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Discussion: Brahms concerto piano 1

  1. #1
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    Brahms concerto piano 1

    Ce soir sur France Musique: une confrontation entre diverses versions du premier concerto pour piano de Brahms. Je n'ai entendu que la dernière partie de l'émission, et je n'ai rien aimé.
    Serais-je trop conditionné par mon premier disque, à savoir Richter-Leinsdorf?

  2. #2
    - Avatar de mah70
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    ... ce qui serait un scoop: Richter n'a jamais enregistré le 1er . Son disque avec Leinsdorf est un enregistrement du N°2 - et j'ai toujours regretté que la crise cardiaque de Reiner lui ait empêché d'être au pupitre : je déteste Leinsdorf.
    Si nous parlons 1er concerto, j'ai un faible pour Katchen/Monteux (il y a un étonnant Horowitz/Toscanini difficilement audible); pour le N°2, je n'ai en fait pas de version fétiche. Dans un genre exotique flattant mon tropisme rrrrusse, Yakov Zak avec Sanderling est très intéressant, plutôt léger et très varié, ce qui n'est pas vendu dans l'oeuvre.

    La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)

  3. #3
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    Léger? Ah? je vais réécouter...

    Dans le 2e j'aime bien Richter/Leinsdorf, moi (je n'ai pas trop d'avis sur Leinsdorf en général; Richter faisait profession de détester cet enregistrement, cela dit) ; mais il y a pas mal de très belles versions, ou en tout cas de versions que j'aime bien à énormément : Arrau/Haitink, Gilels/Jochum, Backhaus/Böhm, Fleisher/Szell, Serkin/Szell... Il y a eu des concertos plus mal servis.
    Le premier? Bah... les mêmes, quand ça existe : Arrau/Haitink, Serkin/Szell, Silels/Jochum... Avouerai-je que je ne déteste pas du tout Grimaud/Sanderling?
    Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.

    Montaigne

  4. #4
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    Ahem...

    Bon, ben, ça m'apprendra à aller farfouiller dans ma discothèque avant de balancer une ânerie (mes Brahms sont en vrac depuis mon déménagement). Richter/Leinsdorf, c'est le N°2 évidemment. Mon premier N° 1 est tout simplement Brendel/Isserstedt (j'espère que je n'ai pas oublié une lettre!).
    Quant à la direction de Leinsdorf, môâ je la trouve énergique et dramatique.. Serais-je à côté de la plaque?

  5. #5
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    zavez pas oublié une lettre, zavez oublié la moitié du nom : Schmidt-Isserstedt!
    Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.

    Montaigne

  6. #6
    - Avatar de mah70
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    J'ai dit que je déteste Leinsdorf, je n'ai pas dit que j'ai raison Certains critiques signalent d'ailleurs que c'est le meilleur disque du chef.
    Sinon, il y a un 2e de Brahms par Gilels (pour écrire à l'internationale) et Reiner en 1958 qui n'est pas mal du tout.
    Pour le 1er, en effet, Brendel Schmidt-Isserstedt est une version que j'aime beaucoup, notamment à cause du chef (voilà une affirmation qui devrait plaire à quelqu'un...).

    La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)

  7. #7
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    ah oui horreur je n'ai pas écrit guilels comme il faut...

    il y a un fan de H. S.-I. ?

    Sinon quelqu'un saurait-il quelle version du 2e était utilisée comme indicatif pourl'émission "Tous mélomanes", au micro Jean Fontaine, sur France Inter dans les années 70?
    Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.

    Montaigne

  8. #8
    Membre Avatar de ppyjc61
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    Quand on parle du 1er concerto de Brahms on se doit de se rappeler le concert que Gould offre à New-York le 6 avril 1962

    http://itywltmt.blogspot.ca/2012/04/...c-history.html

  9. #9
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    je n'arrive pas à ouvrir le lien : c'est le fameux concert où le chef ( Bernstein) se désolidarise des tempos imposés par le soliste?

