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Discussion: Mardi en Musique – La Revanche du Vinyle

  1. #41
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    Exact. Dont acte.

  2. #42
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    Citation Envoyé par lebewohl Voir le message
    Pulp Fiction, je suis plus réticent : il me semble, mais peut-être pourra-t-on me démentir, que "Pulp" fait ici référence non pas au caractère éventuellement pulpeux d'Uma Thurman (au demeurant ce n'est pas le qualificatif qui vient en premier à l'idée), mais aux "Pulp magazines", petits magazines illustrés imprimés sur de la pâte à papier de mauvaise qualité (d'où le "pulp") et qui diffusaient des westerns, des super héros, de l'érotisme, de la science fiction. Rahan, Fox et Crow, Big Boy devenu Big Boss, tout ça...
    Concernant l'origine de "pulp" je confirme.
    Concernant le caractère "pulpeux" d'Uma Thurman, cela ne me semble en effet pas forcément se situer au niveau des rondeurs, cest d'autre chose qu'il s'agit ...

  3. #43
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    Jai voulu compléter mon message précédent, mais sur une tablette, on va moins vite que sur un ordi. Et au moment de valider, délai dépassé.
    Cette histoire de x minutes après le message initial est D'UNE STUPIDITE GROTESQUE, justifiée par quoi, au juste ???
    Dernière modification par The Fierce Rabbit ; 16/12/2016 à 14h50.

  4. #44
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    'Têt' ben qu'on vous reproche d'occuper les ondes? Ou bien plutôt qu'un vendeur aux dents blanches va bientôt vous trouver une solution à $1000 signée Apple?
    On nous prend pour des pommes!

  5. #45
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    Citation Envoyé par JEFF Voir le message
    'Têt' ben qu'on vous reproche d'occuper les ondes?
    Si ce n'est que ça, il suffit à qui de droit de le dire net et clair.
    On en tirera les conséquences.

  6. #46
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    Lightbulb Ma suggestion pour avril 2017 - CBS Masterworks ‎– MX 35860

    Après une longue absence, je vous propose aujourd’hui un autre partage dans ma série la revanche du vinyle, qui est accompagné de titres « en complément » qui seraient bien à leur place dans le câdre de mon autre série, Intégralement Vôtre.

    Il n’est pas infréquent de jumeler des pièces et une « adaptation » pour un album. J’ai souvenance d’un couplage sur disque « Face A/Face B » des tableaux d’une exposition de Mussorgski version originale jumelés avec l’orchestration de Ravel, par exemple. Ce qui est particulier du jumelage que je vous propose aujourd’hui est un aspect que je qualifierais « d’occasion mercantile » qui tente de tirer avantage de la célébrité d’un ouvrage et d’un (modeste) succès du box-office.

    Le film du réalisateur Blake Edwards « 10 » (en VF, « Elle », 1979) mettait en vedette le regretté Dudley Moore dans une comédie qui explore « le démon du midi » et propose comme « douce obsession » sa jeune voisine (interprétée par Bo Derek). Suite à un concours de circonstance aussi loufoque qu’improbable, l’apothéose du film (si j’ose dire) est une scène de séduction accompagnée par le Boléro de Ravel (selon le personnage de Jenny, «la musique sexuelle la plus descriptive jamais écrite»)

    La notoriété du film est en partie responsable pour des ventes massives (et plus d’un million de dollars en redevances) faisant brièvement de Ravel le compositeur classique le plus vendu, plus de 40 ans après sa mort. (Derek parut plus tard dans un film oubliable en 1984 appelé Bolero, ainsi intitulé sans doute afin de capitaliser sur la popularité régénérée de la pièce…)

    Organisme à but lucraftif, la maison Columbia en profitera pour ré-éditer deux des Boléros dans ses archives: une excellente version « traditionnelle » signée Bernstein, et une version « moins traditionnelle » provenant d’un album-concept oublié depuis fort longtemps, qui lui aussi trahit une autre « occasion mercantile » du passé.

