Version originale anglaise
Le Minnesota est un état Américain qu’on peut situer à peu près à mi-chemin entre l’Atlantique et le Pacifique, longeant la frontière Nord du pays – juste au Sud de la province Canadienne du Manitoba. Comme dans nos Prairies Canadiennes, le Minnesota est un pays où l’hiver est rude, l’été est infesté de moustiques et de mouches noires, et est le refuge de communautés immigrantes qui peuplèrent ces parages lors de l’expansion vers l’Ouest. Chez nous, on trouve surtout des Ukrainiens et des communautés Mennonites – cau Minnesota, ce sont des immigrants sScandinaves.
Cette richesse culturelle se manifeste à beaucoup de niveaux, et en particulier dans l’exercice de la foi et la musique. Un mariage qui nous amène à la Paroisse Catholique de Sainte-Agnès (en Anglais donc, St-Agnes) dans la région des villes jumelles de Minneapolis et St-Paul.
Mgr Richard J. Schuler (1920-2007) fut longtemps le Curé de cette paroisse (de 1969-2001). En 1950, il poursuit des etudes à la prestigieuse Eastman School of Music (1950) et en 1954 il poursuit des etudes en musique de la Renaissance au Vatican sous l’égide d’une boiurse d’études Fulbright. Après avoir enseigné la musique et la théologie, il reçôit un doctorat en musique de l’Université du Minnesota en 1963.
Il fonde une chorale en 1956 – la Twin Cities Catholic Chorale. Selon sa nécrologie publiée par la Church Music Association of America, Mgr Schuler était “non seulement un musician brilliant, il était un pionnier dans l’usage de polyphonie à grande échelle et de messes d’envergure symphoniques chantées dans nos Églises après le concile Vatican II." Il fut d’ailleurs un des membres fondateurs de cette association en 1964.
Sous le leadership de Mgr Schuler, sa paroisse de St-Agnes développe une tradition musicale sans pareil. Il monte des messes avec un orchestre composé de paroissiens membres du fameux Minnesota Orchestra, qui accompagne sa chorale dans la célébration des grandes messes symphoniques lors des grandes occasions: Mozart, Haydn, Beethoven, Schubert, etc. Il ajoute à ces grandes messes autrichiennes l’usage de chant Grégorien.
Évidemment, la réception de ses paroissiens au début est mitigée. L’incorporation de grandes messes orchestrales sont une distraction, et peuvent «voler la vedette» à la liturgie du dimanche et aux prières. La réponse du bon curé est toujours la même: la musique ne peut pas être contraire à la prière, car elle est elle-même une prière.
Voici donc un aperçu du résultat, à commencer par le Gloria de la Paukenmesse de Haydn :
Et quelques extraits de musique de Noël :
L’hyperlien ci-dessous renferme des fichiers musicaux provenant de messes de Beethoven, Haydn et Gounod, ainsi que d’autres projets musicaux (Format: Windows Media):
http://www.stagnes.net/music-recordings.html
Blogue à part – Vendredi prochain, je vous ppose uin montage de récits musicaux pour les plus jeunes, complétés par des sélections musicales qui évoquent les enfants et les jouets. A lire et entendre sur mon blog Blogspot dès vendredi le 21 décembre. @+!