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Discussion: Duphly par Rousset

  1. #21
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    Cher Mah, par connaissance russophone, j'entendais vos connaissances sur le monde de la musique russe. Mon épouse est ukrainienne et peut assurer les traductions. Mais rien n'est dit sur le matériel... Le seul élément est sur la photo du CD que j'ai trouvé, j'ai pensé que vous pourriez avoir idée du matériel utilisé du temps ou les rideaux russes étaient de fer soviétique.... Puisque vous semblez posséder une connaissance abysssale et titanesque du catalogue Melodya.

    Merci et bonne soirée

  2. #22
    - Avatar de mah70
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    Entendu. Je vais fouiller mes réserves histoire de voir si la philologie soviétique s'étendait aux instruments. J'ai un gros doute (ce gens-là ne parlaient même pas de leurs orgues, c'est dire).

    La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)

  3. #23
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    Citation Envoyé par Brouken Air Voir le message
    Concernant les virginalistes, pourriez-vous me parler du CD Tomkins? Il me semble fort intéressant...
    Il s'agit en réalité d'une boîte en carton, parue en 1997, où sont logés quatre CD distincts (chacun avec son boîtier en plastique et sa brochure d'accompagnement) présentant toute la musique pour clavier de Thomas Tomkins junior, jouée par un seul - et à mon avis excellent - interprète : Bernhard Klapprott. Sur les trois premiers CD figurent les pièces pour clavecin ou virginal, et sur le quatrième celles pour orgue.

    Comme je l'ai fait pour Duphly, je crois que le mieux est que je reproduise ci-dessous la première partie (intitulée "Thomas Tomkins - vie et œuvre", répétée à l'identique dans chacune des quatre brochures) du long texte de présentation rédigé en l'occurrence par Karsten Eric Ose et traduit en français par Hélène Chen-Ménissier ().


    "Charles Burney, sans doute le plus important des historiens de la musique dans l'Angleterre du XVIIIe siècle, écrit en 1776 dans sa General History of Music : «La famille Tomkins a produit aux XVIe et XVIIe siècles plus de musiciens capables que nulle autre qui se puisse trouver en Angleterre». Deux cents ans plus tard, aujourd'hui, ils sont tous tombés dans l'oubli.

    Thomas Tomkins senior (vers 1545-1627), Vicar Choral à la Cathédrale St David de Pembrokeshire à partir de 1571, puis bientôt Master of the Choristers, devient en 1586, après sa décision d'entrer dans les ordres et de s'installer à Gloucester, Minor Canon de cette ville - et ses fils :

    John (1586-1638), organiste au King's College de Cambridge ainsi qu'à la Cathédrale St Paul; il achève une carrière éblouissante comme membre de la Chapel Royal, ensemble de musique sacrée du roi,

    Gilles (vers 1604-1668), organiste à Cambridge et à Salisbury, Musician for the Virginals de la King's Musick à partir de 1630,

    Robert (?-?), membre du Consort de la cour de 1633 à 1641, c'est-à-dire membre des «musicians for the lutes, viols and voices», et enfin et surtout :

    Thomas Tomkins junior (1572-1656), à qui est dédié le présent enregistrement.

