Music winter

[levibraty]

It's raining now, but I can feel the winter lurking around. It's hiding, just waiting for the right time to cover the world in snow.

And as I'm preparing for this to happen, I'm looking for winter music.
What artists/songs/albums do you associate with the winter?

'Kid A' by Radiohead is the first album that comes to mind, in addition to much of James Blake's dicography.
Sinéad O'Connor's cover of "All Apologies" is also a great winter-song.

What does your winter-playlist sound like?

[mah70]

Hello.

This is somehow something I do associate with winter.



Some Russian music scores high too...

[The Fierce Rabbit]

Maybe this too, by one of its greatest interpreters ever :



or this (sorry for the ad, just click it off) :



or even this (same thing) :



and to some extent this (the biginning mainly) :

[The Fierce Rabbit]

... beginning ...

You may try this (you don't have to watch the maki-look manga girl all the way through ! )

[lebewohl]

Et aussi ça
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(et l'air du froid de Purcell, normalement c'est un air de basse, si je me souviens bien...
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)
(je n'arrive pas à l'entendre, je ne sais pas si c'est bien...)

[lebewohl]

Bon on a cité des musiques qui évoquent l'hiver par leur titre, leur sujet, tout ça.

Il y a pour moi d'autres musiques que j'associe à l'hiver. Par exemple, une bonne partie de la musique de chambre et de la musique pour piano de Brahms est pour moi, sans aucune raison valable, associée à l'hiver. J'ai envie de l'écouter ou de la jouer l'hiver, dans une pièce avec des meubles bien encaustiquée et (bien) chauffée par un poële en faïence... go figure...

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[The Fierce Rabbit]

(et l'air du froid de Purcell, normalement c'est un air de basse, si je me souviens bien...

Votre mémoire est bonne, le rôle du Génie du Froid est dévolu à une basse dans ce 'semi opéra' tel qu'initialement voulu par Purcell/Dryden.
mah en a donné une version par un contreténor (et pas le moindre), vous en donnez la version originale : il y en a ainsi pour tous les goûts. La dévolution du rôle à des contreténors me semble un phénomène récent, dont je ne connais pas vraiment la cause - la mode lancée par Klaus Nomi (ne pas confondra avec son cousin Otto) ?
Pour ma part, j'aime bien les deux options. Une musique sublime supporte bien les accommodements pour peu qu'ils soient intelligents. Pour la basse, à condition que ce soit une vraie basse, creuse, profonde, noire, pas ces basses 'light' dont on nous inflige pléthore depuis des décennies dans le baroque parce qu'elles ne peuvent pas chanter grand chose d'autre.

[Philippe]

Ah oui justement, à propos de Klaus Nomi et de sa célèbre version de l'air de Purcell, que j'avais montrée un jour lointain dans un autre topic, je me demandais quel pouvait être l'avis des forumistes (sur cette version)

Pour rappel, la vidéo en question :





Intéressante ?

[lebewohl]

Je conviens volontiers que cela peut être très réussi par un contre ténor!

et j'aime bien la version de Klaus Nomi ; c'est par lui que j'ai découvert ça, mais en plus le côté extraterrestre est assez fascinant.

Quant aux vraies basses... moi qui ne suis pas vraiment une vraie basse, je vais aller dormir...

[Jacques]

L'excellent pianiste norvégien Leif Ove Andsnes ayant été mentionné récemment dans la section "Claviers", j'avais extrait de ma collection quelques albums permettant de l'entendre et ne les avais pas encore remis en place. Or, le titre évocateur de l'un d'eux n'est pas sans rapport avec le sujet du présent fil ().

Voici donc ce disque, que je signale à toutes fins utiles :



L'hiver - de surcroît nocturne - dont il est question ici est avant tout une "accroche" éditoriale liée au tableau ci-dessous, choisi par EMI pour illustrer l'album (il fait partie de sa série à petit prix intitulée "encore", où chaque volume associe un [ou plusieurs] tableau[x] à un [ou plusieurs] compositeur[s]) :



Et ce récital de musique pour piano de divers compositeurs norvégiens évoque bien l'hiver, certes, mais c'est loin d'être toujours l'impression qu'il me donne. Je pense en particulier à la plupart des pièces de Grieg qui y figurent, sélectionnées parmi les plus "audacieuses" et singulières du compositeur mais qui pourraient tout aussi bien convenir à d'autres saisons, il me semble.

Cela dit, outre le fait qu'elles sont interprétées de main de maître, toutes ces oeuvres méritent selon moi largement le détour et rendent cet album bien plus original qu'il y paraît à première vue.

Jacques

[The Fierce Rabbit]

Klaus Nomi et de sa célèbre version de l'air de Purcell
Intéressante ?

Oui. Laissons de côté les aspects 'historically uninformed' (orchestre, etc). La voix n'est pas laide, même si un peu rude, mais bien posée (dernière note tenue). On sent les études vocales classiques et le DOB de sa jeunesse. Pas d'altération de la partition. Notes en place, parfois légèrement détonnées (mais peu, qq. commas), bonne projection, une certaine puissance. C'est assez dans le style. Il ne s'agit pas là de ces loulous qui ont un brin de voix et qui croient pouvoir s'improviser chanteurs classiques en se disant "Baryton" ou en proclamant : 'Vincero'.
S'il avait fait le choix de continuer dans la voix classique, il aurait pu devenir un bon parmi les contreténors. Il avait une belle longueur de souffle (cf. son 'Mon coeur s'ouvre à ta voix' de Samson, moins bien réussi toutefois, comme son Nussbaum), un beau légato et une belle ligne lui auraient été accessibles.
C'est par cette interprétation que j'ai découvert l'air par une voix masculine aiguë(üe, au choix !) Je ne connaissais jusqu'alors que des basses (Maurice Bevan, le premier, version Deller ; puis Lewis, et al.). J'avais alors dressé l'oreille et trouvé que pour une fois dans le genre crossover, ce n'était pas n'importe quoi !
Cela dit, même si j'apprécie les contreténors, je continue à préférer les basses !
(Basse pris comme terme générique : baryton, baryton-basse, etc.)

(NB : pour leb : très belle chaconne à la fin de King Arthur ! Et n'étant moi non plus ni basse vraie ni autrement, je vais aussi aller me coucher - enfin dans un moment ...)

[lebewohl]

(NB : pour leb : très belle chaconne à la fin de King Arthur ! Et n'étant moi non plus ni basse vraie ni autrement, je vais aussi aller me coucher - enfin dans un moment ...)

(si je puis me permettre)