Je trouve très difficile, car c'est un compositeur très rigoureux, mais dont l'écriture doit évoquer des sentiments extrêmes.
Il faut à la fois du lyrisme, une imagination débordante, mais de l'ordre!
Sinon, c'est la catastrophe. Si on souligne tout, on ne souligne rien. Si on est dans l'excès, perpétuel, on n'est plus dans l'excès.
Qu'en pensez-vous?
je trouve très difficile aussi d'en parler, cette façon d'exprimer un état d'âme, l'infini ou l'absolu sans élément contingent, toujours en suggérant, et ses merveilleux points d'interrogation quelle pudeur! au musicien d'entrer dans ses rêveries mystiques, on n'en finit jamais quand on se plonge dans son oeuvre (humoresque), pour moi c'est le plus romantique de l'époqueEnvoyé par Olivier Chauzu
Bonsoir,
A vous lire, il faudrait le jouer comme si c'était un JS Bach "romantique", "amoureux" (sentiment ou affection pour un être proche ), "lyrique", "libre" (oeuvres du style capriccio ou fantaisie chez Bach), tout en respectant la structure musicale de l'oeuvre, la rigueur du compositeur.
.
L'interprète doit exprimer les sentiments de ce compositeur tout en ne le sentimentalisant pas.
Enfin, son interprète (pianiste) doit faire sonner son instrument comme si c'était une voix humaine, un violon, un violoncelle, ou je ne sais quel instrument à vent, etc... nous faire oublier le plus possible le côté percussif de l'instrument. Enfin, c'est ce que j'entends la plupart du temps chez Haskil et Richter dans leurs plus belles interprétations schumaniennes... et chez Egorov dans les Moments Musicaux de Schubert.
MH
Dernière modification par hideux67 ; 01/11/2007 à 21h47.
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