    (au fond ça devrait arriver plus souvent on saurait à quoi s'en tenir)
    Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.

    Montaigne

  10. #10
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    Citation Envoyé par lebewohl Voir le message
    je n'arrive pas à ouvrir le lien : c'est le fameux concert où le chef ( Bernstein) se désolidarise des tempos imposés par le soliste?

    (au fond ça devrait arriver plus souvent on saurait à quoi s'en tenir)
    Exactement. Les liens (la réflexion et la musique) fonctionnent pour moi...

  11. #11
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    Tant qu'on en est aux aveux, bien qu'il soit évident que G. Gould était un phénomène, d'une façon générale, je n'aime pas ce pianiste... mais concernant ce premier concerto de Brahms, ça m'intéresse d'entendre cette fameuse interprétation parce que j'ai toujours rêvé de l'entendre dans des tempi beaucoup plus lents que d'habitude, ne serait-ce que pour que les trilles qui forment une bonne partie du premier thème du premier mouvement ne soient pas écourtés, que ce soit par le soliste ou par l'orchestre. Bien évidemment, il faut être capable de maintenir la tension avec des tempi ralentis. Aussi, je suis en train d'écouter ce concert (oui, Leb, le lien semble fonctionner aussi pour moi) et j'attends le concerto, bien que l'interprétation de l'ouverture et de la symphonie de Nielsen soient de très bonne facture, pour le moins !

    Musicalement,
    l'obsédé-des-incunables

  12. #12
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    ah ben ça marche, aujourd'hui!

    (le tempo est en effet inhabituellement lent...)
    Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.

    Montaigne

  13. #13
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    Ach, quel tommache : les tempi des deux premiers mouvements étaient à peu près ceux que je voulais, mais bizarrement, le soliste semble vouloir minimiser les contrastes dynamiques, et ni lui, ni l'orchestre ne donnent cette dimension effrayante des trilles dans le premier mouvement. C'est certes cohérent, mais le tempo du finale est trop lent à mon goût. Surtout, sur l'ensemble, l'écueil du manque de tension n'est pas évité, du coup, je suis globalement d'accord avec l'avis de L. Bernstein : il y a de grands moments dans le jeu de G. Gould, mais ses particularités, AMHA, prennent le dessus sur la vision d'ensemble de l'oeuvre et ne lui donnent pas la tension dramatique requise. Quand même, un grand merci à ppyjc61 pour ce lien !

    Musicalement,
    l'obsédé-des-incunables

  14. #14
    En attente de confirmation
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    Je persiste à avoir de la tendresse pour Richter-Haaser/Sanderling, mais ce n'est peut-être pas bien ...

  15. #15
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    Merci pour le lien: j'ai enfin trouvé le temps d'écouter ce fameux "montage" (la tradale du speech de Lennie est assez pittoresque).

    Avantage pour les ceusses (comme moi) qui ne savent pas lire la musique: on entend bien les notes!
    Pour le reste, je dirais que c'est le mouvement lent qui pose le plus gros problème: par moments, Gould semble pianoter plutôt que jouer. Le finale me semble sauvé par les dernières mesures, comme si Bernstein avait réussi à cravacher Gould. Il est pour moi le gagnant de cet affrontement, car il arrive à insuffler de l'énergie à l'orchestre.
    Mais le plus impressionnant, c'est Brahms: ce type a composé une musique indestructible!

  16. #16
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    Citation Envoyé par co2monamour Voir le message
    Ach, quel tommache : les tempi des deux premiers mouvements étaient à peu près ceux que je voulais, mais bizarrement, le soliste semble vouloir minimiser les contrastes dynamiques, et ni lui, ni l'orchestre ne donnent cette dimension effrayante des trilles dans le premier mouvement. C'est certes cohérent, mais le tempo du finale est trop lent à mon goût. Surtout, sur l'ensemble, l'écueil du manque de tension n'est pas évité, du coup, je suis globalement d'accord avec l'avis de L. Bernstein : il y a de grands moments dans le jeu de G. Gould, mais ses particularités, AMHA, prennent le dessus sur la vision d'ensemble de l'oeuvre et ne lui donnent pas la tension dramatique requise. Quand même, un grand merci à ppyjc61 pour ce lien !

