Une ile déserte

[Jonathan]

Lors d'une interview Patricia PetitBon déclarait que pour aller sur une ile déserte,elle prendrait Mozart!
Moi Beethoven et vous?

[InnocentParadis]

Mozart, ça fait plus de 600 oeuvres, de quoi encombrer l'île déserte ! Si je comprends bien, votre question signifie "Quel est votre compositeur préféré ?" Pour ma part, je ne parviendrais pas à choisir entre Bach, Mozart et Schubert, les trois compositeurs qui, d'après Raymond Ruyer, "parlent la musique comme leur langue maternelle".
IP

[Jonathan]

Que de bons chois IP

[lebewohl]

Je crois qu'un seul compositeur, ce ne serait pas idéal ; je préfèrerais un assortiment!

Et en tout cas, plutôt qu'une seule oeuvre que je finirais par haïr, je demanderais au père Noël (ou Fouettard) une île où il y aurait tantôt des oiseaux, tantôt du vent (et, je suppose, le bruit de l'eau), et plus jamais la sonnerie Nokia ni le login de Windows (ce qui ne veut pas dire que je ne voudrais ni ordinateur ni téléphone), et PLUS JAMAIS "Petit Papa Noël", la plus haïssable des chansons réputées de Noël - et une des plus haïssables chansons tout court).

Moi ce serait un assortiment de Monteverdi, Bach, Mozart, Beethoven, Brahms, Stravinsky, Bartok et Poulenc, au moins. Sans doute aussi un cycle de lieder de Schubert et un de Schumann.

[Jonathan]

Et en tout cas, plutôt qu'une seule oeuvre que je finirais par haïr, je demanderais au père Noël (ou Fouettard) une île où il y aurait tantôt des oiseaux, tantôt du vent (et, je suppose, le bruit de l'eau), et plus jamais la sonnerie Nokia ni le login de Windows (ce qui ne veut pas dire que je ne voudrais ni ordinateur ni téléphone), et PLUS JAMAIS "Petit Papa Noël", la plus haïssable des chansons réputées de Noël - et une des plus haïssables chansons

merci Lebewohl

[co2monamour]

Euh, moi, mon île déserte musicale aurait à peu près la taille de la fédération de Russie, alors, je ne me sens pas le bienvenu sur ce fil .

De fait, je crois que je ne pourrais me passer de rien, même si en ce moment, je fais une fixette sur le Grand Sourd, comme Jonathan...

Musicalement,
l'obsédé-des-incunables

[Philippe]

Bach ou Feldman ...
(dilemme insupportable )






(ou Hendrix )
(trilemme ...)

[Jonathan]

Bach ou Feldman ...
(dilemme insupportable )






(ou Hendrix )
(trilemme ...)

Pourquoi pas les trois

[ppyjc61]

Et en tout cas, plutôt qu'une seule oeuvre que je finirais par haïr, je demanderais au père Noël (ou Fouettard) une île où il y aurait tantôt des oiseaux, tantôt du vent (et, je suppose, le bruit de l'eau), et plus jamais la sonnerie Nokia ni le login de Windows (ce qui ne veut pas dire que je ne voudrais ni ordinateur ni téléphone), et PLUS JAMAIS "Petit Papa Noël", la plus haïssable des chansons réputées de Noël - et une des plus haïssables chansons

merci Lebewohl

Je trouve qu'il s'agît ici d'un point de vue très intéressant - celui qu'on finisse par haîr qqchose à force de l'écouter...

Les parallèles pour moi sont

(1) écouter une plage si souvent (dans le temps du vinyle) que l'usure devient un problème... Sur une île déserte, vaut mieux amener des fichiers numériques, sinon le sable risque de créer des problèmes!

(2) J'ai au moins une ou deux pièces (sans les nommer) que j'associe avec des épreuves personnelles, et je finis par éviter l'écoute de ces pièces car elles me ramènent à ces moments difficiles. C'est une variation sur le thèeme de l'Orange Mécanique (on se souvioent du film, n'est-ce pas?)

L'autre point de vue, lui aussi représenté efficacement dans un film - À l'
ombre de Shawshank (The Shawshank Redemption) où le protagoniste prncipal (joué par Tim Robbins) trouve un disque (j'oublie de quel opéra) de Mozart, qu'il joue sur les hauits-parleurs de la prison, et finit par se mériter un séjour prolongé en isolation pour cette apparente inconduite. Il en sort avec un large sourire, ayant joué les beaux airs de Wolfgang dans sa caboche durant son séjour dans le caveau.

En fin de compte, je ne sais pas si je choisirais de la musique sur mon île déserte. Peut-être, comme les Joyeux Naufragés de la télé (Vous vous souvenez de Gilligan?), je me contenterais d'un radio-transistor avec des piles qui ne s'émoussent jamais...