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Discussion: Mardi en Musique – La Revanche du Vinyle

  1. #81
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    Lightbulb Notre suggestion pour novembre 2018 : CBS Masterworks ‎– IM 37801

    La genèse de la deuxième symphonie de Sibelius peut être attribuée à son voyage en Italie au début de 1901; C'est là qu'il a commencé à envisager plusieurs projets ambitieux, notamment un poème en quatre mouvements basé sur l'histoire de Don Juan et un autre inspiré d la Divine Comédie de Dante. Bien qu'aucun de ces plans ne se soit jamais concrétisé, certaines des idées exposées au cours de ce voyage n'ont pas trouvé leur place dans le deuxième mouvement de cette symphonie.

    Le retour de Sibelius en Finlande pour l'été et l'automne n'a pas été interrompu par une grande explosion d'inspiration. De nombreuses révisions ont été retardées la première de cette symphonie, d'abord de janvier 1902 à mars 1903. Mais dès lors, la symphonie jouit d'un succès inégalé en Finlande et a finalement conduit à la percée majeure en Allemagne qui était tellement désirée par les compositeurs scandinaves de cette époque (une que Nielsen, par exemple, n’a jamais réalisée).

    La deuxième symphonie a conservé sa popularité pour son langage tonal individualiste, sa couleur sombre du vent, son écriture en cordes en sourdine, ses thèmes simples ressemblant à du folklore et sa saveur distinctement «nationale».

    Dans le câdre de la revanche du vinyle, j'ai publié sur YouTube ma propre reproduction numérisée d'un enregistrement vieux de 35 ans de ma collection personnelle de disques vinyle. La performance du Toronto Symphony a longtemps été négligée dans les nombreuses rééditions de Sony.

    Bonne écoute!


    Jean SIBELIUS (1865-1957)
    Symphonie No.2 en ré majeur, Op. 43

    Toronto Symphony
    Andrew Davis, direction

    CBS Masterworks ‎– IM 37801
    Format: LP (DDA), Album, Stereo , 1983
    Détails - https://www.discogs.com/Jean-Sibeliu...elease/6776418


  2. #82
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    Lightbulb Ma suggestion pour décembre 2018 CBS Masterworks ‎– M 35875

    Cette semaine, La Revanche du Vinyle présente un enregistrement du temps que j’étais abonné à la Maison Columbia - bien que je pense qu'il s'agissait à l'origine d'un enregistrement Erato, distribué par CBS Masterworks. Ses principaux interprètes sont l’English Chamber Orchestra dirigé par Jean-Pierre Rampal. Rampal joue le rôle de soliste dans deux des trois œuvres présentées et assume le rôle de chef d’orchestre pour la troisième.

    Mozart se rendit à Paris et y passa environ six mois, de novembre 1763 à avril 1764. Enfant, une décennie plus tard, Mozart et sa mère y retournèrent à la recherche de travail et de gloire.

    Mozart n'arrivait pas à comprendre pourquoi les parisiens ne le recherchaient pas. Quelle différence avec l'époque où lui, le prodige, s'était mêlé à Marie-Antoinette. Maintenant, personne ne s'intéressait à lui. Il a connu une déception après l'autre. Seulement en prenant des étudiants a-t-il parvenu à subvenir à ses besoins.

    Anna Maria Mozart avait alors cinquante-sept ans et était une simple femme au foyer qui avait tout abandonné pour son fils. Elle est tombée gravement malade. Wolfgang veilla à son chevet mais, néanmoins, elle est décédée le 3 juillet 1778. Mozart, âgé de vingt-deux ans, se retrouve donc seul dans un Paris détesté ...

    Bien que Mozart n'ait pas été particulièrement prolifique pendant ce séjour de sept mois, nous avons un excellent souvenir en son concerto pour flûte et harpe d'avril 1778. Il a été commandé par Adrien-Louis de Bonnières, duc de Guînes, flûtiste, et sa fille, Marie-Louise-Philippine, une harpiste, qui suivait des cours de composition avec Mozart. Wolfgang a déclaré dans une lettre à son père qu'il se croyait "extrêmement bien" et que Marie jouait une harpe "magnifique".

