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Discussion: Playlist du mois de janvier 2014

  1. #1
    - Avatar de mah70
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    Playlist du mois de janvier 2014

    Bonjour.

    Comme d'habitude en janvier de chaque année, nous rendons hommage aux compositeurs morts au cours de la cinquante-et-unième année précédant la nouvelle, 1963 en cette occurrence, et donc désormais dans le domaine public au Canada. J'y ai ajouté quelques enregistrements d'interprètes décédés cette même année 1963. Les noms des uns et des autres sont en rouge dans la liste qui suit.

    • Bacarisse: Balada pour guitare - Narcisco Yepes (1956)
    • Hindemith: Nobilissima visione, suite de ballet - Orchestre de Philadelphie, Eugene Ormandy (1949)
    • Poulenc: Aubade - Francis Poulenc, piano; Orchestre de la Société des concerts du Conservatoire, Georges Prêtre (1961)
    • Templeton: Pocket-size sonata N°1 pour clarinette et piano - Reginald Kell, Brooks Smith (1957)
    • Hartmann: Symphonie N°6 - Orchestre de la Radio de Francfort, Hermann Scherchen (1954)
    • Bloch: Trois poèmes Juifs- Orchestre de la American Recording Association (Orchestre Symphonique de Vienne), Walter Hendl (1953)
    • Powell: Rhapsodie nègre - Lawrence Davis, piano; Orchestre de la American Recording Association (Orchestre Symphonique de Vienne), Dean Dixon (1953)
    • Mason: Chanticleer Overture - Orchestre de la American Recording Association (Orchestre Symphonique de Vienne), Dean Dixon (1953)
    • Popper: Concerto pour violoncelle et orchestre en ut - Sviatoslav Knouchevitsky, Orchestre Symphonique de Moscou, Alexandre Gaouk (1950)
    • Hindemith: Métamorphoses symphoniques sur des thèmes de Carl Maria von Weber - Orchestre de Cleveland, George Szell (1949)
    • Poulenc: Stabat Mater - Jacqueline Brumaire, soprano; Choeurs de l'Alauda; Orchestre de l'association des concerts Colonne, Louis Frémaux (vers 1955)
    • Delius: Paris, the song of a great city - Orchestre Symphonique de Londres, Anthony Collins (1953)
    • Delius: In a summer garden - Orchestre Symphonique de Londres, Anthony Collins (1953)
    • Proch: Thème et variations Op.164 - Amelita Galli-Curci, soprano; Clement Barone, flûte; Orchestre, Josef Pasternak (1917)
    • Lecuona: La comparsa; Malaguena; Andalucia; Siboney; Jungle drums - Stanley Black et son orchestre (1958)
    • Gade: Jalousie - Hollywood Bowl Symphony Orchestra, Carmen Dragon (1953)
    • Constantinescu: Concerto pour piano et orchestre - Valentin Gheorghiu, piano; Orchestre National de la Radiodiffusion Française, Constantin Silvestri (1957)
    • Prokofiev: L'amour des trois oranges, suite d'orchestre Op.33a - Orchestre National de la Radiodiffusion française, Roger Désormière (1951)
    • Prokofiev: Lieutenant Kijé Op.60 - Orchestre National de la Radiodiffusion française, Roger Désormière (1951)
    • Dvorak: Concerto pour violon et orchestre Op.53 - Johanna Martzy, Orchestre de la RIAS Berlin, Ferenc Fricsay (1953)
    • Chopin: Ballade N°3 Op.47; Nocturne N°18 Op.62 n°2; Fantaisie-Impromptu Op.66; Scherzo N°2 Op.31 - Benno Moiseiwitsch,piano (1958)
    • Chopin: Scherzo N°4 Op.54; Nocturne N°12 Op.37 n°2; Ballade N°4 Op.52 - Benno Moiseiwitsch,piano (1958)
    • Johann Strauss fils: La chauve-souris, ouverture et extraits de l'acte 2 (en Anglais) - Patrice Munsel, Paula Lenchner, Regina Resnik, sopranos; Risë Stevens, mezzo; James Melton, ténor; Robert Merrill, Hugh Thompson, barytons; Robert Shaw Chorale, Orchestre RCA Victor, Fritz Reiner (1950)
    Bonne écoute


