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Discussion: L'influence de l'Occident sur la musique russe

  1. #1
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    L'influence de l'Occident sur la musique russe

    La musique classique s'est développée en Russie surtout pendant la période romantique et moderne. Elle eut pour soutien la création de conservatoires (1859) et la production d'interprètes de renommée internationale tels David Oïstrakh (violon), Mstislav Rostropovitch (violoncelle), Sergueï Rachmaninov, Alexandre Scriabine, Vladimir Horowitz, Sviatoslav Richter (piano) et les chanteurs Galina Vichnevskaïa et Fédor Chaliapine.
    Période romantique et moderne[modifier]
    Toutes les formes y furent abordées (musique de chambre, concerto, symphonie, opéra) avec une prédilection pour la musique de piano et le ballet. On y recense les compositeurs majeurs suivants :


    Rachmaninov
    Mili Balakirev
    Alexandre Borodine
    César Cui
    Alexandre Glazounov
    Mikhaïl Glinka
    Anatoli Liadov
    Modeste Moussorgski
    Sergueï Rachmaninov
    Nikolaï Rimski-Korsakov
    Anton Rubinstein
    Alexandre Scriabine
    Igor Stravinski
    Sergueï Taneïev
    Piotr Ilitch Tchaïkovski
    Franz Liszt (Liszt Ferenc en hongrois) est un compositeur, transcripteur et pianiste virtuose hongrois (Empire d'Autriche), né à Doborján (all. Raiding, aujourd’hui en Autriche) le 22 octobre 1811 et mort à Bayreuth (Allemagne) le 31 juillet 1886.
    Liszt est le père de la technique pianistique moderne et du récital. Avec lui naissent l’impressionnisme au piano, le piano orchestral — Mazeppa, la quatrième étude d’exécution transcendante — et le piano littéraire — les Années de pèlerinage. Innovateur et promoteur de la « musique de l'avenir » Liszt influença et soutint plusieurs figures majeures du XIXe siècle musical : Richard Wagner, Hector Berlioz, Camille Saint-Saëns, Bedrich Smetana, Edvard Grieg et Alexandre Borodine. Aussi féconde que diverse, son œuvre a inspiré plusieurs courants majeurs de la musique moderne, qu'il s'agisse de l'impressionnisme, de la renaissance du folklore, de la musique de film ou du dodécaphonisme sériel.
    Il exista en Russie de la musique avant Glinka (1804-1857), mais on peut affirmer que c'est avec ce compositeur que la musique russe rejoignit sur un pied d'égalité la musique européenne dite savante. Pendant des siècles, la Russie demeura à l'écart de l'évolution de la musique européenne, qu'elle ignora tout d'abord, pour ensuite, à partir du XVIIIe siècle et des réformes de Pierre le Grand, se borner à l'imiter tant bien que mal. Cela malgré l'importance en Russie, durant toute cette période, de la liturgie orthodoxe et des chants d'église, et l'existence dans ce pays d'un folklore et de chants populaires d'une richesse et d'une originalité sans égales d'une part, étroitement reliés aux manifestations de la vie sociale (comme le mariage) d'autre part.