    En effet, plus d’un musicien progressif s’est frotté au Synthétiseur du Dr. Robert Moog, dont un des adeptes les plus connus dans le giron « classique » est un autre artiste distribué par la maison Columbia, Wendy Carlos. Si Mme Carlos s’est frottée à Bach, Beethoven (pour le film de Kubrick, l’Orange Mécanique) et même des compositions de son cru, une poignée d’autres ont tenté l’exploration du répertoire classique avec ce vestige de l’électronique analogique, dont une paire de réalisateurs/musiciens de l’équipe technique du label, MM. Andrew Kazdin et Thomas Shepard (qui avec John McClure ont supervisé la grande majorité des enregistrements réalisés au Manhattan Center par Columbia). Le projet Kazdin/Shepard explora une poignée de titres d’ascendance Espagnole, dont Boléro.

    Ainsi, notre partage principal propose Bernstein et le Synthé Moog dans un jumelage Face A/Face B, avec en complément de programme le reste du disque Kazdin/Sheppard avec des titres de Chabrier, Bizet et du Cubain Ernesto Lecuona.

    Bionne écoute!



    Maurice RAVEL (1875-1937)
    Boléro, MR 81
    Orchestre National de France
    Leonard Bernstein, direction
    CBS Masterworks ‎– MX 35860
    Détails - https://www.discogs.com/Leonard-Bern...elease/2392150




    Emmanuel CHABRIER (1841-1894)
    España, rhapsodie pour orchestre (1883)
    Ernesto LECUONA (1896-1963)
    “Malaguena”, extrait d’Andalucía, pour piano (ca. 1927)
    Georges BIZET (1838-1875)
    Sélections de Carmen (1873-74)
    (Prélude au 1er Acte; Habanera; Les Toréadors)
    Maurice RAVEL
    Boléro, MR 81 (*)

    Andrew Kazdin et Thomas Z. Shepard au Synthétiseur Moog
    Columbia Masterworks ‎– M 30383
    Détails - https://www.discogs.com/Mighty-Moog-...r/release/7859

    (*) Egalement, Face B de MX 35860


  7. #47
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    Lightbulb Suggestion supplémentaire pour avril 2017 - Columbia Masterworks M 35124

    Je fouille aujourd’hui dans mes cartables pour un partage des derniers mois qui n’a pas fait l’objet d’une discussion dans une de mes pages françaises. Ainsi donc, je vous propose l’écoute de deux suites orchestrales de Tchaïkovski, qui ont en commun un mouvement de forme “thème avec variations”.

    Tchaïkovski nous laisse six symphonies – sept si on compte Manfred, et même huit si on considère une symphonie mi- achevée qui deviendra en partie son troisième concerto pour piano. Ce dernier exemple ne fait que démontrer que Tchaïkovski a tenté de créer plusieurs symphonies, qu’il abandonnera pour une raison ou une autre. Je crois personnellement qu’il était à la fois intimidé et trop exigeant quant à construire une œuvre qui suit rigoureusement le modèle de la symphonie classique. Plusieurs de ces projets se retrouveront sous la forme d’une suite orchestrale qui, car sans formule spécifique, accorde plus de liberté au compositeur. Il écrira à sa mécène Mme Nadezhda von Meck qu’un compositeur est “intéressé à explorer ses idées sans égard à la ‘forme’”.

    Dans une autre correspondance, cette fois à son confrère Taneyev, il affirme que sa suite en sol majeur (sa troisième) était à l’origine une symphonie qu’il n’a pu mener à terme.