    Le second concerto du disque, le concerto pour hautbois, composé avant le voyage à Paris, a toutefois la particularité d’avoir été repris en concerto pour flûte – le flûtiste néerlandais Ferdinand De Jean lui en commanda in bon nombre et Mozart n'a achevé qu'un seul concerto pour flûte original. Au lieu de créer un nouveau second concerto, Mozart a réarrangé le concerto pour hautbois qu'il avait écrit un an plus tôt que, bien qu'avec des modifications afin de l’adapter pour le nouvel instrument solo. Cependant, Jean n'a pas payé Mozart pour ce concerto ...

    La dernière pièce du disque est également une transposition. Le Rondo en do majeur pour violon et orchestre, K. 373, composé en avril 1781, probablement à l’intention du violoniste italien Antonio Brunetti. Cet enregistrement est une transcription pour flûte et orchestre, prétendument produite par F.A. Hoffmeister en 1801é

    Bonne écoute!


    Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791)

    Concerto en ut majeur pour flûte et harpe, K.299
    Concerto en ut majeur pour hautbois, K.314
    Rondo en ré majeur for flûte, K. Ahn. 184 (après K. 373)

    Flûte – Jean-Pierre Rampal
    Harpe – Marielle Nordmann
    hautbois – Pierre Pierlot
    English Chamber Orchestra
    Jean-Pierre Rampal, direction
    CBS Masterworks ‎– M 35875
    Format: Vinyl, LP (1980)

    Discogs - https://www.discogs.com/Rampal-Plays...elease/6128797

    YouTube - https://www.youtube.com/playlist?lis...vim2esxaRd6U4P

  3. #83
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    Lightbulb Ma suggestion pour janvier 2019 - Philips ‎– 6570 046

    NDLR – Pour des raisons de logistique personnelle (un séjour au soleil dans une dizaine de jours) je vais chambarder quelque peu ma programmation habituelle, et accélérer deux partages que j’aurais probablement espacés différemment si j’étais devant mon ordi le 29 janvier…

    Ma réflexion dans la série de las Revanche du vinyle cette semaine est un peu une histoire de détective…

    Il y a plusieurs mois, je flânais au centre d’achats local, et j’y ai visité le disquaire. Anciennement, le commerce qui occupait cet espace était une succursale de la maison HMV, et depuis est passé dans les mains d’un marchand indépendant. J’ai été agréablement surpris avec la qualité (modeste) des titres « clasiques ». Il y avait quelques titres de la série de rééditions à rabais VIRTUOSO du groupe Universal et je me suis arrêté sur le couplage Rachmaninov signé Rafael Orozco et Edo de Waart /Orchestre Philharmonique de Rotterdam. Dans ma collection vinyle, j’ai le même couplage avec les mêmes artistes mais avec un orchestre différent (Le Royal Philharmonic, série FESTIVO de Philips). Selon le site Discogs, Orozco et de Waart ont endisqué l’intégrale des concerti de Rachmaninov en 1973 avec le Royal Philharmionic et mon disque est un extrait de cet écrin.

    Ces enregistrements Rachmaninov furent recyclés à outrance – entre autres, dans un double-compact de 1993 (« The Best Of Rachmaninoff ») en couplage avec un enregistrement de Waart avec l’Orchestre Philharmonique de Rotterdam de la deuxième symphonie et du poème symphonique « L’île des morts ». Un autre double-compact de la même série propose l’intégrale de 1973 format numérique.

    La playlist YouTube proposée aujourd’hui (qui regroupe des clips attribués à Universal International Music B.V.) annonce l’orchestre de Rotterdam avec les marques « ℗ ℗ 1973 ». De plus, la couverture est la même que celle de la réédition 1993 qui identifie l’orchestre comme le Royal Philharmonic.

    Alors, quel est l’orchestre: Rotterdam ou Royal Philharmonic? Deux possibilités: soit que l’édition originale de 1973 propose Royal Philharmonic comme un pseudonyme pour l’orchestre de Rotterdam, ou (ma théorie) on a fait gaffe.

