Bien sûr seuls les initiés le savent et pensent que c'est une évidence.
Quoique les pièces de piano de Kazan (rien à voir avec son homonyme au cinéma) ou de Yamanaka soient absolument géniales.
Mais inaccessibles pour les non-professionnels et même les concertistes qui n'ont pas le niveau de Ryder.
Tout cela était sorti de ma mémoire malgré l'évidence incontournable.
Heureusement, Never let me go récemment m'y a refait penser, non que le film soit réussi mais parce que le roman d'Ishiguro est une perle (sans oublier les vestiges du passé).
Mais L'inconsolé reste irremplaçable pour un concert qui ne vient jamais, pour les descriptions des angoisses du soliste-star comme de l'apprenti névrosé, vampirisé par un père maniaque et une mère absente. Le fait est que l'on ne sait toujours pas comment se démêler de la presse, des admirateurs, des organisateurs, entre onirisme et kafka speedé-absurde.
Évitons de cultiver l'ambiguïté : L'inconsolé de Kazuo Ishiguro (1995-1997), en Anglais (mieux) The Unconsoled Editeur : Calmann-Lévy (et livre de poche)
Et.... bonne lecture !