécialement l'attention : Pelléas et Mélisande - Symphonie, dans l'arrangement de Marius Constant, les Nocturnes, et ce qui pour moi fut une découverte, Trois Etudes orchestrées par Michael Jarrell (un compositeur contemporain suisse ).
On trouvera sans doute de plus parfaits Nocturnes ailleurs, mais ils m'ont semblé ici très bons (tempi idéaux, excellente restitution des timbres, climat envoûtant qui se dégage de l'ensemble, etc.). Ce qui n'est déjà pas si mal.
La magnifique Pelléas et Mélisande - Symphonie m'a paru plus convaincante encore sous la baguette de Märkl que sous celle d'Abbado, qui précipite par trop le tempo en plusieurs endroits. Par exemple, j'attendais Märkl au contour dans le passage orchestral - d'une beauté inouïe - qui, à l'acte III, fait suite à la fameuse "Scène de la tour" et à l'irruption de Golaud, et je l'ai trouvé quasiment irréprochable (NB : seul von Karajan, dans son enregistrement de l'opéra intégral, y est encore plus intense, mais il penche quant à lui ouvertement du côté de Wagner, ce qui n'est pas tout à fait recommandable ).
Quant aux Trois Etudes (No 9 "Pour les notes répétées", No 10 "Pour les sonorités opposées" et No 12 "Pour les accords"), leur transcription m'a semblé fort habile et assez respectueuse de la manière qu'avait Debussy d'orchestrer. Cela n'en demeure pas moins une curiosité, certes séduisante par certains côtés, mais à mon avis pas absolument indispensable ().
Au total, quand même, un disque attachant et plus qu'honorable, qui comme le précédent laisse présager une intégrale de très bonne tenue .
Jacques
Dernière modification par Jacques ; 09/02/2009 à 19h14.
Bonjour,
Un magnifique disque Debussy :
CLAUDE DEBUSSY
Marche ecossaise
Berceuse herolique
Concertebouw Orchestra / Eduard van Beinum
Danses pour harpe et orchestre *
Phia Berghout, harp
The Chamber Music Society of Amsterdam / Eduard van Beinum
Le martyre de Saint Sebastien: Fragments symphoniques
London Symphony Orchestra / Pierre Monteux
Premiere Rapsodie
Jeux (Poeme danse)
George Pieterson – clarinet
Concertgebouw Orchestra / Bernard Haitink*
*First release on CD
Decca Australian Eloquence 4768502
Je l'ai.
Il a l'avantage de regrouper des oeuvres moins connues pour ceux qui ont déjà tous les "tubes".
Le Martyre de St Sebastien dirigé par Monteux est extraordinaire.
J'aime un peu moins la version des danses pour harpes, le son est trop acidulé pour mon goût.
Une des plus belles partitions de CD à mon goût, mais d'un accès moins facile que la plupart des "tubes", et donc peu enregistrée, ce qui est bien dommage. En avoir un par Monteux est une aubaine - il ne doit pas y en avoir beaucoup d'autres, du reste, si ?
J'avais eu la chance de voir ce 'mystère' il y a longtemps, avec Ludmilla Tcherina.
Monteux n'a enregistré que la suite symphonique du Martyre (sans la fanfare)
Cette suite (arrangée par Caplet) a servi de modèle à "l'Ascension" de Messiaen.
Pour les versions intégrales avec chant, un fil a déjà été consacré, et il y en a plus que ce qu'on croit (j'indique le récitant):
Inghelbrecht (studio et live) avec André Falcon
Jacques Mercier avec Michaël Lonsdale
Tilson-Thomas avec Leslie Caron
Munch avec lui-même en récitant
Ansermet sans récitant, avec Suzanne Danco en soprano solo
Cluytens avec Vera Korène et d'autres acteurs
Ormandy avec Vera Zorina
Bernstein en anglais!
Boulez (live) avec Laurent Terzieff
J'en profite pour rappeler, à propos du Martyre de Saint Sébastien, qu'Arthur Honegger avait une immense admiration pour cette oeuvre, admettant qu'elle l'avait influencé à maints égards (eh oui !) ...
En ce qui concerne plus particulièrement la suite symphonique, il en existe de nombreuses versions plus ou moins récentes, et je n'en manque évidemment pas (). Une très bonne - bien qu'un peu oubliée - que je voudrais signaler est celle enregistrée pour Erato en 1985 par James Conlon, dirigeant l'Orchestre Philharmonique de Rotterdam.
Pour Erato aussi, l'excellente pianiste Alice Ader s'est même risquée, en 1989, à enregistrer la réduction pour piano seul de certains fragments du Martyre, par André Caplet également. En 1998, pour Pianovox, elle en a d'ailleurs fait de même avec Jeux, s'agissant de sa version pour piano seul réalisée en 1913 par Debussy lui-même. D'un grand intérêt, pareilles réductions ne sont toutefois à conseiller qu'à des auditeurs "avertis", non à ceux qui en seraient à une première approche.
Voici ces deux disques Erato :
Jacques
Dernière modification par Jacques ; 08/03/2009 à 22h32.
!!!
Oui Thierry .
Mais quand même, on ne devrait pas rire ... Pauvre martyr !
Plus sérieusement : Honegger ne se référait bien sûr, en parlant d'influence, qu'à certains de ses oratorios, surtout pas au "bolide" que vous avez mentionné (il est vrai bien peu debussyste ).
Jacques
Dernière modification par Jacques ; 08/03/2009 à 23h36.
Comme disait Prévert, "martyr c'est pourrir un peu".
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