    Regardant du haut de son très grand âge le travail accompli durant toute une vie consacrée à la musique, il pourra contempler des décennies de réussite. Et pourtant cette carrière n'a pas commencé de façon spectaculaire. Né à Pembrokeshire, il y a grandi, recevant de son père ses leçons de musique et se familiarisant peu à peu, à la Cathédrale Saint-David, avec la pratique musicale locale. Il semble que sa décision de devenir musicien ne mûrit que lentement. C'est seulement à 22 ans qu'il quitte la province pour Londres, le centre politique et culturel de l'Angleterre, où il se présente à nul autre que William Byrd, qui l'initiera à son art durant deux années, avec de très bons résultats apparemment puisque Tomkins obtient aussitôt après un poste d'organiste et de Master of the Choristers à la cathédrale de Worcester, où il restera jusqu'en 1646, c'est-à-dire pendant 50 ans. Son bonheur semble complet : il épouse en 1597 la veuve de son prédécesseur Patrick, récolte ses premiers succès comme compositeur et obtient en 1607 le titre de Bachelor of Music à Oxford. Ses Anthems, en particulier, lui valent l'estime de ses collègues et de ses contemporains, et la cour, satisfaite de la musique livrée pour l'enterrement du Prince Henry, le nomme en 1621 Gentleman Extraordinary de la Chapel Royal. Ses nouvelles fonctions le mettent très vite en contact avec nombre de grands hommes d'esprit : il fréquente les musiciens Dowland, Coperario, Gibbons, Giles et bien sûr Byrd, le poète Phineas Fletcher ou le chanoine de la cathédrale St Paul, Theophilus Ailmer. Tomkins lui dédie en 1622 les Songs of 3. 4. and 6. Parts, sa première publication importante. Au moment de la mort de Jacques 1er et du sacre de Charles 1er en 1625, c'est à Tomkins que reviennent la plupart des commandes officielles pour la musique de cérémonies. Au même moment, il caresse l'espérance d'être nommé composer in ordinary to the King, mais c'est finalement Alfonso Ferrabosco qui enlève ce titre envié, au vu d'engagements pris auparavant et à la grande déception de Tomkins. Par la suite, il entreprendra de plus en plus rarement le pénible voyage jusqu'à Londres, et à soixante ans, on ne l'entendra plus que de loin en loin à l'orgue de la chapelle royale. Il passe maintenant le plus clair de son temps à Worcester, dans sa maison de College Green.

    Tomkins a connu 70 ans de monarchie anglaise et trois souverains différents : Elisabeth 1ère, dont le règne, mettant enfin un terme à de longues querelles religieuses, avait vu un épanouissement extraordinaire de la musique, Jacques 1er, dont le pouvoir avait aussi fait progresser la littérature, l'architecture, la recherche, etc, et enfin Charles 1er de la maison des Stuart, sous lequel tout menaçait à nouveau de sombrer. Ses altercations continuelles avec le Parlement avaient amené un climat politique orageux, qui avait fini par éclater en guerre civile en 1642. Alice, la femme de Tomkins, meurt la même année. Beaucoup d'amis et de collègues l'ont précédée dès les années 20 : Byrd, Bull, Dowland, Gibbons et les autres, tous ces grands compositeurs qui au début du siècle avaient donné son style à la musique anglaise. À soixante-dix ans, Tomkins demeure le représentant d'une culture musicale qui est déjà du passé. Les temps ont changé, ils sont destracted, comme il le dit dans le titre de sa célèbre Sad Pavan. Voilà longtemps qu'il ne vient plus de contrats de Londres, et depuis que les puritains, obéissant au mot d'ordre exalté de Cromwell, ont exigé qu'on bannisse la musique du service religieux, qu'on supprime les chœurs, voire qu'on détruise les orgues et les partitions, la cathédrale de Worcester elle aussi s'enfonce dans le silence. À cette époque, outre quelques morceaux pour consort of viols, Tomkins compose surtout pour le clavier, c'est-à-dire pour le clavecin, le virginal et l'orgue et, puisque c'est au clavicorde qu'il avait enseigné la musique à des générations d'enfants de chœur, très certainement aussi pour cet instrument : préludes, fantaisies, chorals harmonisés, pièces à programme, suites de variations et mouvements de danses – tout à fait dans la tradition de l'ancienne musique anglaise, celle de Bull, Farnaby, Morley, Phillips et surtout de William Byrd, l'«ancient & much reverenced Master» de Tomkins. Les œuvres des «virginalistes», comme on les a baptisés plus tard, lui étaient tout à fait familières, il possédait des copies de beaucoup d'entre elles, les étudia en profondeur, les annota de sa main d'un «a good old, indeed, very good», «excellent for the hand», «excellent for the matter», et en connut sans doute encore d'autres à travers les recueils Parthenia or the Maidenhead et Parthenia In-Violata qui parurent dès le début du siècle. Ses propres compositions pour le clavier s'inspirent nettement du style de ses prédécesseurs, et ne leur sont inférieures ni en qualité, ni en expressivité, ni en exigence sur le plan technique. Tomkins est considéré à juste titre comme le dernier grand auteur de musique anglaise pour le virginal, et la période d'éclat de cette musique, qui a duré cent ans, s'éteint avec lui. Les cinq morceaux de Tomkins retenus par le Fitzwilliam Virginal Book – le plus grand recueil de musique pour clavier de l'époque – est une preuve relative de l'engouement des contemporains pour ses œuvres dans ce domaine, mais il ne faut pas oublier que la réputation de Tomkins était fondée en tout premier lieu sur son immense œuvre sprituel. Le présent enregistrement - première intégrale de l'œuvre pour clavier de Tomkins – ne saurait donc donner qu'un aperçu de cet œuvre qui, dans sa globalité, aurait mérité encore plus d'attention.

