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Discussion: Mono et mono

  1. #1
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    octobre 2007
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    Mono et mono

    Après avoir écouté quelques pressages monophoniques d'avant 1970, je puis confirmer l'intérêt de faire l'acquisition de diamants spécialement taillés pour des gravures qui furent effectuées par des burins plus gros que pour la stéréophonie. En effet, les bruits de surface sont bien mieux contenus. En outre, le rapport entre médium et aigu est plus naturel, à cette réserve près que, manifestement, ces fameux burins ne filaient pas aussi haut dans l'aigu (ce qui est physiquement logique).

    Il reste, en tout cas pour moi, une inconnue: pour des raisons pratiques évidentes, et aussi par souci d'économie, je me suis contenté d'acheter des diamants de rechange que j'ai montés sur des cellule stéréophoniques. Or, le même fabricant (Ortofon) propose des phonocapteurs exclusivement monophoniques, c-à-d dont le câblage interne est "ponté", très probablement pour les gravures latérales. La même tête ne peut donc pas servir pour certains 78trs, alors même qu'elles ont la vocation à recevoir les diamants ad hoc.

    Question: sachant que le rapport entre l'équipage mobile et l'inductance des bobinages a une incidence sur la bande passante vers le haut, a-t-on intérêt à effectuer soi-même un pontage entre les canaux? En ce moment, j'écoute un disque Erato/Paillard qui reste assez lumineux dans l'aigu sur mon système dédié aux disques plus ou moins usés, mais sur le système réservé aux disques neufs ou nickel, l'extrême-aigu paraît assez "couvert" (subdued). Les enceintes pourraient bien être les principales responsables, mais je remarque que le phonocapteur équipant ce système présente une inductance interne sensiblement plus élevée.
    Quoi qu'il en soit, ça vaut le coup d'avoir au moins deux platines TD, car sinon les manips n'en finissent plus, sans compter qu'on ne peut guère exploiter des MC si l'embout du bras n'est pas amovible.
    Faut de la place...

  2. #2
    Membre Avatar de Brouken Air
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    mars 2012
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    D'ou l'avantage de la digitalisation, d'autant plus qu'une grande partie du répertoire monophonique a été remasterisé et est disponible, bien souvent, gratuitement... Bon évidemment on n'a pas l'"Analogue", mais un bon DAC avec des tubes Siemens 1958 peut rivaliser largement avec des TDs. De plus ça prend beaucoup moins de place!

    Bonne soirée

  3. #3
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    octobre 2007
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    J'insiste...

    Cher Brouken Air,


    Je fais partie des drôles qui persistent à préférer l'analogique, et ce n'est pas une question de vinylophilie: j'ai là quelques bandes enregistrées par mézigue sur Revox, mais aussi par des techniciens de Radio-France sur Nagra qui surclassent presque tout ce que j'ai entendu sur microsillon.. . ou n'importe quel support numérique.


    Les disques sont là: j'écoute en ce moment même les Préludes de Chopin par Geza Anda qu'un ami vient de m'offrir. C'est une vieille galette mono bien épaisse, et qui sonne ma foi fort bien. Ce n'est d'ailleurs pas le cas d'un pressage Mercury living presence, à savoir Daphnis et Chloé (Cincinnati/Dorati), lequel a manifestement été gravé selon une courbe différente de la norme RIAA.


    D'où une nouvelle question pour les techniciens, s'il en reste sur ce forum:
    -Oui ou non, est-il possible de concevoir un étage phono dont la correction soit ajustable séparément dans le grave et l'aigu? Ou est-ce trop complexe, par exemple pour cause d'interdépendance des valeurs du réseau de CR?


    De tels réglages éviteraient l'ajout d'un circuit de gain (comme dans le SRPP Anzaï), toujours préjudiciable à la transparence, tout en rendant quelques services y compris sur des gravures universelles, genre grave et surtout sous-grave atténué, officiellement pour tenir compte des limites de nombres de phonocapteurs, officieusement pour faciliter la vie au technicien en charge de la gravure. Un exemple? La symphonie du nouveau Monde sous la direction d'Ancerl.


    Voili-voilà... J'espère que mon insistance ne vous importune pas.


    Cdt
    Jeff

  4. #4
    En attente de confirmation
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    Nice to read you again !

