Compositeur né en Autriche, au nom à consonance italienne (si, si), mais français.
Une musique très proche de celle de Chausson ou de Vincent d'Indy.
A composé des opéras où l'influence de Wagner se fait plus sentir que dans cette symphonie.
Compositeur né en Autriche, au nom à consonance italienne (si, si), mais français.
Une musique très proche de celle de Chausson ou de Vincent d'Indy.
A composé des opéras où l'influence de Wagner se fait plus sentir que dans cette symphonie.
Un compositeur français mais néanmoins né à Bozen, aujourd'hui Bolzano, dans le Tyrol italien, d'un père italien et d'une mère autrichienne. Ceci explique son nom italien.
Sylvio vient à Paris en 1882 après avoir fait des études de droit en Autriche. Élève du Conservatoire de Paris avec César Franck, il suit aussi les cours d'Ernest Guiraud et de Charles Gounod.
Encouragé par Ernest Chausson et César Franck, Lazzari se fixe définitivement en France et obtient la nationalité française en 1896.
Lazzari subit deux influences: le wagnérisme, issu de sa première éducation germanique et de l'enseignement de Franck, et l'impressionisme des compositeurs français.
Comme il y a peu d'enregistrements, je n'ai écouté que sa symphonie en mi bémol, les Quatre tableaux maritimes et le tableau symphonique d'après Verlaine : Effet de Nuit. En musique de chambre j'ai aussi écouté son Trio en sol mineur op 13 et sa sonate pour violon et piano op 24. Lazzari est un compositeur très attachant, qui mériterait d'etre plus connu.
Depuis peu, je me plonge dans des fouilles "youtubiennes" qui me font découvrir des merveilles sous-estimées.
C'est bien, ces exhumations-là - honnêtement, I mean it.
Cela permet d'apporter réponse à la question que parfois on se pose : "Pourquoi certains compositeurs ont-ils accédé à la gloire, et pas les autres, leurs contemporains ?". Il suffit d'écouter les dites exhumations.
On comprend alors pourquoi ces 'certains compositeurs' resteront à jamais les besogneux tirant à la ligne qui auront vivoté à côté des génies.
Merci à Youtube pour cela.
Et chapeau à ceux qui défendent ces causes d'autant plus belles qu'elles sont depuis longtemps irrémédiablement - mais en aucune façon injustement - perdues.
Dernière modification par The Fierce Rabbit ; 21/06/2014 à 22h12.
Honnêtement je vois pas très bien le rapport entre çà et Chausson, d'Indy, Franck ou les impressionnistes français... Sur Youtube, il y a un illuminé qui a trouvé que ça ressemblait à des harmonies de Wagner dans le style Schubert ('This piece's like using Wagner-harmony in Schubert-style).
Quand aux affirmations de Monsieur Lapin, je les nuancerai un peu puisqu'il nous avait exhumé un Gouvy qui n'est pas le plus illustre des illustres. Bon, ben maintenant ce n'est pas non plus le grand sourd, mais ses trios sont bien agréables (j'ai commandé le quintet!). La symphonie du Lazare austro-italo-françois résurrecté, honnêtement, j'ai pas pu dépasser les 10 minutes...
Pour les fouilles archéologiques j'irai creuser dans les pays nordiques, il me semble que la matière ne manque pas d'intérêt
Il est clair que YouTube fait plus pour les besogneux que les salles de concert. Mais alors, il faudra choisir les meilleures œuvres de chaque génie et non celles qui plaisent à un certain public - en gros, celles qui font vendre.
Youtube fait tout et n'importe quoi... mais il y a un juste milieu entre les œuvres qui font vendre et celles qui font fuir. Je ne pense pas être un obtus absolu, mais j'ai le droit de trouver un morceau mauvais. Tous les besogneux ne sont pas des génies, ce serait plutôt l'exception que la règle. L'idée très romantique du génie persécuté est une notion assez moderne et assez fausse. Il ne suffit pas de clamer au génie et vilipender tout ce qui se vend, pour transformer la citrouille en carrosse.