    À cette situation, des raisons d'ordre essentiellement religieux, politique et social. Alors qu'en Occident, à partir du XIIe siècle, la polyphonie prenait son essor tout en se confondant pour commencer avec le domaine religieux, la Russie, évangélisée depuis la fin du Xe siècle avec comme premier berceau culturel et religieux la ville de Kiev, héritait en matière de musique d'église de la tradition byzantine, avec entre autres conséquences importantes l'interdiction à l'office de tous les instruments de musique, y compris l'orgue, et le refus de la polyphonie, qui ne devait apparaître que vers le milieu du XVIe siècle.
    ** Jusqu'au XVIIe siècle également, l'influence du facteur religieux réduisit pratiquement à néant toute musique « savante », profane ou non, ce qui n'était pas le cas dans la Pologne voisine par exemple.
    ** La situation commença à évoluer dans le dernier quart du XVIIe siècle. On vit alors apparaître une musique religieuse savante : chants strophiques plus ou moins calqués sur des modèles polonais ou ukrainiens, et intitulés kantys. En 1675, l'Ukrainien Nicolai Dilezki fit paraître une Grammaire musicale. En 1672 fut fondé le théâtre de la Cour de Moscou (il devait fermer provisoirement ses portes dès 1676), et monté le premier spectacle théâtral réalisé en Russie.
    ** On peut distinguer durant le siècle et demi qui suivit, c'est-à-dire jusqu'au début du XIXe, quatre grandes périodes. Avant Pierre le Grand, la musique savante ne se développa en Russie que de façon désordonnée et embryonnaire. Avec Pierre le Grand, qui régna de 1682 à 1725, on assista pour la première fois, en musique comme en d'autres domaines, à une tentative délibérée pour copier l'Occident, mais, en musique, la structure sociale du pays n'était pas apte à répondre à la volonté du pouvoir politique : il manquait le public. Au XVIIIe siècle, jusqu'à la fin du règne de Catherine II (1796), la Russie vécut musicalement à l'heure italienne : on y joua de la musique italienne ou d'inspiration italienne, on importa des compositeurs italiens, les rares compositeurs russes écrivirent de la musique italienne. Avec l'époque révolutionnaire et napoléonienne enfin, la vie musicale à Saint-Pétersbourg et Moscou commença à ne plus rien avoir à envier à celles de Berlin, Vienne, Londres ou Paris, et on assista à un début de prise de conscience nationale : le terrain était prêt pour Glinka et ses successeurs.Quant à Tchaïkovski, il s’écria en 1888 : «Il y a beaucoup d’œuvres symphoniques russes écrites et l’on peut dire qu’il existe une véritable école symphonique russe. Eh bien, toute cette école tient dans la « Kamarinskaïa » comme le futur chêne est contenu dans le gland La Kamarinskaia établit le principe de la paraphrase et de la variation des thèmes ,opposé au développement de la symphonie germanique

  2. #2
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    Oeuvres de Glinka
    Opéras
    Une vie pour le tsar*
    Rouslan et Ludmila*
    Romances et mélodies
    Ma harpe
    L’Alouette
    la Ronde de nuit
    les Adieux à Saint-Pétersbourg
    Le Doute
    Où donc est notre rose
    Variation sur un thème de Mozart
    Romance
    Musique de chambre
    Trio pathétique
    Trio pathétique en ré mineur (clarinette, basson et piano)
    Fantaisies pittoresques
    Quatuor en ré majeur
    Quatuor en fa majeur
    Romance pour Violon, violoncelle et Harpe
    Variations pour harpe et piano sur un motif de Mozart
    Sérénade sur des thèmes d'''Anna Bolena''
    Trio Pathétique en ré mineur (deux orchestrations du compositeur: violon, violoncelle et piano ou clarinette, basson et piano
    Sonate pour alto et piano (1828; inachevée par le compositeur, deuxième mouvement par Vadim Borissovski en 1932)
    Grand sextuor en mi bémol majeur pour piano et quintette à cordes
    Divertissement brillant sur les thèmes de La sonnambula de Bellini pour
    quintette avec piano et contrebasse
    Œuvres symphoniques
    Capriccio brillante sur la théme de Jota aragonaise, aussi connu comme Ouverture espagnole No.1*
    Souvenir d'une nuit d'été à Madrid, également appelée Ouverture espagnole No.2*
    Kamarinskaïa*
    Symphonie sur deux thèmes russes (achevée par Vissarion Chebaline)
    Valse-fantaisie (1839, deuxième version 1856)




    Dernière modification par Jonathan ; 04/11/2011 à 11h42.

  3. #3
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    Le Groupe des Cinq (russe : Могучая кучка, c'est-à-dire « puissant petit groupe » expression de Vladimir Stassov en 1867) désigne un groupe de musiciens russes, romantiques, actifs à l'époque de l'abolition du servage par Alexandre II en 1861.
    Réunis autour de leur fondateur, Mili Balakirev (1837-1910), les autres membres étaient :
    Nikolaï Rimski-Korsakov (1844-1908)
    Alexandre Borodine (1833-1887)
    Modeste Moussorgski (1839-1881)
    César Cui (1835-1918)
    Le groupe prônait une musique spécifiquement nationale basée avant tout sur les traditions populaires russes et détachée des standards occidentaux. En un sens, ils représentaient le mouvement romantique nationaliste russe, poursuivant les mêmes objectifs que le cercle d'Abramtsevo et le Renouveau russe dans le domaine des beaux-arts et de l'architecture.
    Les membres du groupe, tous autodidactes, se basèrent sur l'idéal de Glinka (1804-1857), considéré par beaucoup comme le fondateur de l'école musicale russe avec Alexandre Dargomyzsky. La rédaction du manifeste fut confiée à César Cui.
    Rimski-Korsakov reste le membre le plus influent et le plus connu du groupe, et orchestre plusieurs œuvres d'autres membres après leur mort. Il en formera les successeurs (Glazounov, Prokofiev, ou Stravinski) via son poste de professeur au Conservatoire de Saint-Pétersbourg.

