Elena Barbara Giuranna (18 Novembre 1898 à 1831 Juillet 1998) était une pianiste et compositrice italienne.
Barbara Giuranna est né à Palerme , Italie , et a étudié le piano au Conservatoire de Palerme avec Guido Alberto Fano . Il a également étudié la composition au Naples Conservatoire avec Camillo De Nardis et Antonio Savasta. Elle a poursuivi ses études en composition à la Milan Conservatoire avec Giorgio Federico Ghedini .
je vous demanderais un peu d'indulgence pour mon retour
c'est pour votre absence, qu'on serait porté à être moins indulgent... ;-) (je ne peux plus faire de smiley... :-( )
Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne
Envoyé par lebewohl
Pareil. Ni smileys ni nouvelle playlist.
Je vous remercie pour votre indulgence ... mais que pensez-vous de Elena Barbara Giuranna ?
Allez, soyons plutôt sincères que muets : ça ne me dit pas grand-chose, ça voudrait être héroïque mais ça n'a pas d'élan. Au fond, c'est comme pas mal d'art fasciste, ça donne une impression de carton-pâte. C'est facile à écouter, mais je pense que ça doit être également facile à composer (même si j'en serais incapable, évidemment). Mais ne vous en faites pas trop, je ne passe pas pour un parangon de bon goût.
IP
On dirait (un peu) le début de la troisième symphonie de Roussel. Sinon, quelques sonorités me font penser à Honegger.
Je ne sais pas si c'est fasciste, par contre je suis certain que ça ne ressemble pas du Roussel ou alors il faut avoir beaucoup d'imagination... Ca me ferait plutôt penser aux musiques de film de série B tendant vers le C, l'héroine est poursuivie par une troupe de méchants, l'héroïne n'arrête pas de se retourner, lève les yeux au ciel, suivi des bras... Gros plan sur le visage enmoustaché du chef des méchants qui affiche un sourire des plus méchants... tandis que l'on aperçoit au loin un petit nuage, le chevalier blanc apparait au milieu de la poussière... L'héroïne l'aperçoit et joint ses deux petites mains dans une fervente prière... Et Il y en a qui osent dire que la musique n'est pas descriptive... tsss, tsss, billevesées. Brillante démonstration du contraire par cette Palermite dont la date de naissance oscille entre 1898 et 1831
Je ne savais pas Monsieur Duchemin que vous vouiez une haine féroce à l'égard de ce pauvre Roussel!
Dernière modification par Brouken Air ; 05/07/2014 à 21h47.
Oui il y a des points communs avec Roussel, en effet ; si on entendait mieux on pourrait aussi entendre un peu de Respighi? bon pas très convaincant... il faudrait un enregistrement un peu plus net, sans doute, mais s'il n'y en a pas c'est peut etre un signe...
sinon oui on peut imaginer une scène de mélo - entre bien d'autres choses...
Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne
peut-être mieux :
Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne
Il n'y a sans doute pas grand sens à opposer goût à goût, mais dans le genre "baryton-basse dans un climat de malédiction", le passage de Mayerling ci-dessus me semble infiniment moins inspiré que l'Inferno d'Arnaboldi :
Je sais, cette musique a déjà fait dire "bof" à lebewohl... Si on se livre dessus à un jeu de massacre, ça ne me vexera pas.
IP
Ce n'est pas parce que, les prémices de la 3ème symphonie sont au même rythme et que le niveau sonore est élevé qu'il y a ressemblance. L'orchestration est fondamentalement différente et mettre Roussel à pied d'égalité avec cette composition pompeuse me semble pousser la comparaison très loin.
Les extraits de Meyerbeer montrent un degré de composition certes supérieur, mais malgré cela je n'arrive pas à tenir les 5 minutes (il est vrai que je n'écoute que peu d'opéras). J'ai écouté sa toccata pour piano, c'est du même niveau que le poême symphonique, un peu plus bouillie, bon ben, j'ai peut être un avis très tranché, mais je suis le premier à défendre quand il y a de la qualité, mais là franchement, je pense que c'est désespéré... Même si une Joyce DiDonato (Merveilleuse mezzo-soprano) chante un Lied que je n'aime pas, je me demande d'ailleurs si c'est vraiment le domaine de prédilection de la Dame.
Il y a suffisamment de compositeurs talentueux dont on ne parle pas assez, que pour s'arrêter à ça (évidemment cela n'engage que moi)
Je n'ai pas mis sur un pied d'égalité du tout! Mais une parenté rythmique suffit, en revanche, à assurer une ressemblance. Il y a des tas de ressemblances qui ne vont pas plus loin, et d'ailleurs notre voisin de fil a ouvert un fil sur ce sujet!
Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne
Brouken air a écrit
"Ca me ferait plutôt penser aux musiques de film de série B tendant vers le C, l'héroine est poursuivie par une troupe de méchants, l'héroïne n'arrête pas de se retourner, lève les yeux au ciel, suivi des bras... Gros plan sur le visage enmoustaché du chef des méchants qui affiche un sourire des plus méchants... tandis que l'on aperçoit au loin un petit nuage, le chevalier blanc apparait au milieu de la poussière... L'héroïne l'aperçoit et joint ses deux petites mains dans une fervente prière... Et Il y en a qui osent dire que la musique n'est pas descriptive... tsss, tsss, billevesées . Brillante démonstration du contraire par cette Palermite dont la date de naissance oscille entre 1898 et 1831"
Tout à fait d'accord avec vous. Et merci de m'avoir raconté tout le film, parce que la musique, j'en ai eu marre au bout de 3 mn. Je m'intéresse beaucoup aux compositrices mais je crois que celle-ci ne figurera pas dans ma discothèque.
Ben moi je me suis farci le poème symphonique de bout en bout parce que j'ai bien rigolé au début: en fait de musique de film, ce pourrait être du Tex Avery... sauf qu'elle se répète vraiment de trop. Et puis, à la longue, ça ne rigole plus... Quant aux autres extraits, ça n'est plus drôle du tout.
Reste que ça devrait nous interpeller au niveau de notre vécu quotidien: ce langage musical qui tourne à vide a beau être scotché au tournant des XIX° et XX° siècles, il a continué à produire, notamment des musiques de film justement. Sur un autre fil il est question de la perte d'audience de la musique dite contemporaine, et on peut se demander si ce n'est pas elle qui s'efface en premier...
Serait-ce la société de consommation?
Il y a actuellement 1 utilisateur(s) naviguant sur cette discussion. (0 utilisateur(s) et 1 invité(s))
Règles de messages
Playlist du mois
Bibliothèque musicale
Répondre avec citation