    Musicalement,
    l'obsédé-des-incunables
    Tout le plaisir fut pour moi de partager ce montage (vieux d'un an et demie déjà!)

    En passant, si vous avez pris la peine de lire le comentaire dans le billet en question, j'y avais inclus le lien à une interprétation plus "normale" offerte par Gould quelques années auparavant (avec l'orchestre de Winnipeg).

    En ce qui concerne les interprétations plus "tradoitionnelles" du concerto, ma préférée est celle de Rudolf Serkin accompagné par George Szell et l'orchestre de Cleveland (ils enregistreront ensemble les deux concerti). A noter, les deux musiciens étudièrenet à Vienne avec Richard Robert, lui-même un ami et confrère de Brahms (on semble oublier que Szell était un très bon pianiste, quoiqu'il choisit de se consacrer à la direction d'orchestre très tôt en carrière).

  17. #17
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    Parmi les non-cités, il y a encore quelques merveilles:
    Freire - Chailly
    Fleisher - Szell
    Kovacevich - Sawallisch
    Arrau - Rozhdestvensky
    Richter-Haaser - Karajan (Concerto No. 2)
    Curzon - Szell (Concerto No. 2)
    Pollini - Abbado
    Richter - Enescu (Concerto No. 2)
    ainsi que l'incontournable Backhaus - Böhm (Concerto No. 2)

    Et sans doute encore bien d'autres...

  18. #18
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    Dans le premier concerto, mon favori est incontestablement Solomon-Kubelik (Philharmonia Orchestra, 1952). Suivi par l'indémodable Gilels-Jochum. Mais il faut dire que ce concerto est assez rarement vraiment réussi, je trouve.

    Les réussites sont plus fréquentes dans le n° 2. Gilels est peut-ête encore meilleur avec Reiner (CSO 1958) qu'avec Jochum. Autre grandes versions : Joukov-Rojdestvenski (1963, concert). Sinon l'indémodable Backhaus-Böhm fait aussi partie des meilleures avec Vienne 1967, mais il est aussi concurrencé par lui-même avec Böhm également en 1939 et avec Schuricht en 1952. Il y a aussi Rubinstein-Munch que j'aime beaucoup, une fois n'est pas coutume, et puis, tout de même, Schnabel-Boult, Fischer-Furt...

  19. #19
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    Citation Envoyé par Cosi bel do Voir le message
    Dans le premier concerto, mon favori est incontestablement Solomon-Kubelik (Philharmonia Orchestra, 1952). Suivi par l'indémodable Gilels-Jochum. Mais il faut dire que ce concerto est assez rarement vraiment réussi, je trouve.
    (...)
    Avez-vous écouté (ici) Curzon van Beinum ? qu'en pensez-vous ? je le trouve assez réussi, même si je suis assez d'accord sur le fait que cette oeuvre est certainement assez difficile à interpréter ...


    PS. Quant aux versions "modernes" je trouve Ashkenazy Haitink assez réussi, sinon ... (au risque de me faire huer ... )

  20. #20
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    Je connais Curzon-Szell évidemment, mais pas ce Curzon-Van Beinum. Il faut dire que Curzon, c'est quand même pas extraordinaire. Je me pencherai sur cet enregistrement, à l'occasion.

    Ashkenazy-Haitink, je ne me souvenais même plus que ça existait, je ne sais plus ce que ça donne non plus. M'étonnerait que je puisse apprécier néanmoins, un pianiste moyen et un chef moyen, ça fait difficilement un grand disque. Là aussi à l'occasion je verrai ça.

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