    Tomkins passa les deux dernières années de sa vie à quelques miles de Worcester, chez Nathaniel, son fils unique, dont le mariage avec une riche veuve avait soudainement résolu, pour lui-même et pour son père, tout problème matériel. C'est là, dans la tranquillité et l'isolement champêtres de Martin Hussingtree, que le vieux Tomkins trouva le loisir de rassembler les nombreux manuscrits d'Anthems et de Services écrits tout au long de cinquante années pour Worcester ou la Chapel Royal, jetant ainsi les bases de l'édition monumentale Musica Deo Sacra, que Nathaniel fera imprimer et publier en 1668. Son père était mort douze ans auparavant, le 9 juin 1656, à l'âge de quatre-vingt-quatre ans."


    Cela dit, bonne nuit et bon weekend !

    Jacques

  4. #24
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    Citation Envoyé par The Fierce Rabbit Voir le message
    Pardon pour mon audace d'avoir avec ce que croyais n'être qu'une plaisanterie sorti le bout d'une oreille de mon terrier . J'y rentre et ne viendrai plus troubler le présent docte tête à tête par mes ignorantes niaiseries.
    Avec mes excuses anticipées, une ânerie encore, si je puis oser : je me permets de recommander par Rousset chef l'enregistrement de Renaud de Sacchini, récemment paru. Ce n'est pas un chef d'oeuvre marquant de son siècle, mais c'est de la très belle musique, c'est fort bien fait par le chef et tous son monde, et cela change un peu. Enfin, c'est juste un avis de lapin de base.
    J'ai réussi à écouter le premier acte et j'ai été surpris, Rousset sort de son répertoire traditionnel... La musique est superbe et l'interprétation magistrale. Il y a quand même une chose qui me dérange, le livret m'a l'air d'une légèreté proche du vide cosmique.... (Au combat taratitataaa...Gloire). Sinon c'est assez proche des premiers Mozart et se démarque de Gluck et consorts... à recommander chaudement (à des japonais monoglottes ).

  5. #25
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    Citation Envoyé par Brouken Air Voir le message
    Il y a quand même une chose qui me dérange, le livret m'a l'air d'une légèreté proche du vide cosmique.... (Au combat taratitataaa...Gloire).
    C'est indéniable ! Mais c'est une des lois du genre, et on retrouve tout le conflit entre les tenants de 'Prima la musica, dopo le parole', et les tenants de l'inverse. Cela apparaît dès la fin du XVII°, et se poursuit jusqu'à la fin du XIX° ; les livrets de certains Verdi sont également assez indigestes voire affligeants, et même Wagner n'est pas exempt d'inutilités redondantes et gonflantes ! C'est pourquoi il faut prendre plaisir d'abord et avant tout à la musique et son rendu vocal et instrumental. Mais sans aller jusqu'à crier au chef d'oeuvre inconnu et exhumé, je trouve que c'est agréable et se laisse écouter avec plaisir. on ne peut pas passer sa vie à n'écouter que la St-Matthieu ou Parsifal !

    (En passant, et pour faire étalage pédantesque de ma cuistrerie ordinaire - je m'y sens tenu, mes détracteurs habituels seraient déçus que je ne le fasse pas - j'indique suite au très bienvenu post de Jacques sur Tomkins, pour plus de facilité de lecture et de prononciation, que Worcester se prononce 'wousteur', ça évite de se torturer la langue avec de vains essais fautifs de prononcer 'ouorcèstère' * ! Et pour en remettre une couche dans le show-off, il est amusant pour la petite histoire que l'un des lointains successeurs de Tomkins Jr à l'orgue de la cathédrale fut le chef bien connu Sir David Willcocks ; qu'Edward Elgar était un familier du Worcestershire, que sa version définitive des Enigma Variations fut donnée pour la 1° fois en la cathédrale, qu'il est portraituré sur un vitrail, et qu'il l'est aussi sur un billet de £ 20 où figure aussi la cathédrale de Worcester.
    * : similairement, au cas où ça servirait aussi à quelqu'un un jour, Leicester se prononce 'lèsteur', c'est plus simple ... Une cathédrale aussi, moins prestigieuse, non loin de laquelle ont été récemment retrouvés les restes de Richard III ... Bon, allez, ce sera tout - non, non, inutile d'insister ...)

