+ Répondre à la discussion
Page 3 sur 4 PremièrePremière 1 2 3 4 DernièreDernière
Affichage des résultats 41 à 60 sur 64

Discussion: BARBER Samuel

  1. #41
    Modérateur
    Date d'inscription
    mars 2008
    Messages
    1 912
    ah excellent, merci, donc ce n'est effectivement pas du tout le même... Amusant cette homonymie
    Le phare, qui ne tient pas très droit, me laissait un doute quant au professionnalisme du peintre en question...

  2. #42
    Modérateur Avatar de lebewohl
    Date d'inscription
    octobre 2007
    Localisation
    Paris
    Messages
    9 770
    et ça, c'est pas professionnel, peut-être?



    Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.

    Montaigne

  3. #43
    Modérateur
    Date d'inscription
    mars 2008
    Messages
    1 912
    en effet ça penche un peu... je n'insisterai pas sur le sentiment curieux que suscitent en moi les tours de la cathédrale en haut à gauche

  4. #44
    Membre Avatar de Jacques
    Date d'inscription
    avril 2008
    Localisation
    Lausanne (Suisse)
    Messages
    2 782
    Il a déjà été plusieurs fois question sur ce fil, vidéos à l'appui, du Concerto pour violon et orchestre Op. 14 de Samuel Barber. Alors pardon d'y revenir ().

    Mais la beauté lyrique de cette oeuvre est telle que, si j'étais contraint de ne conserver que dix oeuvres analogues dans ma collection, tous compositeurs confondus, je l'inclurais sans hésiter dans la sélection.

    Voici ce que dit Keith Horner de cette oeuvre superbe, que Barber composa à l'âge de 29 ans, dans la brochure jointe à l'album où James Ehnes en donne, avec les concertos pour violon de Korngold et de Walton (judicieux couplage), une interprétation en tous points magnifique (un disque CBC Records sorti en 2006 que je recommande sans réserve ) :


    "Le compositeur américain Samuel Barber (1910-1981) appelait son Concerto pour violon et orchestre son «concerto da sapone» (son «concerto savon»). Et plus d'une fois il a dû souhaiter pouvoir oublier les circonstances qui ont entouré la commande de cette œuvre. Le mécène qui lui avait offert son cachet était Samuel Fels, le riche fabricant du savon Fels Naptha. M. Fels était également membre du conseil d'administration du Curtis Institute of Music. Le violoniste désigné était Iso Briselli, son fils adoptif et héritier. M. Fels avait été bien inspiré lorsqu'il s'adressa à Samuel Barber. Peu connu, le compositeur n'avait encore décroché aucune commande importante, mais sa musique avait suscité de l'intérêt l'année précédente, en 1938, lorsque Toscanini avait dirigé la création et la radiodiffusion de son Adagio pour cordes. M. Fels offrit 1000 dollars, une grosse somme pour un compositeur jeune et inconnu.

    Samuel Barber achève les deux premiers mouvements pendant l'été 1939 en Suisse. Il se trouvait au Festival de Lucerne, conçu comme étant le pendant anti-nazi de Salzbourg, avec son compagnon Gian Carlo Menotti et plusieurs musiciens de haut vol. Quelques mois plus tard, il commence le Finale à Paris. Mais par suite de l'invasion imminente de la Pologne par les nazis, tous les Américains sont encouragés à quitter l'Europe. On l'aide à obtenir un billet de passage, et Samuel Barber fait la traversée sur le Champlain. Son acompte de 500 dollars est donc dépensé. Entre-temps, Briselli a jugé que les deux premiers mouvements de l'œuvre étaient «trop simples et pas assez brillants pour un concerto». Mais lorsque Barber lui présente une esquisse de son brillant Finale, Briselli déclare qu'il est «trop difficile à jouer».

    On convoque rapidement un comité au Curtis Institute. Le choix se rabat sur un étudiant du violon assis dans la salle commune. On lui remet une esquisse au crayon d'une partie du Finale, on lui donne deux heures pour l'apprendre en lui disant de «le jouer vite» et de revenir «en tenue de soirée», prêt à l'interpréter devant quelques personnages importants. Cette exécution improvisée a lieu au studio du grand pianiste Josef Hofmann. Il y eut des bravos, on servit le thé et des biscuits, Briselli perdit ses droits sur la création et Barber finit par recevoir les 500 dollars qui lui étaient encore dus.