    L’idée d’une œuvre-hommage à Mozart date de la période où Tchaïkovski travaille sur une adaptation Russe des Noces de Figaro. En 1887, il publiera sa suite sous-titrée “Mozartiana” (sa quatrième suite pour orchestre), qu’il accompagne de ce court préambule sur la partition:

    Un grand nombre des courtes pièces de Mozart, pour une raison qu’on ignore, ne sont non seulement pas bien connues du public, mais inconnues à de nombreux musiciens. L’auteur a préparé cette suite afin d d’entendre plus souvent ces bijoux de l’art musical sans prétention, afin d’en admirer leur beauté incomparable.
    Le partage d’aujourd’hui propose un enregistrement intégral de la troisième suite (acquise alors que j’étais membre du club Columbia), et en complément une réédition Melodiya de la quatrième suite (originalement jumelée aux Danses Symphoniques de Rachmaninov, que je compte partager à une date ultérieure.)

    Bonne écoute!

    Pyotr Il′yich TCHAÏKOVSKI (1840-1893)
    Suite no. 3 en sol majeur, op. 55 [TH 33]
    Los Angeles Philharmonic
    Michael Tilson-Thomas, direction
    (Columbia Masterworks ‎– M 35124)
    https://www.discogs.com/Tchaikovsky-...elease/5455220

    Suite no. 4 en sol majeur, op. 61 [TH 34], Моцартиана (Mozartiana)
    Orchestre Symphonique de Radio-Moscou
    Vladimir Fedoseyev, direction
    (Melodiya С10 09223-4, Face B d’ABC Classics AY 67032)

    Playlist YouTube - https://www.youtube.com/playlist?lis...EFmWPrpML8UQZu

  8. #48
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    Lightbulb Ma suggestion pour juin 2017 - EMI / Angel 38336

    J’avais prévu commencer une série de billets sur une collection de 5 microsillons des concerti pour piano de Mozart, mais la mort subite de Sir Jeffrey Tate m’a forcé à modifier ma programmation – partie remise à l’automne!

    La discographie Tate favorise les maîtres du clarissisme – Mozart et Haydn (je compte d’ailleurs proposer un montage en fin d’année avec certaines des symphonies Londoniennes avec Tate et l’English Chamber Orchestra, faisant suite au Scherchen offert ici il y a deux semaines). Le disque que je partage aujourd’hui se veut dans cette tradition.

    Qu’on les considère des symphonies classiques tardives ou des symphonies présageant le romantique, les neuvièmes de Beethoven et de Schubert se distancent significativement de celles de leurs maîtres Haydn et Salieri. La contribution de Schubert (sa « Grande » symphonie en ut majeur) propose presque une heure de musique, et si ce n’est que par sa longueur, se veut un exercice ambitieux; si ambitieux qu’elle fut considérée « injouable » du vivant de son compositeur. Une décennie après le décès de Schubert, Robert Schumann et Felix Mendelssohn ont milité afin de la monter, ce dernier dirigeant son orchestre de Leipzig pour sa première au printemps de 1839.

    Dans ma collection, je compte au moins quatre enregistrements de la Neuvième de Schubert (Muti, Abbado, Schippers et celle de Jeffrey Tate), et cette dernière a ceci de particulier : un sens de mouvement, de propulsion qui n’est pas aussi prononcé chez les autres. Je vous laisse le soin de la comparer à vos versions préférées!


    Franz SCHUBERT (1797 - 1828)
    Symphonie no. 9 en ut majeur, D. 944 (la Grande)
    Sächsische Staatskapelle Dresden
    Sir Jeffrey Tate, direction
    Vinyle DDA - 1986
    Lieu d’enregistrement - Studio Lukaskirche, Dresde



    (Merci On The Top of Damavand for ever)

    Mardi en Musique sera en vacances jusqu’au 29 août 2017.

  9. #49
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    Lightbulb Notre suggestion pour septembre 2017 - Decca ‎410 111-1

    La Revanche du Vinyle revient après deux mois d’absence avec trois sélections dont deux sont offertes sur le disque recommandé, et la troisième provident d’un écrin de la série Time-Life qui fera l’objet d’un autre billet dans cette série le mois prochain.

