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Discussion: Quinze que j'en pense: Toscanini dirige La Traviata

  1. #1
    Membre Avatar de ppyjc61
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    octobre 2011
    Localisation
    Ottawa, Canada
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    667

    Cool Quinze que j'en pense: Toscanini dirige La Traviata

    Article Original: http://operalively.com/forums/conten...of-La-Traviata
    Voir Aussi: http://itywltmt.blogspot.com/2012/05...r-youtube.html

    Cette semaine, j'ai publié une réflexion sur l'association entre le diffuseur Américain NBC et le chef Arturo Toscanini. Afin d'offrir de quoi complémenter cette réflexion, je vous propose l'audition d'une performance de La Traviata de Giuseppe Verdi qui fut originalement diffusée sur les ondes de la radio américaine, s'étalant sur deux dimanche après-midis consécutifs, les 1er et 8 décembre 1946:

    http://www.archive.org/details/Tosca...stOfLaTraviata

    Voici les membres principaux de la distribution pour cette performance:
    Licia Albanese (soprano) Violetta Valéry
    Jan Peerce (tenor) Alfredo Germont
    Robert Merrill (baritone) Germont

    autres rôles: Maxine Stellman, Johanne Morland, John Garris, George Cehanovsky, Paul Dennis, Arthur Newman

    Une chorale non-identifiée (sans doute le Westminster Choir de Princeton, NJ) et le NBC Symphony sous la direction d' Arturo Toscanini.

    Toscanini a connu Verdi, alors que les deux grands musiciens étaient l'un en début et l'autre en fin de carrière. Cette rencontre fut le sujet d'une anecdote présentée dans le cadre de la mini-série Toscanini in his own words (Trad: Toscanini par lui-même):



    Il existe deux tirages de cette performance: le tirage présenté en hyperlien (émis par RCA Victor) et un autre tirage qui présente les répétitions, qu'on peut se procurer sous l'étiquette MUSIC AND ARTS (CD4271) où nous retrouvons Toscanini qui donne ses directives et même se permet de chanter:



    Je n’ai pu trouver de critique datant de 1946, mais on rapporte que la perfprmance fit une telle impression sur le compositeur Igor Stravinsky qu’il obtint les enregistrements témoin sur acétate de la part de la NBC!

    Comme je l’explique dans l’article offert cette semaine sur mon blog Blogspot, Toscanini et son orchestre américain sont responsables pour une multitude d’enregistrements d’époque allant des géants qu’étaient Beethoven et Brahms (il signa, d’aileurs, des intégrales des symphonies des deux compositeurs qui furent primées par la critique du temps), en plus des chefs d’œuvres opératiques de Verdi, dont cet enregistrement (un de mes préférés) de la sinfonia d’ouverture de La Forza del Destino (malheureusement interrompue pour quelques secondes par des remarques de Sir Yehudi Menuhin) :


    La conception Toscaninienne de La Traviata est, comme cet extrait de La Forza, incisive et émoiuvante. Il se laisse emporter par le flux musical, et par l’action qui se déroule devant lui. Le tout commence avec l’anticipation que crée le prélude au premier acte, suivi des arias qui sont si célèbres, etr se termine avec les derniers soupirs de Violetta. On peut discuter du choix des chanteurs, on peut parler des limites technologiques de l’époque mais on ne peut nier l’aplomb du chef/metteur en scène et le résultat tout à fait sublime!
    L’enregistrement est une prestation radiophonique et pas un enregistrement en studio, donc pas d’occasion de se reprendre ou d’artifices de post-production : le document est fidèle à ce qui fut mis en ondes il y a plus de 65 ans, avec les meurtrissures usuelles. Mme Albanese et M. Peerce ne sont pas nécessairement mes premiers choix si j’avais à monter une production de cet opéra, mais ils s’en tirent admirablement (à lire, en anglais: http://bassocantante.com/opera/traviata.html).

    Et vous, quinze que vous en pensez?

  2. #2
    - Avatar de mah70
    Date d'inscription
    novembre 2007
    Localisation
    Saint-Julien-Molin-Molette
    Messages
    6 272
    Bonjour.

    J'aurais tendance à penser la même chose de cette Traviata de 1946 et de l'Aida de 1949: l'orchestre respire et chante infiniment plus que les chanteurs . Il y a moins de problèmes avec les autres opéras donnés intégralement par Toscanini à la NBC (quoique, le Fidelio de 1944...): Un bal masqué (1954), et surtout Otello (1947), La bohême (1946) ou Falstaff (1950) sont de belles et bonnes références selon moi.

    La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)

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