    La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)

  2. #2
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    Plein de petites gâteries, et quelques très belles :

    • Dvorak: Concerto pour violon et orchestre Op.53 - Johanna Martzy, Orchestre de la RIAS Berlin, Ferenc Fricsay (1953)
    • Chopin: Ballade N°3 Op.47; Nocturne N°18 Op.62 n°2; Fantaisie-Impromptu Op.66; Scherzo N°2 Op.31 - Benno Moiseiwitsch,piano (1958)
    • Chopin: Scherzo N°4 Op.54; Nocturne N°12 Op.37 n°2; Ballade N°4 Op.52 - Benno Moiseiwitsch,piano (1958)
    • Johann Strauss fils: La chauve-souris, ouverture et extraits de l'acte 2 (en Anglais) - Regina Resnik, Risë Stevens, Robert Merrill, Fritz Reiner (1950)
    Merci ; et meilleurs vœux à tout le monde.

  3. #3
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    Actuellement, je n'ai écouté que le haut de la liste jusqu'à la sonate de Templeton. J'ai tout aimé sauf, comme je le craignais, l'aubade de Poulenc, dont j'ai une version chez moi par S. Richter et l'orchestre de chambre J.-F. Paillard qui ne m'a pas davantage convaincu. Il faudra donc que je me penche sérieusement sur ces "dialogues des Carmélites" qui semblent unanimement considérés comme un chef d'oeuvre absolu...

    Le Bacarisse est vraiment splendide et j'ai été très agréablement surpris par l'interprétation de la Nobilissima visione (un autre grand chef d'oeuvre) sous la direction d'E. Ormandy. Comme je le prévoyais, j'ai aussi énormément aimé la symphonie de Hartmann, bien que comme d'hab' avec ce compositeur, le style soit passablement âpre et austère. Dès que j'ai un peu de temps, j'écoute la suite...

    Musicalement,
    l'obsédé-des-incunables

  4. #4
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    un jour je vais vous demander, aux uns et aux autres, de me faire la liste des griefs que vous portez à Poulenc et je tenterai, modestement mais passionnément, d'en contredire quelques-uns ; sans vouloir nier, bien sûr, le droit imprescriptible de chacun à être indifférent à la musique de Poulenc, voire à la détester.
    Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.

    Montaigne

  5. #5
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    Je n'ai pas de 'griefs' contre Poulenc. J'aime beaucoup de choses dans son œuvre, d'autres moins, d'autres pas du tout ; j'ai dit ne pas être inconditionnel, c'est tout. L'Aubade est une pièce charmante, mais qui ne me transporte pas outre mesure. Le Dialogue, oui il faut se pencher dessus ; on peut ne pas aimer, mais c'est une œuvre majeure du XX°. Je ne suis fan ni de Lulu ni de Wozzeck, mais je reconnais que c'en sont aussi. J'en connais qui ne détestent pas certaines œuvres de Haendel, sans pourtant apprécier le reste, et sans pourtant dire que Haendel est une nullité !

  6. #6
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    Citation Envoyé par The Fierce Rabbit Voir le message
    J'en connais qui ne détestent pas certaines œuvres de Haendel, sans pourtant apprécier le reste, et sans pourtant dire que Haendel est une nullité !

    Will wonders never cease??
    Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.

    Montaigne

  7. #7
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    Je n'ai pas l'honneur de connaître ce Will Wonders qui n'arrête jamais.

  8. #8
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    C'est un copain à Leb

    Le Bacarisse est très bien en effet ; le Bloch aussi. Aubade ne m'a pas intéressé - tout comme d'autres j'ai des difficultés avec l'univers de Poulenc, quoique le Stabat Mater me paraisse d'une toute autre trempe

    Citation Envoyé par The Fierce Rabbit Voir le message
    Je n'ai pas de 'griefs' contre Poulenc. J'aime beaucoup de choses dans son œuvre, d'autres moins, d'autres pas du tout ; j'ai dit ne pas être inconditionnel, c'est tout. L'Aubade est une pièce charmante, mais qui ne me transporte pas outre mesure. Le Dialogue, oui il faut se pencher dessus ; on peut ne pas aimer, mais c'est une œuvre majeure du XX°. Je ne suis fan ni de Lulu ni de Wozzeck, mais je reconnais que c'en sont aussi.
    Sacrilège ! sacrilège ! qu'est-ce qu'il ne faut pas lire sur ce forum bon alors, à quand une version libre de droits de ce fameux Dialogue des Carmélites (que je n'ai jamais écouté) ?