    A l’Insar d’André Previn qui fut l’objet d’un récent billet, Vladimir Ashkenazy (maintenant octogénaire!) est un autre de ces musiciens versatiles qui se permet le rôle de récitaliste/soliste et celui de chef (en fait, ces derniers temps, il s’exécute quasi-exclusivement dans ce rôle).

    Côté formation et répertoire, Ashkenazy suit la tradition de ses collègues soviétiques Gilels et Richter. Toutefois, contrairement à eux, il opte pour un pied à terre en Occident. Cette décision fut prise non pas pour des raisons politiques ou des raisons de liberté artistiques mais plutôt pour des raisons familiales. En 1961, Ashkenazy épouse une pianiste Islandaise qui étudie à Moscou, Thorunn Johannsdottir. Celle-ci fut contrainte à renoncer sa citoyenneté Islandaise et s’engager à vivre en URSS afin qu’Ashkenazy obtienne l’assentiment des autorités. Avec une belle-famille au Royaume-Uni, la bureaucratie Soviétique devient rapidement intenable pour la famnille bourgeonnante, et en 1963, ils s’exilent à Londres. Plus tard, Ashkenazy obtiendra la citoyenneté Islandaise, et s’installera finalement en Suisse.

    La carrière de pianiste d’Ashkenazy n’a pas besoin d’élaboration; ses gravures Chopin, Beethoven et Rachmaninov sont d’une autorité indéniable. Il collabore comme chambriste et comme soliste en concerto avec plusieurs grands noms. Au début des années 1970, Ashkenazy s’aventure dans le domaine de la direction d’orchestre, à commencer avec une intégrale des concerti de Mozart (agissant comme soliste et chef du Philharmonia). Un de ces concerti est du palmarès cette semaine.

    Au podium, il sera associé avec le Royal Philharmonic et les orchestres de la société NHK et de la ville de Sydney en Australie. Le disque retenu intégralement le retrouve avec l’English Chamber Orchestra dans des pages pour petit orchestre.

    Bonne écoute!


    Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791)
    Concerto pour piano no. 21 en ut majeur, K.467 ('Elvira Madigan')
    Philharmonia Orchestra
    Vladimir Ashkenazy, dirigeant du clavier
    Time Life Records ‎– STL M01 (Disque 2, Face B, 1973)



    Richard WAGNER (1813-1883)
    Siegfried Idyll, WWV 103
    Arnold SCHOENBERG (1874-1951)
    Verklärte Nacht pour orchestra à cordes (1917; arr. du sextuor, op. 4)
    English Chamber Orchestra
    Vladimir Ashkenazy, direction
    Decca ‎– 410 111-1 (DDA, 1984)

    Hyperlien YouTube - https://www.youtube.com/playlist?lis...6Npko31_fnk65J

  10. #50
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    Lightbulb Notre suggestion pour octobre 2017 - Time Life Records ‎– STL M01

    Les concerti pour piano de Mozart sont, à mon avis, le genre où nous pouvons vraiment apprécier sa croissance en tant que compositeur, car il les a produits continuellement tout au long de sa carrière. Les Concerti Nos 1-4 (K. 37, 39, 40 et 41) sont des arrangements de mouvements de sonate par d'autres compositeurs, laissant 23 concerti "originaux" (les concerti nos 7 et 10 sont respectivement pour trois et deux claviers).

    J'ai commencé à partager un peu de ce que nous appellerions les Concertos pour piano "tardifs" de Mozart avec les nos. 17 et 21 récemment partagés. Le billet d'aujourd'hui proposent des extraits d<un coffret TIME-LIFE de 5 microsillons de reprises assemblés au début des années 1970 et que j'ai acquis il y a plusieurs années dans un magasin d'occasion. J'ai déjà présenté le Concerto no. 21 à partir de cette compilation, et le concerto no. 24 il y a de nombreuses années dans un partage sur Sir Clifford Curzon. Les trois œuvres présentées aujourd'hui (nos 18, 22 et 25) présentent trois solistes et orchestres différents.