    Citation Envoyé par JEFF Voir le message
    j'ai quelques bandes enregistrées par mézigue sur Revox, ... qui surclassent presque tout ce que j'ai entendu sur microsillon.. . ou n'importe quel support numérique.
    J'en ai aussi, faites il y a 30 ans sur un B77 2 pistes à 38cm/s et des micros ad hoc, et je confirme le résultat. Même à 19 cm/s, c'est pas mal non plus. Pour ce qu'en juge mon oreille.
    Pour le reste, les considérations techniques pointues me dépassent.
    Dernière modification par The Fierce Rabbit ; 24/05/2015 à 14h14.

  5. #5
    Membre Avatar de Brouken Air
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    Citation Envoyé par JEFF Voir le message
    Cher Brouken Air,


    Je fais partie des drôles qui persistent à préférer l'analogique, et ce n'est pas une question de vinylophilie: j'ai là quelques bandes enregistrées par mézigue sur Revox, mais aussi par des techniciens de Radio-France sur Nagra qui surclassent presque tout ce que j'ai entendu sur microsillon.. . ou n'importe quel support numérique.


    Les disques sont là: j'écoute en ce moment même les Préludes de Chopin par Geza Anda qu'un ami vient de m'offrir. C'est une vieille galette mono bien épaisse, et qui sonne ma foi fort bien. Ce n'est d'ailleurs pas le cas d'un pressage Mercury living presence, à savoir Daphnis et Chloé (Cincinnati/Dorati), lequel a manifestement été gravé selon une courbe différente de la norme RIAA.


    D'où une nouvelle question pour les techniciens, s'il en reste sur ce forum:
    -Oui ou non, est-il possible de concevoir un étage phono dont la correction soit ajustable séparément dans le grave et l'aigu? Ou est-ce trop complexe, par exemple pour cause d'interdépendance des valeurs du réseau de CR?


    De tels réglages éviteraient l'ajout d'un circuit de gain (comme dans le SRPP Anzaï), toujours préjudiciable à la transparence, tout en rendant quelques services y compris sur des gravures universelles, genre grave et surtout sous-grave atténué, officiellement pour tenir compte des limites de nombres de phonocapteurs, officieusement pour faciliter la vie au technicien en charge de la gravure. Un exemple? La symphonie du nouveau Monde sous la direction d'Ancerl.


    Voili-voilà... J'espère que mon insistance ne vous importune pas.


    Cdt
    Jeff
    Oh! Vous ne m'importunez nullement, je suis agnostique!

    Il y a d'excellents pressages vinyles, mais il y en a de très mauvais aussi. De même, il y a de superbes enregistrements numériques qui peuvent être bien supérieurs à l'analogique, comme il y en a de très mauvais. Maintenant la qualité de reproduction est influencée par tant de facteurs et les goûts sont tellement différents. Quant aux bandes magnétiques... elles subissent mal l'outrage du temps non (en étant honnête)?
    Ceci dit je ne suis pas contre une préamplification à tubes.
    J'estime qu'il y a une certaine forme de malhonnêteté à affirmer la supériorité d'un système par rapport à l'autre. Il y a également les amateurs de rouleaux et les photographes argentiques qui honnissent la photographie digitale!
    Pour ma part, dans un style très philosophie de café, peu importe le flacon pourvu qu'on aie l'ivresse, non?

    Bonne soirée

  6. #6
    Membre
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    octobre 2007
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    1 054

    Concrètement...

    Merci à mon p'tit lapinou préféré pour son salut cordial, que je lui rends bien volontiers!


    Cher Brouken Air, lorsqu'on trouve un enregistrement historique pour un euro, ce genre de considérations ne me vient pas à l'esprit. Par contre, lorsque la fête est gâchée par un déséquilibre tonal dû, non à un enregistrement raté, mais au fait que la norme RIAA ne s'est pas imposée d'emblée pour les microsillons, on connaît le remède: un choix de corrections. Les prises de son Mercury living presence sont réputées figurer parmi les meilleures de leur époque, et si je pouvais intervenir sur au moins l'aigu, la jouissance sonore (ahem) servirait l'artistique. On sait que les étages correcteurs de tonalité sont ostracisés dans les équipements dits audiophiles, et pour une excellente raison: il faut un étage de gain supplémentaire, et la transparence en est obligatoirement affectée. Par contre, agir sur la correction de lecture compensant celle de la gravure ne requiert aucun étage supplémentaire, seulement une modification de certains composants.


    Et c'est là que je suis dépassé: je ne suis pas assez fort en électronique pour consacrer du temps à l'étude d'une modif' sur un étage phono que j'ai là, d'autant que d'aucuns ne font que de m'embêter, si bien que je n'arrive plus à consacrer assez de temps et d'énergie à des projets qui me tiennent à cœur.
    Bah, je continue mes recherches dès que j'ai qq minutes...

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