En fait, on voit mal pourquoi les salles de concert - dont le but légitime est autant que faire se peut d'atteindre 100% de taux de remplissage, ce ne sont pas des organismes philanthropique travaillant intentionnellement à perte - feraient plus pour des besogneux qui n'attirent pratiquement personne que pour des valeurs sûres qui leur laissent espérer approcher au plus près les dits 100%. Nul n'est ennemi de ses intérêts, sauf à être un doux rêveur ou gravement secoué des neurones !
Dans une logique commerciale - et c'est celle-là qui prévaut, même s'agissant de musique, une salle de concert c'est fait pour rapporter du fric, fût-elle publique - vendre est ce qui prime sur tout.Mais alors, il faudra choisir les meilleures oeuvres de chaque génie et non celles qui plaisent à un certain public - en gros, celles qui font vendre.
Vu sous cet angle, évidemment...
Oui... Oui...
Mais votre message semble répondre à une attaque de ma part, ce qui est loin d'être le cas.
Je me garderais bien de critiquer le goût de quiconque. Sauf, peut-être, celui du mélomane qui cherchera à me prouver que Cherubini a plus fait pour la musique française que Berlioz.
Dernière modification par Jean-Yves Duchemin ; 22/06/2014 à 15h43.
Lazzari est effectivement largement sous-estimé (il suffit de lire les commentaires dédaigneux ci-dessus). Merci d'avoir partagé votre enthousiasme pour cette symphonie, que je trouve tout à fait intéressante pour ma part (même si Adriano n'est pas le meilleur avocat qui soit).
Dernière modification par Erwan ; 24/06/2014 à 12h26.
Bonjour.
Il faudra que j'écoute cette affaire. Mais la conjonction Orchestre Symphonique de Moscou/Adriano m'inquiète un peu. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit: l'orchestre est compétent et le chef valeureux. Adriano a un répertoire rare, il a enregistré pas mal de musiques de films et rien que pour ça il a droit à ma reconnaissance éternelle (ou presque), mais il me semble toujours assez mollasson... Pour défricher les œuvres peu connues, je tendrais à préférer les interprétation au knout.
La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)
Entre "tout à fait intéressante" et 'prenante', 'subjuguante', 'enthousiasmante', 'envoûtante', voire 'géniale', etc., est-ce que la marge est perceptible par tout le monde ? Il semblerait que non.
Clementi, Czerny, Kuhnau et Kuhlau, Field, et même Cherubini, sont aussi "tout à fait intéressant"s.
Il y a ceux-ci. Et puis il y a ceux-là - les 'autres' ... Ceux-là ayant écrasé ceux-ci de la tête et des épaules, et de plus encore, et que plus on écoute plus on comprend pourquoi ils ont écrasé les autres ; et qu'on n'a jamais fini de réécouter sans se lasser.
Tandis que ceux-ci, quand vous les avez entendus une fois ... Déjà si vous avez eu le courage d'aller au bout une fois, c'est déjà beaucoup.
Alors oui, il y a ce qu'on trouve bon d'appeler "le snobisme de salon" pour prêcher pour sa propre paroisse ; et puis il y a aussi le snobisme qui consiste à s'extasier devant le banal, l'accessoire, le tout-venant, le tire-à-la-ligne, pas méprisable ni dédaignable certes, mais dont on a vite fait le tour en quelques mesures.
Chacun choisit son snobisme.
C'est plaisir de voir que vous avez choisi le vôtre
La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)
En attente de confirmation
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[QUOTE=mah70;117404]
Ben, moi aussi, je dis que je pars et je suis toujours là ou reviens après moult années.
Dernière modification par lebewohl ; 26/06/2014 à 08h00. Motif: Je n'ai gardé que l'important
En attente de confirmation
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