    La conception Mozartienne du concerto pour piano tente de résoudre le problème existentiel autour de la présentation du matériel thématique chez l'orchestre le soliste, et la plupart de ses meilleurs exemples proviennent de ses œuvres tardives. Trois concerti composés en 1784, K. 453 (n ° 17), 456 (n ° 18) et 459 (n ° 19) peuvent être considérés comme formant un groupe, car ils partagent certaines caractéristiques, comme le même rythme à l'ouverture. K. 453 (présenté dans notre récent montage Previn) a été écrit pour Barbara Ployer et est célèbre en particulier pour son dernier mouvement. Le prochain concerto du groupe, K. 456 (présenté aujourd'hui) était, depuis longtemps, censé avoir été écrit pour la pianiste aveugle Maria Theresa von Paradis.

    Ensuite, composé en 1785, K. 482 (no 22) est légèrement moins populaire, peut-être parce qu'il manque les thèmes frappants présentés dans K. 467 (du même coffret Time-Life, entendu dans notre partage Ashkenazy). Pour terminer la sélection de cette semaine, nous avons le dernier ouvrage Mozart de 1786, n ° 25, K. 503, l'un des concerti les plus expansifs de tous les concertos classiques, rivalisant avec le concerto Empereur de Beethoven.
    Un dernièr détail - le clip de Barenboim jouant et dirigeant le no. 18 a été retiré de YouTube, mais je l'ai publié comme une piste MP3 sur notre version Internet Archive de la playlist d'aujourd'hui.

    Bonne écoute!


    Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791)
    Concerto no. 18 en si bémol majeur, K. 456
    English Chamber Orchestra
    Daniel Barenboim, dirigeant du piano
    Internet Archive - https://archive.org/download/01Mozar...20K%20%204.mp3

    Concerto no. 22 en mi bémol majeur, K. 482
    Karl Engel, piano
    Salzburg Mozarteum Orchestra
    Leopold Hager, direction


    Concerto no. 25 en ut majeur, K 503
    Alicia De Larrocha, piano
    London Philharmonic Orchestra
    Georg Solti, direction


    Time Life Records ‎– STL M01
    Format: 5 × Vinyl, LP, Compilation (1973)
    Détails - https://www.discogs.com/Wolfgang-Ama...elease/4295176

  11. #51
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    Lightbulb Notre choix pour novembre 2017 - Deutsche Grammophon ‎-- 2532 102

    La revanche du vinyle cette semaine considère deux œuvres orchestrales de Sergey Rachmaninov, émanant de deux périodes différentes dans sa carrière de compositeur.

    La Deuxième Symphonie de Rachmaninov date de 1906-1907. La partition est dédiée à Sergei Taneyev, compositeur russe, enseignant, théoricien, auteur et élève de Tchaïkovski. Aux côtés de ses deuxième et troisième concertos pour piano, cette symphonie reste l'une des compositions les plus connues de Rachmaninov.

    Des parties du troisième mouvement ont été utilisées pour la chanson de 1976 du chanteur Eric Carmen, "Never Gonna Fall in Love Again", qui a emprunté l'introduction et la mélodie principale du troisième mouvement dans le refrain et coupets de la chanson, respectivement. La mélodie a également été utilisée par le pianiste de jazz Danilo Pérez comme thème principal de son morceau "If I Ever Forget You" sur son album Across the Crystal Sea sorti en 2008.

    La première fut dirigée par le compositeur lui-même à Saint-Pétersbourg le 8 février 1908. La prestation d'aujourd'hui est de Lorin Maazel et de l'Orchestre philharmonique de Berlin.

