Notre administrateur vénéré soulève un vaste problème, déjà débattu en ces lieux il y a longtemps, si je me rappelle bien.
On peut en effet avoir le coup de foudre pour un compositeur ou une oeuvre, et c'est tant mieux (je suis moi aussi sujet à cette aimable maladie, mais Schönberg n'a guère fait partie du lot...)
On peut aussi, je crois, découvrir une musique plus volontairement, parce qu'elle nous intrigue, nous intéresse pour des raisons historiques, nous résiste, parce que x ou y (un autre forumiste ou notre compositeur préféré) en dit le plus grand bien et qu'on n'entend pas pourquoi.
Un intervenant m'avait fait une réputation d'élitiste refusant au bon peuple d'aimer simplement la musique parce que j'avais dit avoir fait des "efforts" pour aimer Brahms et une bonne partie de Bartok ; ben oui... pas des efforts pénibles, mais j'ai insisté.
Donc pour Schoenberg, qui est le sujet ici : en l'absence de coup de foudre, insistez quand même !