    D'entrée de jeu, les premiers accords déjà en disent long. Après une roulade du piano, le soliste et l'orchestre commencent ensemble, sans aucun esprit d'affrontement, car le soliste n'est pas un héros qui jouerait contre l'orchestre. L'accord est en sol majeur; le concerto tout entier est ancré dans la tonalité. Le violon continue sur une mélodie merveilleusement lyrique; quant au contraste dynamique, on le trouvera plus tard dans le mouvement, mais l'impression générale qui s'en dégage est un sentiment de calme. L'Andante ouvre sur une autre mélodie superbe et chaleureuse, jouée cette fois par le hautbois. Barber laisse au hautbois, puis aux cordes et au cor, le soin d'en tracer les contours avant de réintroduire le violon solo. Même là, le soliste présente une musique différente, plus rhapsodique, quitte à s'attarder sur le thème principal plus tard, joué sur la corde inférieure de sol. Le Finale est, pour le soliste, un véritable tour de force, persistant, excitant et viscéral, avec des triolets en succession rapide. Ses harmonies ont un côté cinglant, qui est moins évident dans les harmonies plus douces des deux premiers mouvements. C'est Albert Spalding qui est choisi pour interpréter l'œuvre lors de sa création. «Il n'est pas un Heifetz - mais nous allons voir», avait dit Barber. Après la création à Philadelphie en 1941, la critique tout comme le public acclament le concerto. Mais peu de violonistes jouent celui-ci. Ce n'est qu'après l'avènement du disque compact que les violonistes s'attaqueront plus souvent à cette œuvre, qui est devenue aujourd'hui l'un des concertos pour violon les plus joués."


    Voici donc quand même, sur des vidéos YouTube, cette fois-ci les trois mouvements de ce concerto (et pas seulement le premier, que j'ai déjà montré), par Gil Shaham et le LSO dirigés par André Previn :

    [/URL]

    [/URL]

    [/URL]


    Jacques

  5. #45
    - Avatar de mah70
    Date d'inscription
    novembre 2007
    Localisation
    Saint-Julien-Molin-Molette
    Messages
    6 272
    Le montage pour le 3e mouvement me semble un peu abscons mais il me fait penser à mes vacances: c'est filmé dans le BART (Bay Area Rapid Transit), le train de banlieue de San Francisco. Un hommage à la communauté gay?

    La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)

  6. #46
    Membre Avatar de Jacques
    Date d'inscription
    avril 2008
    Localisation
    Lausanne (Suisse)
    Messages
    2 782
    Citation Envoyé par mah70 Voir le message
    Le montage pour le 3e mouvement me semble un peu abscons mais il me fait penser à mes vacances: c'est filmé dans le BART (Bay Area Rapid Transit), le train de banlieue de San Francisco. Un hommage à la communauté gay?
    Pour le train, je ne savais pas qu'il était à San Francisco. Il est vrai que je n'ai jamais visité cette ville (sauf par l'intermédiaire de photos, ou alors de films comme le célèbre "Vertigo" de Hitchcock ), n'ayant parcouru, aux Etats-Unis, que certaines régions de la côte est.

    Quant à un éventuel "hommage à la communauté gay" que pourraient constituer les bizarres séquences filmées accompagnant le troisième mouvement du Concerto pour violon de Barber, j'en doute fort, personnellement (c'est la vitesse que m'évoque de prime abord cette vidéo). Mais je pense qu'on ne peut l'exclure totalement quand même...

    Car je viens de voir que des sites ou des blogs comme celui-ci (qui traite de Barber mais aussi de Copland, notamment) abordaient sans détours la question de l'homosexualité de divers compositeurs, contrairement à ce que font presque toutes les brochures jointes aux disques où sont enregistrées leurs oeuvres.

    Mais qu'importe, après tout ?

    Jacques


  7. #47
    - Avatar de mah70
    Date d'inscription
    novembre 2007
    Localisation
    Saint-Julien-Molin-Molette
    Messages
    6 272
    Bonjour.
    Citation Envoyé par Jacques Voir le message
    Car je viens de voir que des sites ou des blogs comme celui-ci (qui traite de Barber mais aussi de Copland, notamment) abordaient sans détours la question de l'homosexualité de divers compositeurs, contrairement à ce que font presque toutes les brochures jointes aux disques où sont enregistrées leurs oeuvres.
    De manière assez amusante, en effet, les livrets de disques sont généralement particulièrement frileux sur cet aspect. Il a pourtant eu des répercussions sur les œuvres mêmes: c'est Menotti qui a écrit le livret du Vanessa de Barber. Et il y eût du tirage entre Barber et Menotti lorsque le jeune Thomas Schippers, après avoir dirigé les œuvres du premier, se mit en ménage avec le second... Raisons sans doute pour laquelle le livret du second opéra de Barber, Anthony and Cleopatra, n'est pas de Menotti - mais il a quand même été créé par Schippers.