  4. #4
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    Nikolaï Andreïevitch Rimski-Korsakov (en russe : Николай Андреевич Римский-Корсаков, ISO 9 : Nikolaj Andreevič Rimskij-Korsakov), né le 18 mars 1844 à Tikhvine et mort le 21 juin 1908 à Lioubensk, est un compositeur russe. Il fut, avec Tchaïkovski, l'un des plus grands compositeurs russes de la seconde moitié du xixe siècle. Il fit partie des cinq compositeurs appelés à créer « le Groupe des Cinq ». Il fut également professeur de musique, d'harmonie et d'orchestration au Conservatoire de Saint-Pétersbourg.
    Il est particulièrement connu et apprécié pour sa tendance à utiliser des thèmes extraits du folklore populaire ou des contes, ainsi que pour ses remarquables talents en orchestration, qui lui valent souvent le titre de « magicien de l'orchestre »Il eut une influence importante sur la plupart des compositeurs russes, mais aussi étrangers, de la fin du xixe siècle au début du xxe siècle.*
    Œuvres principales
    Opéras
    La Jeune Fille de Pskov (Pskovitianka ; russe : Псковитянка) sur un livret de Rimski-Korsakov, d'après le drame de Lev Mey ; créé au Théâtre Mariinsky le 13 janvier 1873 ;
    Nuit de mai (Maïskaia Notch; russe : Майская ночь) sur un livret de Rimski-Korsakov, d'après Gogol ; créé au Théâtre Mariinsky le 21 janvier 1880 ;
    La Demoiselle des neiges (Sniegourotchka; russe : Снегурочка) (1880-1881) (livret de Rimski-Korsakov, d'après Ostrovsky) ; créé le 10 février 1882 ;
    Mlada (Млада) (1889-1890) (Livret de Rimski-Korsakov, d'après Guedeonov et Krylov) ; créé le 1er novembre 1892 ;
    La Nuit de Noël (Notch pered Rojdestvom; russe : Ночь перед Рождеством) (1895) (livret de Rimski-Korsakov, d'après Gogol) ; créé le 10 décembre 1895 ;
    Sadko (russe : Садко) (1896) (Livret de Rimski-Korsakov, d'après les bylines et légendes populaires) ; créé le 7 janvier 1898 ;
    Mozart et Salieri (Motsart i Salieri ; russe : Моцарт и Сальери) (1897) (Livret de Rimski-Korsakov, d'après Pouchkine) ; créé le 7 décembre 1898 ;
    La Fiancée du tsar (Tsarskaïa nevesta) (Царская невеста) (1898) (livret de Rimski-Korsakov, d'après Lev Mey) ; créé le 3 novembre 1899 ;
    Le Conte du tsar Saltan (Skazka o tsare Saltane; russe : Сказка о царе Салтане) (1899-1900), (Livret de V.I. Bielsky, d'après Pouchkine) ; créé le 3 novembre 1900 ;
    Servilia, opéra en cinq actes d’après le drame de Mey (1902) ; créé le 14 octobre 1902 ;
    Kachtcheï l'immortel (russe : Кащей Бессмертный) Opéra en trois tableaux(1901-1902) ; créé le 25 décembre 1902 ;
    Pan Voyevoda, opéra en trois actes, op. 59 (1904) ; créé le 16 octobre 1904 ;
    La Légende de la ville invisible de Kitège et de la demoiselle Fevronia (russe : Сказание о невидимом граде Китеже и деве Февронии) (1904) ; créé le 20 février 1907 ;
    Le Coq d'or (russe : Золотой Петушок) (1906-1907) (d'après Pouchkine) ; créé le 7 octobre 1909.
    Œuvres orchestrales et concertantes
    Symphonie no 1 en mi mineur, op. 1 (1861-65, rév.1884 – 28’)
    Ouverture sur trois thèmes russes, op. 28 (1866, rév.1879/80 – 12’)
    Sadko poème symphonique, op. 5 (1867, rév.1869/92 – 11’)
    Fantaisie sur des thèmes serbes, op. 6 (1867, rév.1886/87 – 7')
    Symphonie no 2 "Antar", op. 9 (1868, rév.1875/97 – 28’)
    Symphonie no 3 en ut majeur, op. 32 (1866-73, rév.1886 – 37’)
    Concerto pour trombone et musique militaire (1877 – 11’)
    Variations pour hautbois et musique militaire (1877 – 10')
    Concertstück pour clarinette et musique militaire (1878 – 8’30)
    Skazka (Conte de Fée), op. 29 (1879-80 – 17’40)
    Concerto pour piano en ut dièse mineur, Op. 30 (1882/83 – 14’30)
    Sinfonietta sur des thèmes russes, op. 31 (1880/84 – 24’30)
    Fantaisie de concert sur deux thèmes russes pour violon et orchestre, Op. 33 (1886/87 – 12’)
    Capriccio espagnol, op. 34 (1887 – 17’)
    Shéhérazade suite symphonique, op. 35 (1888 – 45’)
    La Grande Pâque russe, op. 36 (1888 – 14’15)
    Souvenirs de trois chants polonais pour violon et orchestre (1888)
    Sérénade pour violoncelle et orchestre, op. 37 (1893, orch. 1903 – 4’30)
    Le Vol du Bourdon interlude musical tiré de l’opéra Tsar Saltan (1899 – 3’30)
    Au tombeau déploration sur la mort de Mitrofan Belaïeff pour orchestre, op. 61 (1904 – 4’30)
    Doubinouchka poème symphonique (avec chœur ad lib.), op. 62 (1905/06 – 4’)
    Œuvres chorales
    Le Dit d’Alexis, homme de Dieu pour chœur et orchestre, op. 20 (1878 – 5’40)
    Svitezianka (d’après Mickiewicz) pour soprano et ténor, chœur mixte et orchestre, op. 44 (1897 – 16’30)
    Le Dit d’Oleg le Sage (d’après Pouchkine) pour voix d’hommes et orchestre, op. 58 (1899 – 17’10)
    Extrait d’Homère prélude-cantate pour voix de femmes et orchestre, op. 60 (1901 – 11’40)