  6. #26
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    Très heureux de revoir un lapin combatif...

    Tout n'est pas aussi simple, il semble y avoir 2 écoles concernant la prononciation de Worcestershire....

    Ecole lapinesque

    http://forum.wordreference.com/showt...19395&langid=3

    Ecole non-lapinesque



    Ecole correcte (approuvée par les habitants de la ville de la sauce du même nom)



    Bon ceci dit et pour retourner par étapes () au fil original. Je suis tout à fait d'accord, pour ne pas écouter Wagner toute la journée et s'il fallait écouter quelque chose de chanté, ce seraient plutôt les Lieder de Schubert qui était, comme tout le monde le sait, un chanteur à texte, ou les madrigaux de Monteverdi (je ne comprends pas tout, c'est donc que le texte doit être bon)... mais quand même pas toute la journée!

    Ceci dit, n'auriez-vous point de propositions à faire correpondants aux différentes suggestions de Jacques (la question est habilement posée pour retrourner au fil et éviter les foudres censurières d'une direction extrêmement vigilante)?

  7. #27
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    Citation Envoyé par Brouken Air Voir le message
    il semble y avoir 2 écoles concernant la prononciation de Worcestershire
    Ecole lapinesque
    Je me garderai bien de me prétendre chef de quelque école que ce soit en matière de prononciation de l'anglais. En revanche, il est une école dont je ne me suis jamais départi, celle dE Mr Daniel Jones, autorité et référence en la matière - mais pas la seule.
    Mon propos de départ était la prononciation de Worcester et cela seulement - pas la prononciation de Worcestershire.
    Toutes les références reconnues sont d'accord sur :
    * la prononciation de Worcester est 'wousteur' (je l'écris ainsi pour éviter l'API qu'on n'est pas forcé de savoir lire !)
    * en effet 2 prononciations possibles pour Worcestershire : "wousteurchire" ou "wousteurcheure". La plus fréquente étant la seconde.
    Voilà, digression close pour moi !

    n'auriez-vous point de propositions à faire correspondant aux différentes suggestions de Jacques
    S'il s'agit de compositeurs outremanchiens au virginal et au clavecin, j'en aurais, il me faut faire qq. recherches dans des archives parfois (euphémisme) un peu bor****ques, si cela peut rendre qq. service je tenterai de donner qq. indications, mais pas tout de suite ! Là, il fait vraiment trop beau ... l'appel de la forêt et des prairies ! @+ peut-être.

  8. #28
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    Citation Envoyé par The Fierce Rabbit Voir le message
    .
    Toutes les références reconnues sont d'accord sur :
    * la prononciation de Worcester est 'wousteur' (je l'écris ainsi pour éviter l'API qu'on n'est pas forcé de savoir lire !)
    * en effet 2 prononciations possibles pour Worcestershire : "wousteurchire" ou "wousteurcheure". La plus fréquente étant la seconde.
    Voilà, digression close pour moi !
    Tous les british que j'ai entendus prononcent "Weu'ster" (le r est évidemment vocalisé, phénomène qu'on entend dans certains parlers bretons); enfin, c'est ce que j'entends, mais peut-être que d'aucuns entendent un /u/, ce qui au demeurant relève de la même variation dialectale que:
    Gros diseux-petit feuseux/ Gros disou-petit feusou.

    De manière générale, le français moyen est persuadé qu'il n'y a qu'une vérité, et moi-même j'ai été victime de ce conditionnement normateur, si bien que quand un camionneur qui m'avait pris en stop m'avait demandé: "do you go to the pob?", j'ai eu un temps de retard avant de réaliser in petto que le breton n'est pas la seule langue dialectale: toutes le sont, à des degrés divers. Simplement, ça colle une jaunisse aux constipés de la vérité universelle.
    Je ne vise personne en particulier. J'insiste: personne!