    Achevées en 1940, les Danses Symphoniques sont la dernière composition de Rachmaninov. L'œuvre est pleinement représentative du style ultérieur du compositeur avec ses harmonies curieuses et changeantes, des passages grotesque à la Prokofiev et l'accent mis sur les couleurs individuelles des tons instrumentaux (mis en évidence par son utilisation d'un saxophone alto dans la danse d'ouverture) .

    Les danses sont un exercice de nostalgie pour la Russie de sa jeunesse; le motif d'ouverture de trois notes, présenté tranquillement mais bientôt renforcé par des accords lourdement staccato et responsable de la vitalité rythmique du mouvement, rappelle le thème de la Reine de Shemakha dans l'opéra de Rimski-Korsakov Le coq d'or. Présent aussi est son faible pour les chants ecclésiastiques. Dans la finale, il cite à la fois le Dies Irae et le chant "Béni soit le Seigneur".

    La version retenue - un vieux disque d'Evgenii Svetlaniv tiré de la même réédition d'ABC Classics qui contenait la Suite n ° 4 de Tchaïkovski partagé plus tôt cette année - a été posté sur ma chaîne YouTube pendant un certain temps et (à mon grand regret) manque les premières mesures. J'ai corrigé la situation en creusant dans mes copies numériques, et j'ai rectifié la situation dans la version Internet Archive (audio seulement).

    Bonne écoute!


    Sergey RACHMANINOV (1873-1943)
    Symphonie No.2 en mi mineur, op. 27
    Berliner Philharmoniker
    Lorin Maazel, direction
    Deutsche Grammophon ‎-- 2532 102 (ADD, 1983)

    https://www.youtube.com/playlist?lis...j2MPR5iwPZ7VdL

    Danses symphoniques, op. 45
    Orchestre Symphonique d'URSS
    Yevgeny Svetlanov direction
    ABC Classics AY 67032 (AAA, enregistrement original de 1973)


  12. #52
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    Chouette programme !

  13. #53
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    Lightbulb Ma suggestion pour décembre 2017 - London – 417 553-1 LH

    La revanche du viyle propose cette semaine un microsillon datant de trente ans déjà, des belles années de Dutoit à Montréal.

    Composées par Gustav Holst entre 1914 et 1916, The Planets est un amalgame de sept poèmes courts, chacun représentant les planètes connues du système solaire à cette époque, et leur caractère astrologique correspondant. Holst semblait considérer les Planètes comme une progression de la vie.

    (Plus d'informations sur la signification astrologique de chaque planète peut être trouvé ici – en anglais)

    La pièce sugère que Holst était en contact avec ses contemporains musicaux; ill y a des idées évidentes empruntées à Schoenberg, Stravinski et Debussy (la qualité de "Neptune" ressemble à la musique pour piano de Debussy).

    Holst n'a jamais écrit une autre pièce comme The Planets. Il est venu à en détester sa popularité. Le public semblait lui demander plus de musique comme Les Planètes, et sa musique plus tard semblait les décevoir. En fait, après avoir écrit la pièce, il a renoncé à sa croyance à l'astrologie. Quelle ironie que la pièce qui l’a rendu célèbre dans le monde entier lui ai apporté si peu de joie.

    Tant qu’à la prestation, j'ai tout simpement ajouté les plages manquantes à celles trouvées sur YouTube.

    Je cède le mot de la fin à un commentaire trouvé sur le web:

    Perfection des timbres orchestraux, prise de son exemplaire et direction du chef suisse Charles Dutoit qui brille ici de tous ses feux! A savourer sans modération, avec une belle et bonne chaîne haute fidélité.
    Bonne écoute!


    Gustav HOLST (1874–1934)
    The Planets, op. 32
    Orchestre Symphonique de Montréal
    Choeur des Femmes de l'OSM [”Neptune”] (Iwan Edwards, chef des choeurs)
    Charles Dutoit, direction
    London Records ‎– 417 553-1 LH
    Format: Vinyle, LP, Album (DDA)
    Lieu d'enregistrement: L'église de Saint-Eustache, Qc , June 1986.

