Concours Reine Elisabeth 1983....
Pierre Alain Volondat remporte la médaille du Vermeil,le prix du public ,le prix de la reine Fabiola et le premier prix de piano !et bien mérité .C'était sublime
Avec son interprétation des quatre Ballades op.10 de Brahms ,un deuxième Conserto de Lizst.
De Bach à Xénakis,en passant par le jazz et pourquoi pas "d'après ses dires le Rap....etc....
Enfant prodige,marqué par sa jeunesse ,il a trouvé son bonheur...
Vous trouverez sur you tube son "assencion ""
Après le Concours ,il se présenta à Liège ou il reçu une un hommage de la foule !
Je l'ai apprecié beaucoup,j'aimais son côté mystique et la perfection de sa musique.
Maintenant il aborde un autre style ..
Comme pianiste classique,beaucoup de portes ce sont fermées ,pas de carrière internationale .maintenant il joue du jazz dans les Flandres et il enseigne le piano aux enfants
Enfant prodige,marqué par sa jeunesse ,il a trouvé son bonheur...
S'il a réellement trouvé son bonheur dans ce qu'il fait, c'est l'essentiel pour lui. Ce qui semble faire son bonheur de pianiste et d'homme ne fait pas mon bonheur d'auditeur. Je ne suis pas sûr qu'avoir dérivé jusqu'au rap, pour moi degré zéro de la musique (et encore, zéro, c'est déjà beaucoup) soit un signe de grand équilibre personnel. Mais si c'est cela qui lui plaît et le rend heureux, on ne peut que s'en féliciter pour lui, qu'il aille son chemin ainsi.
Cela dit, n'est pas Nigel Kennedy qui veut.
Et cela dit encore, il y a plein d'autres jeunes pianistes qui ont tenu la route autrement, et AMTHA (qui n'est que cela) mieux.
Sur un forum concurrent "mais néanmoins ami" (), on trouve au sujet de Pierre-Alain Volondat les remarques suivantes, qui semblent assez bien correspondre à l'amusante vidéo signalée par Philippe au post 2 :
"Un pianiste complètement hors du cénacle, en raison notamment de son incapacité à dire la chose qu'il faut au moment où il le faut (humour peu conventionnel), donc hors circuit pour des raisons purement relationnelles et non pas musicales; un garçon charmant par ailleurs.
Son approche du piano est personnelle et passionnante, c'est un pianiste non conventionnel mais extrêmement doué, qui n'a pas eu le succès qu'il méritait.
Une personnalité bizarre, à la gestuelle parfois étrange (entrées en scène... ça s'est peut-être amélioré depuis ?...), d'un mysticisme hors du temps, qu'il ne faut pas prendre au premier degré."
Personnellement, sauf dans l'intégrale du piano de Fauré qu'il a enregistrée pour Naxos, je connais assez peu Volondat. Et encore... Car trouvant que j'avais déjà assez de bonnes intégrales de ce corpus (Collard, Crossley et Röling), je n'ai finalement acheté que le volume ci-dessous (avec Souvenirs de Bayreuth, la suite Dolly Op. 56, les Huit pièces brèves Op. 84 et les réductions pour piano de Masques et bergamasques Op. 112 et de l'Allegro symphonique Op. 68), où il se produit à quatre mains avec Patrick De Hooge :
Je recommande pourtant cet album, que je trouve parfaitement délectable. Et de toute façon, on n'a jamais assez de versions de Souvenirs de Bayreuth ().
(...)
Je ne suis pas sûr qu'avoir dérivé jusqu'au rap (...) soit un signe de grand équilibre personnel. (...)
Cette phrase, en effet, me heurte. Bien évidemment, extraite de son "contexte", on pourrait en effet toujours m'accuser de manipulation. Ça ne fait, rien, j'assume
TFR, vous n'aimez pas et méprisez le rap, c'est bien entendu votre droit le plus strict. Mais ne trouvez-vous pas offensante votre formulation, qui laisserait à entendre que les amateurs de ce style musical soient en effet des débiles mentaux affublés de sous-goûts, des êtres déséquilibrés bons pour l'asile ? sous-entendant, peut-être, de ce fait, que les amateurs de musique classique que nous sommes soient des modèles d'équilibre et de bonne santé mentale ? ( ) Bref pour faire simple, je trouve votre phrase méprisante, et ça m'énerve, comme vous pouvez peut-être le comprendre si vous avez lu qqs unes de mes précédentes interventions. Et je ne parle pas ici en tant qu' « admin » de ce forum, je m'exprime en simple intervenant.