    Mélodies
    Quatre Romances, op. 2 (1865/66 – 7’50)
    Quatre Romances, op. 3 (1866 – 7’10)
    Quatre Romances, op. 4 (1866 – 6’50)
    Quatre Romances, op. 7 (1867 – 9’)
    Six Romances, op. 8 (1868/70 – 14’)
    Deux Romances, op. 25 (1870/76 – 3’40)
    Quatre Romances, op. 26 (1882 – 11’40)
    Quatre Romances, op. 27 (1883 – 7')
    Quatre Romances, op. 39 (1897 – 10’)
    Quatre Romances, op. 40 (1897 – 10’40)
    Quatre Romances, op. 41 (1897 – 7’30)
    Quatre Romances, op. 42 (1897 – 7’50)
    Quatre Romances, op. 43 "Au Printemps" (1897 – 6’30)
    Cinq Romances, op. 45 "Au Poète" (1897 – 11’15)
    Cinq Romances, op. 46 "Au bord de la mer" (1897 – 8’30)
    Quatre Romances, op. 50 (1897/98 – 5’30)
    Cinq Romances, op. 51 (1897 – 15’)
    Quatre Romances, op. 55 (1897/98 – 5’30)
    Deux Romances, op. 56 (1898 – 7’30)

    Antchar, drevo smerti Air de concert pour basse et orchestre d'après
    Pouchkine, op. 49 no 1 (1897 – 5’30)
    Prorok (Le Prophète) Air de concert pour basse et orchestre d'après Pouchkine, op. 49 no 2 (1897 – 4’50)
    Musique pour piano
    Quatre pièces pour piano opus 11 (1875)
    Trois pièces pour piano opus 15 (1876)
    Musique de chambre
    Quatuor à cordes en fa majeur, op. 12 (1875 – 23’)
    Sextuor à cordes en la majeur (1876 – 33’)
    Quintette pour piano et vents en si bémol majeur (1876 – 28’)
    Allegro pour quatuor à cordes (1882 – 8’37)
    Trio pour piano et cordes en ut mineur (1897 – 44’45)







    Dernière modification par Jonathan ; 05/11/2011 à 15h58.