    Prenez donc note de l’attribution orchestrale pour le partage de cette semaine.

    Bonne écoute!


    Sergei Vasilyevich RACHMANINOV (1873-1943)
    Concerto pour piano no. 2, en ut mineur, op. 18
    Rhapsodie sur un thème de Paganini, op. 43
    Rafael Orozco, piano
    Royal Philharmonic Orchestra
    Edo De Waart, direction

    Label: Philips ‎– 6570 046
    Series: Festivo Series –
    Format: Vinyl, LP, Album
    Country: Canada
    Released: 1973
    DETAILS - https://www.discogs.com/Rachmaninoff...elease/8376298

    YouTube - https://www.youtube.com/playlist?lis...nqUJiJdfKZzJAc

  4. #84
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    Citation Envoyé par ppyjc61 Voir le message
    ou (ma théorie) on a fait gaffe.
    A priori et à chaud, ce serait aussi mon avis. Les deux formations sont suffisamment renommées pour ne pas avoir à remplacer l'une par l'autre pour des raisons de notoriété, aucune des deux n'a d'intérêt à se dissimuler derrière l'autre.

    Cela dit, Orozco était un superbe artiste, que des choses précieuses dans sa courte discographie. Un beau fleuron de l'admirable tradition pianistique espagnole qui brille encore aujourd'hui par de splendides interprètes.

  5. #85
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    Lightbulb Ma suggestion pour janvier 2019 - Deutsche Grammophon ‎– 2532 015

    Notre billet de cette semaine entame une courte série de réflexions sur des poèmes symphoniques et œuvres concertantes de Richard Strauss.

    Gustav Mahler et Richard Strauss se sont rencontrés en tant que jeunes chefs à Leipzig en 1887. Ils ont gardé contact jusqu'à la mort de Mahler en 1911 (l'année de la première représentation de Der Rosenkavalier). Mahler lui-même a décrit leur relation comme celle de deux mineurs creusant des tunnels dans des directions opposées dans l'espoir de se rencontrer à mi-chemin. C'étaient deux hommes qui divergeaient dans leurs moyens et objectifs musicaux autant que dans leurs tempéraments et leurs personnalités, mais qui exerçaient une forte fascination l'un pour l'autre. Mahler dirigea la Sinfonia Domestica de Strauss en 1904 et Strauss, à son tour, défendit la musique de Mahler, en particulier les Deuxième et Troisième Symphonies.

    Le penchant de Strauss pour la une musiue « vivante » justifie entièrement cette symphonie alpestre, mais il faut reconnaître qu’il pensait probablement à la mort de Mahler lorsqu’il l’a écrite (ou du moins l’a commencée); à la toute fin, l’orchestre développant le son épais de l’obscurité et, à mesure que le thème de la marche se couche et s’endort, cela peut être très émouvant (les cloches sont un autre hommage).

    Cette Symphonie alpestre reste très descriptive comme l'atteste les sous-titres des différentes parties : dépeignant onze heures (du lever du jour à la tombée de la nuit suivante) passées à gravir une montagne. L’exécution commandee environ 115 musiciens, y compris l'opérateur d’éoliennes et de machines à tonnerre. Parmi les autres caractéristiques, citons une section de vents élargie, un grand groupe de cuivres, comprenant 12 cors hors- scène, 2 harpes et une phalange de 64 cordes.

    L’enregistrement de cette semaine (acquis format vinyle DDA) la première version numérique de l’œuvre et met en vedette Karajan et son orchestre de Berlin. Le disque a connu un grand succès critique. En tant qu’auditeur, vous pouvez apprécier soit à la structure symphonique de l'œuvre, en contempler le sens profond ou vous laisser aller à l'orchestration de Strauss - ou vous pouvez faire les trois en même temps, comme semble le faire Karajan dans cette performance. Ni l’œuvre elle-même, ni la montagne qu’elle représente ne semblent aussi majestueuses aux mains d’autres chefs d’expédition.