    D’après le site de l’OSM :
    Prix JUNO – Canada – novembre 1987
    Grand Prix du Disque -Canada – juillet 1988
    Edison Award – Amsterdam – 1988
    1988 Mumm Champagne Classical Music Award – octobre
    Nomination – GRAMMY – janvier 1988

    YouTube - https://www.youtube.com/playlist?lis...HhUffUlNTwt8sl

  14. #54
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    Pluton n’etait pas connu, en effet - mais comme cet objet céleste a été rétrogradé il y a une dizaine d’annees et ne fait plus partie des planètes majeures du système solaire, tout le programme de Holst colle parfaitement à la réalité, en fin de compte !

  15. #55
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    Notons que Colin Matthews (si je ne m'abuse) a composé un huitième poème dédié à Pluton. Je n'ai pas accès à YouTube au travail, mais je suis persuadé qu'on pourrait trouver le morceau, si ça intéresse!

  16. #56
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    Tout à fait, et pas que.

    Alors alors ...

    1 - 1972, Lenny Bernstein dirige Les Planètes pour l'un de ses Concerts pour les Jeunes, il zappe Saturne 'Le Vieillard" et lance son orchestre dans une improvisation (fallait oser!! but he DID !) qu'il intitule "Pluton, l'Imprévisible" :



    2 - 11 mai 2000, le Hallé Orchestra dirigé par Kent Nagano donne la 1° de "Pluton, le Régénérateur", commande de l'orchestre à Colin Matthews.
    Mais je n'en trouve pas trace ... alors ceci (c'est pas mal non plus !)



    Le pauvre Matthews aurait-il bossé pour rien ? 6 ans plus tard, Pluton est déclassée par l'Uion Internationale d'Astronomie !

    Il existe une suite de Kenyon D. Wilson, "Songs of distant Earth" (2008 - titre d'après le livre d'Arthur C. Clarke), en 5 mouvements, 1 par 'planète naine' : Eris, Pluton, Haumea, Makémaké, Cerès.


  17. #57
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    Lightbulb Ma suggestion pour janvier 2018 - Decca ‎– 414 078-1

    Le chef Italien Riccardo Chailly figure parmi la liste d’artistes de grande renommée de l’écurie Decca, et ce depuis son premier poste d’importance, soit son séjour auprès de l’orchestre Symphonique de la Radiodiffusion Berlinoise (jadis l’orchestre de la RIAS, aujourd’hui le Deutsches Symphonie-Orchester Berlin) qu’il occupera pendant les années 1980. Dans ma collection personnelle, je retiens trois gravures de Chailly avec cet orchestre: Carmina Burana, sa lecture de la 10ième symphonie de Mahler (reconstruite par Deryck Cooke) et le disque d’aujourd’hui, un quatuor d’œuvres de Stravinski.

    L’œuvre majeure de ce microsillon est la Symphonie de Psaumes (complétant ainsi notre survol des symphonies de Stravinski entamé par mon partage d’octobre dernier). Contrairement à de nombreuses pièces composées pour choeur et orchestre, Stravinski a déclaré que "ce n'est pas une symphonie dans laquelle j'ai inclus des Psaumes à chanter. Au contraire, c'est le chant des Psaumes que je suis en train de symphoniser. "

    L'œuvre fut commandée par Serge Koussevitzky pour célébrer le 50e anniversaire du Boston Symphony Orchestra. Bien que la pièce ait été écrite pour l'orchestre de Boston, la première mondiale a été donnée par la Société Philharmonique de Bruxelles le 13 décembre 1930, sous la direction d'Ernest Ansermet.