  5. #5
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    Deuxième membres du groupe des "cinq"

    Mili Alekseïevitch Balakirev (en russe : Милий Алексеевич Бала́кирев) est un compositeur russe né à Nijni Novgorod le 2 janvier 1837 et mort à Saint-Pétersbourg le 29 mai 1910. Il est connu pour sa pièce virtuose pour piano Islamey et son poème symphonique Tamara.
    Bien que très exigeant vis-à-vis de ses camarades, Balakirev compose très lentement. Il mettra ainsi près de quinze ans à écrire Tamara, un poème symphonique dont l'interprétation dure environ vingt-cinq minutes. Sur le plan musical, il laisse néanmoins un catalogue important. Tamara, terminée en 1882, est sa plus grande composition avec Islamey. Islamey est d'ailleurs considérée par un grand nombre de pianistes et de musicologues comme l'œuvre pianistique la plus difficile à jouer au niveau technique.*
    Piano
    Islamey, fantaisie orientale, Op. 18 (1869, revision 1902)
    Sonate pour piano .
    Orchestre
    Ouverture sur le thème d'une marche espagnole, op. 6 (1857, révisée en 1886)
    Ouverture sur trois thèmes russes (1858)
    Seconde ouverture sur des thèmes russes dite "1000 ans" (1864, révisée comme poème symphonique sous le titre "Russie" en 1884)
    Ouverture tchèque (1867, révisée poème symphonique sous le titre "En Bohème" en 1905)
    Symphonie n° 1 en ut majeur (1864-1866)
    Poème symphonique Tamara (1867-1882)
    Symphonie n° 2 en ré mineur (1900-1908)
    Suite en Ré mineur sur 4 pièces de Chopin (1909)
    Suite en Si majeur (1909 inachevée et terminée par Liapounov)
    Islamey (1869 pour piano, orchestré par Liapounov)
    Piano et orchestre
    Fantaisie pour piano, op. 4. Cette pièce, considérée comme une des plus difficiles du répertoire, est une des rares œuvres encore jouées de nos jours
    Concerto pour piano no 1 en fa dièse mineur, op. 1 (1855-1856)
    Concerto pour piano no 2 en mi bémol majeur, op. posthume (1861-1862 puis 1906-1910), achevé par Sergueï Liapounov
    Il a également composé une musique de scène pour le Roi Lear, un grand nombre de valses, nocturnes, scherzos






    Dernière modification par Jonathan ; 06/11/2011 à 12h10.

  6. #6
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    Troisième membre du "groupe des cinq"*

    Alexandre Porfirievitch Borodine (en russe : Александр Порфирьевич Бородин), né à Saint-Pétersbourg le 12 novembre 1833 et mort le 27 février 1887 dans cette même ville, était un compositeur, chimiste et médecin russe.
    Œuvre musicale
    Borodine, en 1865
    En tout et pour tout, Borodine n’aura mené à terme « que » deux quatuors à cordes (1879 et 1881), quelques mélodies et deux symphonies (1867 et 1869). Mais l’œuvre maîtresse de Borodine reste son opéra Le Prince Igor, commencé en 1869 et inachevé à sa mort, dix-huit ans plus tard. C’est Rimski-Korsakov, aidé de Glazounov, qui l’a terminé. C’est dans cet opéra que l’on trouve les célèbres Danses polovtsiennes.
    La Symphonie nº 1 en mi bémol majeur s’inspire de la Symphonie héroïque de Beethoven bien qu’elle soit typiquement russe.
    La Symphonie nº 2 en si mineur est également appelée « épique ». Borodine a mis sept ans pour la mener à terme. Il l’a composée avec les matériaux restés inutilisés pour son opéra.
    La Symphonie n° 3 (inachevée) a été orchestrée par Glazounov.
    Dans les steppes de l'Asie centrale, poème symphonique, est également une de ses œuvres les plus jouées et les plus enregistrées. Elle ne doit pas cependant faire oublier ses quatuors (le plus connu étant probablement le Quatuor à cordes nº 2 en ré majeur) ni ses mélodies. De plus, Borodine, violoncelliste hors pair, a composé en 1860 une Sonate pour piano et violoncelle en si mineur. Quant à son œuvre pour le piano, elle se restreint à une Petite suite en do# mineur et à un Scherzo en la bémol majeur, composés en 1885. Pour finir, on mentionnera un Sextuor à cordes, écrit en 1860.
    Enfin, Borodine se qualifiait lui même de « compositeur du dimanche », tant il était accaparé par son travail et ses obligations familiales. Son entourage professionnel regrettait parfois son implication en matière de musique, tandis que Borodine s’est parfois plaint de ne pouvoir composer que durant l’hiver, lorsque sa santé ne lui permettait pas d’exercer en tant que professeur. En guise de plaisanterie, ses amis le saluaient parfois par un « j’espère que tu vas mal », lui signifiant ainsi leurs encouragements musicaux.






