La musique classique s'est développée en Russie surtout pendant la période romantique et moderne. Elle eut pour soutien la création de conservatoires (1859) et la production d'interprètes de renommée internationale tels David Oïstrakh (violon), Mstislav Rostropovitch (violoncelle), Sergueï Rachmaninov, Alexandre Scriabine, Vladimir Horowitz, Sviatoslav Richter (piano) et les chanteurs Galina Vichnevskaïa et Fédor Chaliapine.
Période romantique et moderne[modifier]
Toutes les formes y furent abordées (musique de chambre, concerto, symphonie, opéra) avec une prédilection pour la musique de piano et le ballet. On y recense les compositeurs majeurs suivants :
Rachmaninov
Mili Balakirev
Alexandre Borodine
César Cui
Alexandre Glazounov
Mikhaïl Glinka
Anatoli Liadov
Modeste Moussorgski
Sergueï Rachmaninov
Nikolaï Rimski-Korsakov
Anton Rubinstein
Alexandre Scriabine
Igor Stravinski
Sergueï Taneïev
Piotr Ilitch Tchaïkovski
Franz Liszt (Liszt Ferenc en hongrois) est un compositeur, transcripteur et pianiste virtuose hongrois (Empire d'Autriche), né à Doborján (all. Raiding, aujourd’hui en Autriche) le 22 octobre 1811 et mort à Bayreuth (Allemagne) le 31 juillet 1886.
Liszt est le père de la technique pianistique moderne et du récital. Avec lui naissent l’impressionnisme au piano, le piano orchestral — Mazeppa, la quatrième étude d’exécution transcendante — et le piano littéraire — les Années de pèlerinage. Innovateur et promoteur de la « musique de l'avenir » Liszt influença et soutint plusieurs figures majeures du XIXe siècle musical : Richard Wagner, Hector Berlioz, Camille Saint-Saëns, Bedrich Smetana, Edvard Grieg et Alexandre Borodine. Aussi féconde que diverse, son œuvre a inspiré plusieurs courants majeurs de la musique moderne, qu'il s'agisse de l'impressionnisme, de la renaissance du folklore, de la musique de film ou du dodécaphonisme sériel.
Il exista en Russie de la musique avant Glinka (1804-1857), mais on peut affirmer que c'est avec ce compositeur que la musique russe rejoignit sur un pied d'égalité la musique européenne dite savante. Pendant des siècles, la Russie demeura à l'écart de l'évolution de la musique européenne, qu'elle ignora tout d'abord, pour ensuite, à partir du XVIIIe siècle et des réformes de Pierre le Grand, se borner à l'imiter tant bien que mal. Cela malgré l'importance en Russie, durant toute cette période, de la liturgie orthodoxe et des chants d'église, et l'existence dans ce pays d'un folklore et de chants populaires d'une richesse et d'une originalité sans égales d'une part, étroitement reliés aux manifestations de la vie sociale (comme le mariage) d'autre part.
À cette situation, des raisons d'ordre essentiellement religieux, politique et social. Alors qu'en Occident, à partir du XIIe siècle, la polyphonie prenait son essor tout en se confondant pour commencer avec le domaine religieux, la Russie, évangélisée depuis la fin du Xe siècle avec comme premier berceau culturel et religieux la ville de Kiev, héritait en matière de musique d'église de la tradition byzantine, avec entre autres conséquences importantes l'interdiction à l'office de tous les instruments de musique, y compris l'orgue, et le refus de la polyphonie, qui ne devait apparaître que vers le milieu du XVIe siècle.
** Jusqu'au XVIIe siècle également, l'influence du facteur religieux réduisit pratiquement à néant toute musique « savante », profane ou non, ce qui n'était pas le cas dans la Pologne voisine par exemple.
** La situation commença à évoluer dans le dernier quart du XVIIe siècle. On vit alors apparaître une musique religieuse savante : chants strophiques plus ou moins calqués sur des modèles polonais ou ukrainiens, et intitulés kantys. En 1675, l'Ukrainien Nicolai Dilezki fit paraître une Grammaire musicale. En 1672 fut fondé le théâtre de la Cour de Moscou (il devait fermer provisoirement ses portes dès 1676), et monté le premier spectacle théâtral réalisé en Russie.
** On peut distinguer durant le siècle et demi qui suivit, c'est-à-dire jusqu'au début du XIXe, quatre grandes périodes. Avant Pierre le Grand, la musique savante ne se développa en Russie que de façon désordonnée et embryonnaire. Avec Pierre le Grand, qui régna de 1682 à 1725, on assista pour la première fois, en musique comme en d'autres domaines, à une tentative délibérée pour copier l'Occident, mais, en musique, la structure sociale du pays n'était pas apte à répondre à la volonté du pouvoir politique : il manquait le public. Au XVIIIe siècle, jusqu'à la fin du règne de Catherine II (1796), la Russie vécut musicalement à l'heure italienne : on y joua de la musique italienne ou d'inspiration italienne, on importa des compositeurs italiens, les rares compositeurs russes écrivirent de la musique italienne. Avec l'époque révolutionnaire et napoléonienne enfin, la vie musicale à Saint-Pétersbourg et Moscou commença à ne plus rien avoir à envier à celles de Berlin, Vienne, Londres ou Paris, et on assista à un début de prise de conscience nationale : le terrain était prêt pour Glinka et ses successeurs.Quant à Tchaïkovski, il s’écria en 1888 : «Il y a beaucoup d’œuvres symphoniques russes écrites et l’on peut dire qu’il existe une véritable école symphonique russe. Eh bien, toute cette école tient dans la « Kamarinskaïa » comme le futur chêne est contenu dans le gland La Kamarinskaia établit le principe de la paraphrase et de la variation des thèmes ,opposé au développement de la symphonie germanique

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