    @ part ça avez-vous écouté le Constantinescu ? une découverte en ce qui me concerne (une de plus ) et j'ai trouvé ça assez plaisant, dans une vague assez courue mais plutôt réussi ...

    Delius, magnifique, personnellement j'aime toujours autant

  9. #9
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    Ben l'enregistrement d'origine des Dialogues a été fait en présence de Poulenc, sauf erreur, donc ça devrait être bon, non?
    Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.

    Montaigne

  10. #10
    - Avatar de mah70
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    Non. Pas à cause de la date d'enregistrement (1958) mais à cause du livret. A la base il y a un roman ("La dernière à l'échafaud") écrit par Gertrud von Le Fort, transformé en scénario de film par le R.P. Bruckberger. C'est sur cette base que Bernanos a écrit le texte qui a servi, après quelques adaptations, à la pièce puis à l'opéra. Or Gertrud von Le Fort est morte en 1971 et Bruckberger en 1998. Rendez-vous en 2049.

    La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)

  11. #11
    Modérateur Avatar de lebewohl
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    aïe... j'oublie toujours ces histoires de livret ; en plus je n'imaginais pas que Mme Lefort fût morte si tard. Bon tant pis pour la BM de cette année et de quelques suivantes, mais je ne peux que t'inciter, Philippe, à écouter cet opéra.
    Cela étant l'honnêteté m'oblige à préciser que, à écouter tout court, ce n'est pas si facile ; mais à voir en vrai comme je l'ai vu il y a un mois (et la rumeur rapporte qu'il y a une ou deux versions en vidéo trèé réussies, dont la plus récente à l'Opéra du Rhin, je crois), c'est saisissant. Le sujet (qui n'est pas une histoire de Révolution française, mais, comme me l'avait résumé de manière frappante un copain pourtant parpaillot, le transfert de la grâce) n'est pas forcément ce sur quoi je me penche tous les jours, mais...

    (en y songeant, ma restriction vaut pour pas mal d'opéras : c'est mieux avec la scène)
    Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.

    Montaigne

  12. 29/01/2014 15h49

  13. #12
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    La suite : comme prévu, j'ai beaucoup aimé les "poèmes juifs" d'E. Bloch, bien que je ne sois pas parvenu à trouver ce que cette musique a de "juif". De la même façon, je ne trouve rien de "nègre" à l'oeuvre de Powell qui suit, qui m'a passablement barbé, de même que l'ouverture du sieur Mason. Le concerto de M. Popper est trop sage pour mes oreilles de 2014, et j'ai été très favorablement surpris par la direction de G. Szell des "métamorphoses" d'Hindemith. Le Stabat mater de Poulenc est évidemment d'une tout autre tenue que son "aubade", mais je le trouve un poil trop long et je n'arrive pas à me faire au timbre de J. Micheau. De même, le poème "Paris" de Delius gagnerait, AMHA, à être un chouïa moins long, ce qui n'est pas le cas de son "jardin estival", superbe de bout en bout. N'étant pas vraiment fan de bel canto, je n'ai pu que remarquer qu'A. Galli Curci a une très jolie voix, mais je ne me réveillerai pas la nuit pour écouter la musique de M. Proch. Quant aux espagnolades de Lecuona et consorts, ça dépasse assez largement mon seuil de tolérance au kitsch. La suite au prochain numéro, si j'ai le temps...

    Musicalement,
    l'obsédé-des-incunables

  14. #13
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    J'ai eu le temps de jeter un coup d'oreille au concerto de Constantinescu. D'accord avec Philippe, c'est de la très belle musique, au surplus magnifiquement jouée et par le soliste et par l'orchestre. Je n'ai malheureusement pas eu le temps d'entendre le concerto pour violon de Dvorak. Quant au disque Prokofiev sous la direction de R. Désormière, je l'ai... et il est superbe, oui !

    Musicalement,
    l'obsédé-des-incunables

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