    Dernière modification par Jonathan ; 06/11/2011 à 12h42.

  7. #7
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    César Antonovitch Cui (en russe : Це́зарь Анто́нович Кюи́), né le 18 janvier 1835 à Wilna (aujourd'hui Vilnius) et mort le 26 mars 1918 à Pétrograd (aujourd'hui Saint-Pétersbourg), est un compositeur russe. Il fut également un critique musical très influent.

    Œuvre orchestrale
    Suite no 1 op.20 Suite miniature (1882)
    Suite no 2 op.38 (1887)
    Suite no 3 op.43 In Modo populari (1890)
    Suite concertante op.25 pour violon et orchestre (1884)
    Trois scherzi op.82 (1910)
    Opéras
    Ivan Yerchov dans le rôle de Charles VII à la première du Sarrazin (2 novembre 1899), Mariinsky
    Le Prisonnier du caucase (1857-58, révisé en 1881-82)
    Le Fils du mandarin (1859)
    William Ratcliff (1861-1868) adapté de la tragédie d'Heinrich Heine.
    Angelo (1871-1875)
    Le Flibustier (1888-1889)
    Le Sarrazin (1899)
    Mademoiselle Fifi, opéra en un acte d'après Guy de Maupassant (1900)
    Mateo Falcone (1906)
    La Fille du capitaine (1907-1909)
    Le Petit chaperon rouge, opéra pour enfants (1911)
    Le Chat botté, opéra pour enfants (1913)
    Musique vocale
    Cantate pour le tricentenaire de la dynastie des Romanov, op.89 (1913)
    Chœurs a capella
    Musique chorale spirituelle
    Environ 350 chants et lieder, dont plus de 50 pour enfants
    Musique de chambre
    Piano
    Sonatine op.106 (1916)
    À Argenteau, 9 pièces op.40 (1887)
    25 préludes op.64 (1903)
    Thèmes et variations op.61 (1901)
    Morceaux pour piano à quatre mains
    Nombreux petits morceaux (valses, mazurkas, etc...)

  8. #8
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    Modeste Petrovitch Moussorgski (en russe : Модeст Петрович Мусоргский), né le 21 mars 1839 à Karevo et mort le 28 mars 1881 à Saint-Pétersbourg, est un compositeur russe. Il est surtout célèbre pour l'opéra Boris Godounov, et la suite pour piano Les Tableaux d'une exposition (1874)
    Œuvres
    1863 : Salammbô opéra inachevé écrit à partir de 1863 et tiré du roman éponyme de Flaubert.
    1867 : La Défaite de Sennachérib sur un poème de Byron.
    1867 : Une nuit sur le mont Chauve,poème symphonique (orchestration : Nikolaï Rimski-Korsakov)
    1869 : Boris Godounov (révisé en 1872).
    1872 : les cycles de chansons la Chambre d'enfants.
    1874 : Les Tableaux d'une exposition, suite pour piano orchestrée par Maurice Ravel.
    1875 : Chants et danses de la mort
    deux opéras inachevés : La Khovanchtchina, terminé par Rimski-Korsakov, avant qu'une seconde version, plus idiomatique, soit établie par Dimitri Chostakovitch et La Foire de Sorotchinsky, terminé par Nicolas Tcherepnine. Une version de la Khovantchina orchestrée par Maurice Ravel (partition perdue), avec la dernière scène, pas écrite par Moussorgski, écrite et orchestrée par Igor Stavinski*

  9. #9
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    Voila une longue diatribe sur la musique Russe,dont j'ai éprouvé beaucoup de plaisir.ce que j'ai appris,c'est que je ressent du respect et de l'humilité pour cette musique et ce "groupe des cinq" qui ce sont toujours soutenus.Ce que l'un commençait l'autre le terminait

  10. #10
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    Citation Envoyé par Jonathan Voir le message
    Voila une longue diatribe
    D'une part une diatribe étant une "critique amère, violente, le plus souvent sur un ton injurieux", d'autre part votre admiration pour Glinka et les membres du Groupe des 5 semblant manifeste et vos propos à l'endroit de ces compositeurs ne contenant rien d'amer, de violent ni d'injurieux, où est la diatribe ?
    Il n'en reste pas moins que ces gens-là ont en effet écrit de très belle musique.