    Si vous visitez San Francisco (charmante cité), n'oubliez pas de passer par le quartier de Castro. Vous y verrez un peu partout



    des drapeaux arc-en-ciel: la communauté homosexuelle des Etats-Unis a de long temps trouvé là un endroit de tolérance. Tolérance sans ostentation d'ailleurs puisque je ne m'y suis jamais fait draguer

    La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)

  8. #48
    Modérateur
    Date d'inscription
    mars 2008
    Messages
    1 912
    J'ai été surpris de constater que les livrets anglais (BMS particulièrement) traitaient naturellement des compagnons des compositeurs (à propos d'un disque Arnold Cooke).
    En ce qui concerne Barber, le fait qu'il vivait avec Menotti était à la fois publique (voir la série de photos pour Life portraiturant l'heureux couple) et complètement occulté, ce qui est étrange pour l'amérique des années 50. Pour Schippers il ne fallait rien dire, il venait de se marier avec une riche héritière au moment où il semble avoir changé de partenaire. J'ai tendance à penser que les rapports de couples étaient beaucoup plus relâchés qu'il n'y paraît rétrospectivement à Capricorn, et qu'on y vivait beaucoup en trio. La présence de Charles Turner comme co-habitant de la maison principale est assez intrigante, de même la construction du pavillon pour Manfred Ibel (le flûtiste allemand) bien avant que Schippers ne vienne perturber le jeu de quilles.
    L'idée d'écrire un opéra sur Antoine et Cleopatre émanait en fait de Schippers, et c'est pour lui (la création du Nouveau Met avec Schippers en directeur d'orchestre) que l'opéra a été écrit. Ensuite Zefferelli est venu se mêler à l'affaire, exigeant de rédiger lui-même le découpage du texte. Le livret est donc de Shakespeare.
    Menotti avouait rétrospectivement avoir été assez blessé que Barber ne lui ait pas demandé de s'en charger. Mais il y avait d'autres obstacles que la versatilité de Tom en jeu: pour Vanessa, Barber avait dû attendre des mois que Menotti trouve le temps de continuer après l'acte I (il avait ses propres opéras en chantier) au point de composer parfois de la musique par avance pour la suite.
    Par ailleurs après l'échec d'Antoine et Cleopatre dans sa version originale (échec décidé par la presse car la première avait été triomphale auprès du public qui pourtant n'entendait pas grand chose à cause du manque de réflecteurs du décor de Zefferelli et de divers incidents techniques comme la pyramide où Léontyne Price était restée enfermée, obligeant les techniciens à baisser le rideau pour la libérer) c'est à Menotti dont il était séparé que Barber demanda de réviser le livret -avec d'importantes modifications, suppression du prologue, mise en place du choeur pour commenter l'action, suppression du banquet et du ballet final du premier acte, suppression de 4 personnages secondaires-.
    La version révisée, après une première à Julliard a été crée au festival des deux mondes de Spoleto (en Italie, festival créé par Menotti qui déposa les cendres de Schippers dans une niche de la cathédrale de Spoletto). Je me souviens très bien de Menotti assistant à la première parisienne au théâtre des Champs-Elysées à côté du fauteuil vide au centre du premier balcon que Barber n'avait pu occuper, car il était déjà alité dans la phase terminale de son cancer. La rupture entre Menotti et Barber était moins définitive qu'on aurait pu croire; Menotti a d'ailleurs été désigné comme l'exécuteur testamentaire de Barber, même si ce dernier semble avoir passé ses dernières années avec son majordome Valentin Herrand à qui on doit l'intérêt de Barber pour les poèmes de Neruda utilisés dans sa dernière grande oeuvre The Lovers.
    Mais tout ça ne nous regarde pas

  9. #49
    Membre Avatar de Jacques
    Date d'inscription
    avril 2008
    Localisation
    Lausanne (Suisse)
    Messages
    2 782
    Citation Envoyé par mah70 Voir le message
    De manière assez amusante, en effet, les livrets de disques sont généralement particulièrement frileux sur cet aspect.
    Bonjour Mah70 et Fred Audin . Et merci pour toutes les infos et précisions fournies.

    Si ma mémoire est bonne, aucun des livrets de mes disques avec, par exemple, des oeuvres de Poulenc ou de Britten (pour ne citer qu'eux) n'aborde de manière directe cet aspect de la personnalité du compositeur concerné. S'ils en parlent, ce n'est qu' "entre les lignes" et très fugitivement. Pour en savoir plus à ce sujet, ce sont donc les livres (biographies approfondies, etc.) qui nous renseignent au premier chef.