  9. #29
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    La prononciation de Worcester en API est /wʊstər/.
    La prononciation de Worcestershire est /wʊstərʃər/ ou /wʊstərʃɪər/
    La prononciation de l'abréviation Worcs est /wə:ks/
    C'est du moins ainsi que ce devrait être pour être prononcé comme il faudrait que ce le soit. C'est du moins ainsi que l'on me l'a enseigné (on a dû se tromper), c'est ainsi que je l'ai maintes fois vérifié chez les phonéticiens anglophones (mais ils ont dû se tromper aussi).
    A partir de là, chacun peut bien prononcer comme il veut. Anglet avec ou sans le t, Aubenas avec ou sans le s, St-Tropez avec ou sans le z, Montpe'u'llier ou Montpèllier, perso je n'en ai rien à battre.
    Et pour Baixas, Marquixanes ou St-Michel-de-Cuxa, je vous laisse voir.
    Je n'irai pas plus loin sur le sujet, je suis français trop moyen et de ce fait trop borné, je laisse la place aux experts en phonétique comme en musique élisabéthaine, jacobéenne et autre.
    Dernière modification par The Fierce Rabbit ; 22/09/2013 à 17h56.

  10. #30
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    Citation Envoyé par The Fierce Rabbit Voir le message
    La prononciation de Worcester en API est /wʊstər/.
    La prononciation de Worcestershire est /wʊstərʃər/ ou /wʊstərʃɪər/
    La prononciation de l'abréviation Worcs est /wə:ks/
    Mon p'tit lapinou préféré (si, si!), la transcription phonétique que vous citez n'est point -t'en contradiction avec ce que j'ai écrit avec les moyens du bord. Ce qu'il faut rappeler, c'est qu'une graphie oo signale une voyelle longue (ex: boot, boost, fool...), avec, comme il convient, des exceptions (mood, flood, qui se prononce "fleud"*), sans lesquelles les règles fonctionneraient pour de vrai, ce qui ne laisse point de place aux cuistres académiciens qui n'ont de cesse que de confisquer la langue vernaculaire dans le but inavoué de justifier leurs subsides d'intellectoïdes professionnels vivant aux dépends de l'appareil productif, moyennant quoi la France en est où nous la voyons tous en ce moment...
    Bon: je n'ai pas fini ma fillette de Bordeaux (vous comprenez ce que vous voulez!)

    Bises à Médème (trois à la beurtonne, mince encore une déviance!)

    *Tout comme queue-leu-leu correspond à queue-loup-loup. Gros diseux/sou...
    Gnârf

  11. #31
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    Cher Jeff,
    Je vous suis infiniment reconnaissant de tenter de mettre à la portée de mes faibles moyens l'aggiornamento de la phonétique de la langue anglaise. Il se trouve que dans un lointain passé, la faculté eut la faiblesse et commit l'erreur de me conférer ce qu'alors on appelait un 'certificat de licence' majoritairement constitué de phonétique anglaise - un moment d'égarement de la part de cette noble institution sans doute puisque, je l'apprends ce soir, on semble considérer à présent que oo dans mood correspond à une voyelle brève. "De mon temps", elle était longue. Mais tout en ce bas monde change, même la longueur des voyelles. Sans doute maintenant foot, book, rook, hood, soot et root (les graphies oo correspondant à une voyelle brève ne constituent en rien une 'exception', elles sont légion) comportent-ils des voyelles longues. Food et rood, boot et soothe auront raccourci. Quant à flood et blood, qui sait ce qu'il en adviendra ... Cela ne fait que me confirmer que je suis anachronique dans un monde qui m'est de plus en plus étrange et étranger. Ce que c'est que d'être un dinosaure.
    O tempora, o mores.
    (Etc.)
    Je suis heureux qu'il y ait désormais des personnes pour remettre toutes ces vieilleries dans le droit chemin. Grâces leur soient rendues. Enfin la France va s'en sortir.

    Maintenant, nous avons plus qu'assez lassé notre monde. Il est plus que temps de revenir à la musique, à la Renaissance anglaise, au virginal et au clavecin, soyez donc aimable de ne plus en rajouter sur autre chose. Merci.
    Dernière modification par The Fierce Rabbit ; 22/09/2013 à 22h09.

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