    Bonne écoute


    Richard STRAUSS (1864 –1949)
    Eine Alpensinfonie, op. 64 [TrV 233]
    Berliner Philharmoniker
    Herbert von Karajan, direction

    Label: Deutsche Grammophon ‎– 2532 015
    Format: Vinyl, LP (DDA), 1981Label: Deutsche Grammophon ‎– 2532 015
    DISCOGS - https://www.discogs.com/Richard-Stra...elease/3544550


  6. #86
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    Lightbulb Ma suggestion pour mars 2019 - ABC Classics ‎– AB-67023

    Cette fois-ci, la revanche du vinyle propose une prestation distribuée sur du label soviétique Melodiya (réédité par ABC Classics en Amérique du Nord) de Don Quichotte de Richard Strauss.


    Le chef d'orchestre Guennadi Rojdestvenski, qui nous a quitté l’été dernier à 87 ans, était une présence immense dans la vie musicale russe à l'époque soviétique et un ardent défenseur de ses contemporains, Dmitri Chostakovitch, Alfred Schnittke et Sofia Gubaidulina.

    Rojdestvenski semble prédestiné à une vie dans la musique. Sa mère, soprano du Bolchoï, Natalia Rojdestvenskaïa; Son père, Nikolai Anosov, était un chef d'orchestre et enseignant réputé. Chose inhabituelle à cette époque, Rojdestvenski a pris le nom de famille de sa mère plutôt que d'utiliser Anosov - peut-être simplement pour se distinguer de son père, mais c'était une tactique qui l'a aidé à échapper aux accusations de népotisme au cours de sa carrière.

    Rojdestvenski était l'ancien chef principal de l'orchestre symphonique du ministère de la Culture de l'URSS, de l'orchestre symphonique de la BBC, de l'orchestre symphonique de Vienne et du Philharmonique Royal de Stockholm. En 2000, il est nommé directeur artistique général du théâtre Bolchoï. En outre, il a été chef invité de plusieurs autres podiums prestigieux, notamment du Philharmonique de Berlin, du London Symphony Orchestra, du Cleveland Orchestra et du Concertgebouw d'Amsterdam.

    Bien qu'il soit surtout connu pour le répertoire russe, Rojdestvenski a présenté des œuvres étrangères à son public, y compris la première représentation en Russie de l'opéra A Midsummer Night's Dream de Britten, et le premier cycle complet des symphonies de Ralph Vaughan Williams. Avec l'orchestre soviétique, les symphonies complètes de Chostakovitch, Glazounov et Schnittke - et celles d'Anton Bruckner et Arthur Honegger - pour Melodiya, le label d'enregistrement soviétique pour lequel il est membre de son écurie d’artistes.

    Plutôt que d'extraire un de ses enregistrements de son répertoire de prédilection, j'ai choisi une version éloquente et élégante des variations concertantes é poème symphonique de Strauss inspiré des personnages de Cervantes; le violoncelle solo représentant Don Quichotte et l'alto solo, le tuba et la clarinette basse représentant son écuyer Sancho Panza.

    Un petit mot à propos de l’ensemble; fondé en 1930 sous le nom de l’illustre compositeur russe, l'orchestre symphonique Tchaïkovski fut connu pendant des années sous le nom d’orchestre symphonique de la radio et de la télévision d'État de l'URSS, de l'orchestre symphonique de la radio d'État de l'URSS et de l'orchestre symphonique de la radio nationale et de la télévision centrale de l'URSS. Après la dissolution de l'Union soviétique en 1991, le ministère de la Culture de Russie choisit de redonner à l'orchestre son nom ooriginalen 1993, reconnaissant ainsi le rôle central de la musique de Tchaïkovski dans son répertoire.