Comment peut-on juger d'une culture sans la connaître ? avez-vous même tenté de la comprendre ? j'ai horreur de toute forme de snobisme, surtout celui qui se permet de juger à grands coups de lieux communs. Vous le savez TFR j'ai la plus grande amitié pour vous, mais là je l'avoue, j'ai un peu peur de vous voir tomber dans une marmite dont on ne ressort ni couvert d'auréoles, ni de dignité.
Mea Culpa
Je cite"Aujourd’hui je travaille le jazz...Et si on me demandait de faire du rap ou de la techno,j’accepterais aussi...Quand on perd l'humilité,on n'est plus rien!On devient grotesque sans être drôle"
Bien il s'assume,mais monsieur Volondat 1983 me manque,car c'est un génie
Cette phrase, en effet, me heurte. Bien évidemment, extraite de son "contexte", on pourrait en effet toujours m'accuser de manipulation. Ça ne fait, rien, j'assume
TFR, vous n'aimez pas et méprisez le rap, c'est bien entendu votre droit le plus strict. Mais ne trouvez-vous pas offensante votre formulation, qui laisserait à entendre que les amateurs de ce style musical soient en effet des débiles mentaux affublés de sous-goûts, des êtres déséquilibrés bons pour l'asile ? sous-entendant, peut-être, de ce fait, que les amateurs de musique classique que nous sommes soient des modèles d'équilibre et de bonne santé mentale ? ( ) Bref pour faire simple, je trouve votre phrase méprisante, et ça m'énerve, comme vous pouvez peut-être le comprendre si vous avez lu qqs unes de mes précédentes interventions. Et je ne parle pas ici en tant qu' « admin » de ce forum, je m'exprime en simple intervenant.
Comment peut-on juger d'une culture sans la connaître ? avez-vous même tenté de la comprendre ? j'ai horreur de toute forme de snobisme, surtout celui qui se permet de juger à grands coups de lieux communs. Vous le savez TFR j'ai la plus grande amitié pour vous, mais là je l'avoue, j'ai un peu peur de vous voir tomber dans une marmite dont on ne ressort ni couvert d'auréoles, ni de dignité.
Comme quoi.....
il y a rap et...
Dernière modification par Philippe ; 13/05/2012 à 20h01.
Motif: correction du lien YT
Non, je n'aime pas ça. Que je le méprise, c'est vous qui le dites ; moi, je ne dis rien de tel, c'est vous qui parlez à ma place !
Mais ne trouvez-vous pas offensante votre formulation, qui laisserait à entendre que les amateurs de ce style musical soient en effet des débiles mentaux affublés de sous-goûts, des êtres déséquilibrés bons pour l'asile ? sous-entendant, peut-être, de ce fait, que les amateurs de musique classique que nous sommes soient des modèles d'équilibre et de bonne santé mentale ? Bref pour faire simple, je trouve votre phrase méprisante, et ça m'énerve
Votre interprétation vous appartient. Comme toute interprétation, toute exégèse, toute tentative de lire entre les mots pour leur faire dire ce qu'on a envie de leur faire dire, elle n'engage que qui la fait !
Comment peut-on juger d'une culture sans la connaître ? avez-vous même tenté de la comprendre ? j'ai horreur de toute forme de snobisme, surtout celui qui se permet de juger à grands coups de lieux communs. Vous le savez TFR j'ai la plus grande amitié pour vous, mais là je l'avoue, j'ai un peu peur de vous voir tomber dans une marmite dont on ne ressort ni couvert d'auréoles, ni de dignité.
Qu'est-ce qui vous permet d'affirmer que je ne connais rien au rap et que je n'ai pas fait la démarche de m'y intéresser ? Sur quoi vous fondez-vous pour me qualifier d'ignorant de ce dont je parle ? En quoi vos raccourcis seraient-ils plus valides que ceux que vous me prêtez ? Qui décerne les auréoles et les brevets de dignité ?