  11. #11
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    Merci de me signaler cette erreur J'apprends grâce à vous

  12. #12
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    Ne me flattez pas, je finirais par m'y croire ! Je m'y crois déjà bien suffisamment comme ça, nombreux ici sont ceux qui vous le confirmeront .
    Tout cela étant, quid de leurs musiques elles-mêmes ? Qu'est-ce que vous connaissez déjà, qu'est-ce que vous aimez ?
    Dernière modification par The Fierce Rabbit ; 08/11/2011 à 19h31.

  13. #13
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    Citation Envoyé par The Fierce Rabbit Voir le message
    Ne me flattez pas, je finirais par m'y croire ! Je m'y crois déjà bien suffisamment comme ça, nombreux ici sont ceux qui vous le confirmeront .
    Tout cela étant, quid de leurs musiques elles-mêmes ? Qu'est-ce que vous connaissez déjà, qu'est-ce que vous aimez ?
    J 'avais un horizon restrein,Beethoven,Mozart,Grieg,Sme tana ,Bizet, Chopin,Debussy,Tchaicovski,Lizt,et depuis peu Bach,et chaque jour ou presque je découvre.La musique me procure des sentiments, qui suivant les moments,me transmet beaucoup d'émotion.la joie,la mélancolie,de la bonne humeur ou de la tristesse

  14. #14
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    C'est le propre de l'art, cela, musical ou autre, et vous y êtes sensible.
    Je repose ma question : qu'est-ce que vous connaissez déjà de Glinka et des membres du Groupe des 5, et qu'est-ce que vous aimez dans cela ? Histoire d'explorer, un peu ...

  15. #15
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    Citation Envoyé par The Fierce Rabbit Voir le message
    C'est le propre de l'art, cela, musical ou autre, et vous y êtes sensible.
    Je repose ma question : qu'est-ce que vous connaissez déjà de Glinka et des membres du Groupe des 5, et qu'est-ce que vous aimez dans cela ? Histoire d'explorer, un peu ...
    Je ne connaissais que Rimski Kosarlov et Borodine ,le premier m'a beaucoup ému ,j'ai trouvé une symbiose entre Grieg,Smetana et Rimski : le folklore! Une musique qui me touche

  16. #16
    Membre Avatar de Amitiou
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    Je pense que ce que voulais savoir Rabbit, c'était les oeuvres que vous avez écoutées et aimées parmi celles des compositeurs que vous citez.
    Amicalement vôtre.

  17. #17
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    Citation Envoyé par Amitiou Voir le message
    Je pense que ce que voulais savoir Rabbit, c'était les oeuvres que vous avez écoutées et aimées parmi celles des compositeurs que vous citez.
    Oui ! Merci, merci beaucoup, Amitiou !
    Merci de me rassurer, il semble donc qu'on puisse normalement comprendre ce que je dis tel que je l'exprime.
    Mais peut-être vaut-il mieux jeter l'éponge ...

  18. #18
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    Désolé ,maintenant je comprends et je me ferai un plaisir de vous répondre *TFR. Borodine: première symphonie,Dans les steppes de l'Asie.Moussorgski:Une nuit sur le mont Chauve.Rimski Korsakov:Schéhérazade,Le Star Saltan,Cappricio espagnol.Balakirev:Ismaley

  19. #19
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    Citation Envoyé par Jonathan Voir le message
    Désolé
    Non, Jon, il n'y a pas lieu. Vous connaissez déjà plein de belles choses. Vous pouvez 'creuser' encore (ici, et ailleurs).
    On prend son temps ? @ +.

  20. #20
    Modérateur Avatar de lebewohl
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    Si je peux glisser un grain de sel pour tenir un propos manquant totalement d'originalité mais pas de conviction : "Boris Godounov" est un des plus extraordinaires opéras de l'histoire de la musique.
    Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.

    Montaigne

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