    Je crois quand même me souvenir d'une brochure jointe à un album Naxos (mais je ne peux préciser lequel, ne le retrouvant plus) consacré à des oeuvres de Szymanowski qui révèle sur la vie privée de ce dernier et son orientation "gay" des détails qui, lorsque je les ai découverts, me parurent très téméraires, voire même un peu "dérangeants". Il n'en demeure pas moins que ce compositeur a écrit, dit-on, un petit livre (une sorte de fiction poétique) très explicite à cet égard, mais qu'il n'osa jamais publier et dont le manuscrit fut détruit lors des bombardements de Varsovie par les nazis en septembre 1939.

    Jacques

  10. #50
    Membre
    Date d'inscription
    juillet 2011
    Messages
    5
    Merci Fred pour cette "répercussion" !

    Et, puisque c'est le sujet de ce post, j'ai évidemment traité dans ce livre de l'homosexualité de Barber et de sa vie sentimentale pour le moins agitée...

    Citation Envoyé par Fred Audin Voir le message
    je répercute, pour info, puisque j'ai reçu par mail l'annonce de la parution de



    de Pierre Brévignon, auteur des messages qui précèdent



    accompagné du bon de commande



    le disque est extrait du coffret WHRA présenté plus haut, dont Pierre Brévignon a également rédigé la notice.

  11. #51
    Modérateur
    Date d'inscription
    mars 2008
    Messages
    1 912
    Citation Envoyé par brvpierre Voir le message
    Et, puisque c'est le sujet de ce post, j'ai évidemment traité dans ce livre de l'homosexualité de Barber et de sa vie sentimentale pour le moins agitée...
    Tant mieux, car on ne peut pas dire que le sujet soit vraiment traité chez Barbara Heyman qui sur certains sujets s'en remet un peu facilement aux critiques et commentaires d'époque (Antoine et Cleopatre notamment). Cela dit la plupart des partenaires étant encore vivants ou ayant des héritiers qui veillent au grain, le sujet n'est pas des plus faciles à évoquer.

  12. #52
    Modérateur Avatar de lebewohl
    Date d'inscription
    octobre 2007
    Localisation
    Paris
    Messages
    9 770
    Je recommanderais volontiers la lecture de la page de discussion de la page Wikipedia française sur Poulenc ; c'est un peu surréaliste, dans le genre...

    (bon je ne devrais pas utiliser "surréaliste" en cette acception ; je me repens...)
    Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.

    Montaigne

  13. #53
    - Avatar de mah70
    Date d'inscription
    novembre 2007
    Localisation
    Saint-Julien-Molin-Molette
    Messages
    6 272
    Hors musique, il existe une très sérieuse et très fouillée encyclopédie biographique des gens de cinéma, la Film Encyclopedia d'Ephraïm Katz (je la recommande aux amateurs). Dans certains cas, toutefois, il faut traduire le vocabulaire employé. Par exemple, on apprend que Jean Cocteau est devenu un "lifelong friend" de Jean Marais... Indeed

    La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)

  14. #54
    Modérateur Avatar de lebewohl
    Date d'inscription
    octobre 2007
    Localisation
    Paris
    Messages
    9 770
    Cette expression est devenue standard, non? c'est même le titre d'un film, je crois.

    (ah non c'était "longtime companion")
    Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.

    Montaigne

  15. #55
    Modérateur
    Date d'inscription
    mars 2008
    Messages
    1 912
    Nouvelle d'une importance bouleversante (pour moi en tout cas, c'est Noël n'est-ce pas?) la Library of Congress a mis en ligne les scans de (presque) tout le cahier des manuscrits de jeunesse de Barber 1917-1927
    Ceux que ça intéresse peuvent faire un tour à cette adresse
    http://lcweb2.loc.gov/diglib/ihas-na...tactsheet.html
    Exemple
    Dernière modification par sud273 ; 24/12/2011 à 14h57.

  16. #56
    Modérateur
    Date d'inscription
    mars 2008
    Messages
    1 912
    je transmets pour info et pour ceux qui voudraient avoir le frisson de la scène

    Vanessa Herblay
    L'Association Capricorn est heureuse de vous annoncer que, pour sa nouvelle production lyrique, le Théâtre-Opéra d'Herblay (95) vous invite à découvrir Vanessa de Samuel Barber (prix Pulitzer 1958), qui connaîtra à cette occasion sa première création scénique en Île-de-France. Avant d'être reprise en 2013 par l'Opéra de Metz, cette production sera donnée à Herblay les 20, 22 et 26 mai 2012.