Vous ne vous trouvez pas un peu péremptoire et méprisant vous aussi ?
Je croyais avoir lu, il y a peu, que la liberté de parole était en ces lieux "absolue". J'avais eu l'audace alors de faiblement émettre quelque timide réserve - mal m'en avait pris.
Ne vous énervez plus, je ne vous en donnerai plus l'occasion.
(Quand je pense que c'est à moi qu' "on" (les "on" se reconnaîtront !) a dit et ressassé que je ne supportais pas qu'on ne soit pas de mon avis, je rigole in petto !)
Je maintiens : pour moi, le rap est le degré zéro de la "musique" : je le dis, il n'y a pas pour moi dans cela la moindre "musique". Les textes, c'est autre chose ; il en est de grossiers, de violents, d'ineptes, etc. - il en est d'autres sensés, intelligents, bien faits, etc. Mais les textes sont une chose, la musique en est une autre : et je ne trouve pas une once de "musique" dans le rap. C'est pourquoi je redis : un/e "musicien/ne", Volondat peut-être ou tout autre, qui faisait de la "musique" et qui a dérivé vers la non-musique du rap, cela ne me semble pas signe d'une personnalité d'un parfait équilibre. C'est arrogant ? J'assume.
Voilà. Ce sera tout. Bonne continuation, comme disait ... qui ça, déjà ?
Évidemment que la liberté de parole est sacrée ; je ne vois pas pourquoi j'échapperais à la règle, et pourquoi je n'aurais pas le droit de réagir à ma façon à un post quelconque, qui m'a irrité. C'est mal ? je m'en excuse (je l'avais d'ailleurs déjà fait, plus ou moins, au #12, un post que vous n'avez probablement pas vu).
Je suis en effet irrité, comme je l'étais lorsqu'à mes 16 ans j'écoutais du Hendrix, du Led Zep ou du Black Sabbath. Ça, de la musique ? hurlaient mes parents, paix à leur âme à tous deux, ce n'est rien d'autre que du bruit ... moi aussi mes "raccourcis", je les assume. Votre post était méprisant, quoi que vous en disiez. On a bien entendu le droit de ne pas aimer ; mais a-t-on le droit de juger ? allez dire à un amateur de Lachenmann, de Nunes ou de Pierre Henry que ces derniers font de la non-musique ... Sans vouloir mettre dans le même panier ces trois exemples (d'ailleurs, je ne supporte pas Nunes ) et le rap, n'y aurait-il pas un élément à prendre en considération ? par exemple que toutes ces musiques parlent à ceux qui les apprécient ? ce sont ces derniers qui décernent les auréoles ; respecter ce principe, ça s'appelle la tolérance. Rabaisser ces musiques au titre de "non-musique", pour moi ça s'appelle du mépris. J'espère m'être mieux fait comprendre
Quant à cet espace, je me permets de rappeler qu'il est avant tout destiné à la discussion, l'échange de points de vue, et qu'il est normal que chacun y exprime les siens. Si un jour Homère, Pascal ou Nietzsche décident un jour de s'y inscrire, peut-être aurons-nous matière à réfléchir à ce que peut être une parole "absolue", au sens où elle inscrit son empreinte dans l'histoire de l'humanité ; pour le reste, je ne suis, tout comme vous, qu'un simple forumiste exprimant ses émotions, son vécu, et son ressenti.
Du vulgaire blabla, en quelque sorte.
Vais-je en froisser plus d'un si j'ose dire que je pense qu'il a plus de musique dans la pluie qui tambourine le sol ou mon toit lors de fortes averses que des le "poème pour 100 métronomes" de Ligeti, ... qu'il y a bien plus de musique dans un rap quelconque que dans 4 min 33 sec de John Cage, .... et qu'il y a aussi plus de musique dans le cycle bruyant, varié, et longuet, de nettoyage de mes cartouches couleurs de mon imprimante jet d'encre, que dans bien des morceaux de rap ?
C'est peut-être et sans doute méprisant, mais c'est mon avis, comme l'était celui exprimé et excellemment défendu par TFR !
Et ce qui ne m'empêche pas de trouver certains morceaux de rap très intéressants/attachants, comme les oeuvres de Ligetti en général, et certaines de John Cage en particulier.