    Bonne écoute


    Richard STRAUSS (1864-1949)
    Don Quixote, "Phantastische Variationen über ein Thema ritterlichen Charakters", op. 35 [TrV 184]

    Viktor Simon (violoncelle)
    I Boguslavsky (alto) & M Chernyakhovsky (violon)
    Orchestre Symphonique Tchaïkovski de Radio-Moscou
    Guennadi Rojdestvenski, direction

    Lieu et date d’enregistrement : Moscou, 7. 2. 1973
    Label: ABC Classics ‎– AB-67023
    (Originalement Мелодия ‎– 33СМ 04061-2)
    Format: LP, Stereo (1973)

    Discogs - https://www.discogs.com/Richard-Stra...elease/9898588


  7. #87
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    Lightbulb Ma suggestion pour mai 2019 - Longanesi Periodici ‎– GCL 02

    Notre Revanche du Vinyle cette semaine est un rare enregistrement EMI d’ Herbert von Karajan et du Philharmonique de Berlin - rare, tout simplement parce que la majeure partie de la discographie de Karajan et de son orchestre berlinois appartient au catalogue Deutsche Grammophon Nous oublions cependant que la carrière de Karajan après la Seconde Guerre mondiale compte une période notoire dans les studios Abbey Road à Londres.

    Karajan est né en 1908 ce qui, selon les mots de son biographe Richard Osborne, est "le mauvais moment" ayant dû traverser deux grandes guerres, la Guerre Froide (il mourra peu de temps avant la chute du mur de Berlin). Mais d’être né en 1908 signifie que Karajan atteignait des jalons personnels majeurs au bon moment de l’histoire mondiale, et en particulier de l’histoire du disque.

    La guerre était peut-être profondément traumatisante, mais lorsqu'il a cessé ses activités en 1945, il avait 37 ans, un âge où un chef d'orchestre est encore fort jeune, il a appris son métier de manière adéquate et possède un grand répertoire à son actif.
    Les années 50 furent une décennie d’énormes innovations technologiques. Peu de gens ont compris le potentiel de la technologie du disque aussi bien que Karajan. Comme le disait Osborne, "Il est absolument arrivé au bon moment, car il y avait quelques autres grands chefs de la génération précédente qu’il révérait - comme Furtwängler, Toscanini, Bruno Walter, etc. - qui n'enregistraient pas de microsillons. Karajan rayonnera non seulement sur le 33-tours, mais aussi en stéréo et sera au premier plancher pour l’arrivée du numérique. "

    Ironiquement, ce sont les adversaires des allemands qui furent les plus grands alliés de Karajan dans les années 1950. Le producteur d’EMI Walter Legge avait un instinct inégalé. Outre Karajan, Giulini, Klemperer, Cantelli et Sawallisch furent recrutés par Legge. Sa mission consistait à créer un catalogue d’enregistrements, dans les nouveaux medias (microsillon, stéréo, et bandes magnétiques) du soi-disant répertoire de base qui résisterait à l'épreuve du temps. Un coup d'œil dans ses productions montre qu'il a réussi son pari. Beaucoup de ces gravures furent dirigées par Karajan.

    Encore une fois, le moment était propice: les grands orchestres européens étaient en reconstruction et Legge avait besoin d’un ensemble avec lequel travailler en studio. Sa création fut le Philharmonia Orchestra, assemblé en 1945; probablement le meilleur orchestre du monde à l’époque.

    Lorsque Karajan a pris la relève de Furtwangler au Philharmonique de Berlin, il était toujours sous contrat avec EMI et a gravé une partie de leur partenariat initial sur ce label. Le disque d'aujourd'hui comprend quelques titres de Mozart – la Petite Musique de Nuit (dans un enregistrement fort édulcoré si vous me demandez), quelques danses allemandes et un vestige - l'Ave Verum Corpus - avec le Philharmonia. En Face “B”, une suite du Water Music d’Handel assemblée par Sir Hamilton Harty, un clin d’oeil aux années Londoniennes du chef.

    Sans vouloir ramener sur le tapis cette anecdote, le disque dans ma collection est une des rééditions Italiennes que je me suis procure naguère à prix modique. Warner, maintenant détenteur du vieux catalogue EMI, a émis les plages de ce même disque sur YouTuibe, et je leur doit donc mes remerciements.