    Autour de l'Orchestre-Atelier OstinatO emmené par le chef Jean-Luc Tingaud, Yun Jung Choi (de l'Atelier lyrique de l'Opéra de Paris), Diana Axentii (finaliste du Concours Reine-Elisabeth en 2004), Hélène Delavault (la Carmen de Peter Brook) et Thorbjorn Gulbrandsoy (récemment acclamé en Pelléas au Sadler's Wells de Londres) donnent voix et corps aux quatres protagonistes de l'opéra de Barber, dans une mise en scène signée Bérénice Collet (à qui l'on doit entre autres The Little Sweep de Britten au Théâtre des Champs-Elysées et Le Verfügbar aux enfers de Germaine Tillion au Châtelet).

    Pour plus de détails, le programme est consultable en ligne : http://fr.calameo.com/read/000419223a4de1b048fed.

    Bien cordialement,

    Pierre Brévignon
    Association Capricorn
    www.samuelbarber.fr

    ps : une précision qui a son importance : Herblay se trouve à 20 mn de Paris depuis la Gare Saint-Lazare (1 train toutes les demi-heures jusqu'à minuit), et le Théâtre-Opéra est accessible à 5 mn à pied de la gare !

  17. #57
    Co-Administrateur
    Date d'inscription
    octobre 2007
    Messages
    1 056
    Je profite honteusement de ce fil pour m'étonner, après m'être procuré le disque Naxos "Barber conducts Barber", qu'il ait détruit le manuscrit de sa seconde symphonie, ignorant heureusement que des copies existaient en Grande-Bretagne, si je me rappelle bien la notice du CD.
    Après écoute, je ne comprends pas du tout pourquoi : c'est une oeuvre splendide !
    Les barberologues ont-ils une explication ? Je les en remercie d'avance !

    Musicalement,
    l'obsédé-des-incunables

  18. #58
    Membre Avatar de Jacques
    Date d'inscription
    avril 2008
    Localisation
    Lausanne (Suisse)
    Messages
    2 782
    N'étant pas un spécialiste de Samuel Barber, je ne peux malheureusement pas fournir l'explication souhaitée.

    En attendant, voici à toutes fins utiles les vidéos qui, sur YouTube, permettent d'entendre cette Deuxième Symphonie (1947) dans sa version enregistrée pour Naxos par le Royal Scottish National Orchestra dirigé par Marin Alsop :


    [/URL]

    [/URL]


    Jacques

  19. #59
    Membre Avatar de Claude Torres
    Date d'inscription
    octobre 2007
    Localisation
    MONTPELLIER
    Messages
    1 515
    Citation Envoyé par co2monamour Voir le message
    Je profite honteusement de ce fil pour m'étonner, après m'être procuré le disque Naxos "Barber conducts Barber", qu'il ait détruit le manuscrit de sa seconde symphonie, ignorant heureusement que des copies existaient en Grande-Bretagne, si je me rappelle bien la notice du CD.
    Après écoute, je ne comprends pas du tout pourquoi : c'est une oeuvre splendide !
    Les barberologues ont-ils une explication ? Je les en remercie d'avance !

    Musicalement,
    l'obsédé-des-incunables

    Voir le texte page http://www.americancomposers.org/notes20000227.htm

    Il a composé Night Flight, for orchestra, Op. 19a (revision of 2nd mvt. of Symphony No.2) après la parution du roman de Saint-Exupéry

    Claude Torres
    Dernière modification par Claude Torres ; 18/06/2012 à 14h00.

  20. #60
    Co-Administrateur
    Date d'inscription
    octobre 2007
    Messages
    1 056
    Merci beaucoup Claude, c'est fort instructif. Et ça montre que je suis bien meilleur public que S. Barber et que l'auteur de ce papier, même si, en effet, il n'y a pas de commune mesure entre cette symphonie et la 7ème de Chostakovitch quant à la dimension épique ou tragique.

    Musicalement,
    l'obsédé-des-incunables

+ Répondre à la discussion
Page 3 sur 4 PremièrePremière 1 2 3 4 DernièreDernière

Informations de la discussion

Utilisateur(s) sur cette discussion

Il y a actuellement 1 utilisateur(s) naviguant sur cette discussion. (0 utilisateur(s) et 1 invité(s))

     

Règles de messages

  • Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
  • Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
  • Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
  • Vous ne pouvez pas modifier vos messages