Dernière modification par E.D. ; 28/05/2012 à 22h18.
Accessoirement, il est amusant d'être sur un fil concours RH piano 83 quand vient de s'achever le RH 2012 de violon, avec une cuvée exceptionnelle d'interprètes qui de mémoire de mes oreilles, surpasse tout ce que l'on a pu connaître ! C'était une session complètement dingue !
Heu... Mille excuses pour cette digression.
Un russe (c'est souvent un leitmotiv, voire un quasi refrain, au concours RH de violon, surtout si on étend la frontière aux anciens pays satéllites de l'URSS), et qui répond au nom d'Andrey Baranov.
...
Et ce qui ne m'empêche pas de trouver certains morceaux de rap ... attachants, ...
Un en particulier ... même si il date un peu (20 ans je crois) , juste une histoire impossible/improbable, un peu comme un récit/roman:
Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine.
Je jette un dernier regard sur ma femme, mon fils et mon domaine.
Akim, le fils du forgeron, est venu me chercher;
Les druides ont décidé de mener le combat dans la vallée.
Là où tous nos ancêtres, de géants guerriers celtes,
Après de grandes batailles se sont imposés en maîtres.
C'est l'heure maintenant de défendre notre terre
contre une armée de Simériens prête à croiser le fer.
Toute la tribu s'est réunie autour des grands menhirs
pour invoquer les dieux afin qu'ils puissent nous bénir.
Après cette prière avec mes frères, sans faire état de zèle,
les chefs nous ont donné à tous des gorgées d'hydromel,
Pour le courage, pour pas qu'il y ait de faille,
Pour rester grands et fiers quand nous serons dans la bataille.
Car c'est la première fois pour moi que je pars au combat
Et j'espère être digne de la tribu de Dana.
{Refrain:}
Dans la vallée (oh oh) de Dana (la li la la).
Dans la vallée (oh oh), j'ai pu entendre les échos.
Dans la vallée (oh oh) de Dana (la li la la).
Dans la vallée (oh oh), des chants de guerre près des tombeaux.
Après quelques incantations de druides et de magie,
Toute la tribu, le glaive en main, courait vers l'ennemi.
La lutte était terrible et je ne voyais que des ombres,
Tranchant l'ennemi qui revenait toujours en surnombre.
Mes frères tombaient l'un après l'autre devant mon regard,
Sous le poids des armes que possédaient tous ces barbares,
Des lances, des haches et des épées dans le jardin d'Eden
qui écoulait du sang sur l'herbe verte de la plaine.
Comme ces jours de peine, où l'homme se traîne
À la limite du règne du mal et de la haine.
Fallait-il continuer ce combat déjà perdu ?
Mais telle était la fierté de toute la tribu.
La lutte a continué comme ça jusqu'au soleil couchant,
De férocité extrême en plus d'acharnement;
Fallait défendre la terre de nos ancêtres enterrés là,
Et pour toutes les lois de la tribu de Dana.
{au Refrain}
Au bout de la vallée on entendait le son d'une corne,
D'un chef ennemi qui rappelait toute sa horde.
Avait-il compris qu'on lutterait même en enfer
Et qu'à la tribu de Dana appartenaient ces terres ?
Les guerriers repartaient, je ne comprenais pas
Tout le chemin qu'ils avaient fait pour en arriver là,
Quand mon regard se posa tout autour de moi,
J'étais le seul debout de la tribu ; voilà pourquoi
Mes doigts se sont écartés tout en lâchant mes armes,
Et le long de mes joues se sont mises à couler des larmes.
Je n'ai jamais compris pourquoi les dieux m'ont épargné
De ce jour noir de notre histoire que j'ai contée.
Le vent souffle toujours sur la Bretagne armoricaine
Et j'ai rejoint ma femme, mon fils et mon domaine.
J'ai tout reconstruit de mes mains pour en arriver là,
Je suis devenu roi de la tribu de Dana.
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Envoyé par Jonathan
), on trouve au sujet de Pierre-Alain Volondat les remarques suivantes, qui semblent assez bien correspondre à l'amusante vidéo signalée par Philippe au post 2 :
). 
Sans vouloir mettre dans le même panier ces trois exemples (d'ailleurs, je ne supporte pas Nunes 