    Bonne écoute



    Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)

    Sérénade en sol majeur: K.525 "Eine Kleine Nachtmusik"
    Ave, Verum Corpus, K.618 (*)
    (Chorale – Singverein Der Gesellschaft Der Musikfreunde In Wien)
    Danses allemandes: K. 602, No. 3 - K. 600, No. 5 - K. 605, No. 3

    Sir Hamilton HARTY (1879-1941)

    Suite From Handel's Water Music (1922)

    Berliner Philharmoniker
    Philharmonia Orchestra (*)
    Herbert von Karajan, direction

    Longanesi Periodici ‎– GCL 02
    (Reprise de Angel Records ‎– 35948)
    Format: Vinyle, LP, Stereo
    Version originale - 1961

    Détails - https://www.discogs.com/Wolfgang-Ama...elease/7608493

    YouTube - https://www.youtube.com/playlist?lis...s4GDfmRp8xTVyb

  8. #88
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    Lightbulb Ma suggestion pour juin 2019 - CBS Masterworks MY 36715

    De toutes les formes de « musique classique », l’opéra est sans doute la forme la plus difficile d’accès. Cette situation est intrinsèque au genre, mais également en grande partie due à sa réputation parmi les mélomanes et surtout les « mélomanes d’occasion ». Quand nos enfants étaient plus jeunes, et si j’avais la tâche de les voiturer le samedi, j’ai entendu ma grande part de commentaires du genre « Papa, mets autre chose à la radio, j’aime pas ça l’opéra! ». (Pour eux, toute musique classique était de l’opéra, mais ça c’est une autre histoire…)

    De tous les compositeurs, Richard Wagner est sans contredit celui qui nourrit la réputation « épeurante » du genre opératique. Nous devons concéder que l’œuvre de Wagner compte plus que sa part d’opéras à grand déploiement, et de durée excessive. De cette œuvre, on doit démarquer sa tétralogie d’opéras dédiés à l’anneau du Nebulungen.

    Il est intéressant de voir comment la culture populaire a embrassé les œuvres de George Lucas (La Guerre des Etoiles), JRR Tolkien (ses chroniques de la Terre du Milieu) et plus récemment George RR Martin, toutes des mythologies complexes qui comptent des millions d’adeptes. Toutes ces mythologies suivent dans la tradition de Wagner et sa tétralogie qui, elle, est vue comme « trop longue et trop difficile ». Voyons donc!

    Le partage de cette semaine, une compilation des plages « célèbres » de la tétralogie se veut un véhicule afin de « mieux passer » la grande musique de Wagner. On reconnaitra non seulement les passages les plus connus (comme la Chevauchée et l’immolation finale) mais également les leitmotivs et l’usage d’imagerie musicale qui parfois complète, et d’autres fois rehausse le texte.

    Szell et son orchestre de Cleveland sont les interprètes de choix pour cette musique – cet « assemblage » originalement tiré en 1957 et maintes fois réédité et retapé au cours des décennies, fut essentiellement repris par Zubin Mehta et le Philharmonique de New York à l’ère numérique – cette fois avec deux passages avec chanteurs.

    Bonne écoute!


    Richard WAGNER (1813-1883)

    Der Ring des Nibelungen, WWV 86 – plages pour orchestre
    • Procession des dieux entrant Valhalla - Das Rheingold, WWV 86a
    • La Chevauchée des Valkyries - Die Walkure, WWV 86b
    • Rempart de feu enchanté - Die Walkure, WWV 86b
    • Murmures de la forêt - Siegfried, WWV 86c
    • L’aube et le voyage de Siegfried sur ke Rhin - Gotterdammerung, WWV 86d
    • Les funérailles de Siegfried et l’immolation finale - Gotterdammerung, WWV 86d

    Cleveland Orchestra
    George Szell, durection

    CBS Masterworks MY 36715 (CBS Great Performances )
    Format: Vinyle, LP
    Tirage: 1982(version originale, 1957)

    Détails - https://www.discogs.com/Wagner-Szell...elease/4261246

    YouTube - https://www.youtube.com/playlist?lis...XYO1ydYawvm8N8

  9. #89
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    Citation Envoyé par ppyjc61 Voir le message
    De toutes les formes de « musique classique », l’opéra est sans doute la forme la plus difficile d’accès.
    Cela peut se discuter. Peut-être aujourd'hui mais cela n'est même pas sûr. Aux siècles précédents, il semble plutôt que l'opéra recevait tous les suffrages. Ne s'agit-il pas davantage de mettre en parallèle l'art vocal avec celui instrumental.