    La cantate Zvezdoliki (Звездоликий), s’inspirant des paroles du poète russe Konstantin Balmont, a été composée en 1911-12, en même temps que sa grande trilogie de ballets - Oiseau de feu, Petrouchka et le Sacre du printemps. L'œuvre est plus communément connue sous le titre français traduit par Michel-Dimitri Calvocoressi, Le Roi des Étoles. Claude Debussy, à qui l'œuvre est dédiée, a salué le travail dans une lettre de 1913 au compositeur; bien que la décrivant comme "extraordinaire", la cantate est cependant très rarement montée. Je crois que c’est pour des raisons purement « économiques » un grand orchestre et chœur d’hommes pour 54 mesures de musique…

    Le chant du rossignol est un poème symphonique écrit par Stravinski en 1917. La partition est adaptée de son premier opéra de 1914, Le rossignol, basé sur le conte de Hans Christian Andersen. Le poème symphonique utilise principalement la musique des deuxième et troisième actes. Bien qu'il n'ait pas été conçu comme une pièce dansée, un ballet usant du poème symphonique débute le 2 février 1920 au Théâtre National de l'Opéra à Paris. Stravinski lui-même n'était pas entièrement satisfait. "J'avais destiné Le Chant du Rossignol pour la plate-forme de concert, et un rendu chorégraphique me semblait tout à fait inutile", dit-il plus tard dans son autobiographie.

    Stravinski a accepté de collaborer à une reprise du ballet en 1925 et pour l'occasion, Diaghilev a choisit l'un de ses nouveaux étudiants, George Balanchine, pour chorégraphier le ballet. C'est à ce moment que Stravinski rencontra Balanchine, qui devint plus tard un important partenaire créatif.

    Pour compléter l'album, Chailly a choisi la courte fantaisie orchestrale Feu d'artifice.

    Bonne écoute!

    Igor STRAVIN SKI (1882-1971)
    Symphonie de psaumes (1930)
    Feu d'Artifice, op.4
    Le Roi des Étoiles (1911-12)
    Le Chant du Rossignol (1914-17)

    Radio-Symphonie-Orchester Berlin Und Chor
    (Maïtre des chœurs – Ernst Senff)
    Riccardo Chailly, direction
    Lieu d’enregistrement: Jesus Christus Kirche, Berlin. Février 1984
    Decca ‎– 414 078-1 (Vinyl, LP DDA)

    Détails - https://www.discogs.com/Stravinsky-R...elease/9404265



    Merci à Arquivista dos Sons.

  18. #58
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    Citation Envoyé par ppyjc61 Voir le message
    Diaghilev a choisit l'un de ses nouveaux étudiants, George Balanchine, pour chorégraphier le ballet
    Balanchine n'a jamais été "étudiant" de Diaghilev, car Diaghilev n'a jamais été professeur de danse (ni de quoi que ce soit d'autre ! ), et Balanchine avait fait toutes ses études de danseur à St-Petersbourg.

    (NB, en passant : ce serait opportun, Riccardo Chailly étant italien, que l'on veuille bien prononcer son nom 'ka-yi', et non 'cha-yi', comme il se fait en régions francophones ...)
    Dernière modification par The Fierce Rabbit ; 23/01/2018 à 19h19.

  19. #59
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    Citation Envoyé par The Fierce Rabbit Voir le message
    Balanchine n'a jamais été "étudiant" de Diaghilev, car Diaghilev n'a jamais été professeur de danse (ni de quoi que ce soit d'autre ! ), et Balanchine avait fait toutes ses études de danseur à St-Petersbourg.

    (NB, en passant : ce serait opportun, Riccardo Chailly étant italien, que l'on veuille bien prononcer son nom 'ka-yi', et non 'cha-yi', comme il se fait en régions francophones ...)
    Protégé, donc.

  20. #60
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    Citation Envoyé par ppyjc61 Voir le message
    Protégé, donc.
    Ce n’est peut-être pas tout à fait ça non plus, mais c’est plus ça !

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