  10. #90
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    De toutes les formes de « musique classique », l’opéra est sans doute la forme la plus difficile d’accès.
    Cela me semble tout à fait faux, ou à tout le moins en effet extrêmement discutable.
    Il n'y a jamais eu autant de maisons d'opéra de par le monde, il s'en construit chaque année partout et notamment dans les pays orientaux, la plupart jouent à guichets fermés ou du moins avec des taux de remplissage très flatteurs, on fait la queue pour y aller. Depuis déjà quelques années, des accords entre maisons d'opéra et chaînes de distribution de films font que des milliers de lyricophiles vont entendre et voir dans des salles de cinéma des ouvrages retransmis en direct.

    Il me semble que ce qui est abordé avec le plus de difficulté par les néophytes en musique "classique", ce sont la musique de chambre - sonates pour 2 instruments, trios, quatuors, quintettes, etc. - et la mélodie/le lied/ le 'song'/appelez ça comme vous voudrez.
    Pour s'en tenir aux genres et formes courants. J'y ajouterais volontiers le plain-chant (ambrosien ou grégorien), les musiques 'médiévales', et encore moult autres choses qui sont aussi de la musique "classique" ...

    Entre le brindisi de La Traviata, l'air de vengeance de la Reine de la Nuit, la Habanera de Carmen, Nessun dorma, E lucevan le stelle ou "l'air du froid" de King Arthur (liste non limitative) d'une part, et le 13° quatuor de Beethoven, L'Horizon chimérique, les quatuors de Debussy ou Ravel, le Spanisches Liederbuch, les Bagatelles de Webern ou Le Jardin clos (liste non limitative non plus), le choix sera vite fait en faveur des premiers.

    Il me paraît avisé de toujours se méfier des affirmations péremptoires à l'emporte-pièce fondées sur rien d'autre que les idées reçues et la nécessité rhétorique, et non vérifiées par quoi que ce soit de systématique.
    Dernière modification par The Fierce Rabbit ; 20/06/2019 à 15h15.

  11. #91
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    Lightbulb Ma suggestion pour septembre 2019 - Time Life Records ‎– STL M01

    Pour la revanche du vinyle ce mois-ci, je reprends un fil commencé il y a deux ans, autour d’un coffret Time-Life qui propose les concerti pour piano « tardifs » de Mozart. En septembre, puis octobre 2017 nous avions considéré les concerti nos. 18, 21, 22 et 25. C’est mon intention aujourd’hui (et plus tard cet automne) de finir ce survol, faisant appel à de récents clips YouTube, gracieuseté de la collaboration de ce site avec les labels majeurs (dans ce cas-ci, London/Decca).

    Le coffret date de 1979, et propose des enregistrements réédités depuis le catalogue analogique de l’époque. Comme ce fut le cas pour le concerto no. 21 déjà considéré, le concerto no. 19 provient de l’intégrale analogique des concerti d’Amadeus de Vladimir Ashkenazy qui agit comme soliste et chef du Philharmonia de Londres.

    Les deux autres concerti au programme proposent aussi des orchestres londoniens : du même album duquel Time-Life tire la prestation d’Alicia de Larrocha du concerto no. 25 proposé en octobre 2017, elle et Solti interprètent le concerto no. 27.

    Clifford Curzon endisquera plusieurs des concerti de Mozart avec Kertesz et le London Symphony au milieu des années 1960, et j’ai retenu ici le concerto no. 23.

    Bonne écoute!


    Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
    Concerto No. 19 en fa majeur, K. 459
    Philharmonia Orchestra
    Vladimir Ashkenazy, dirigeant du clavier

    Concerto No. 23 en la majeur, K. 488
    Sir Clifford Curzon, piano
    London Symphony Orchestra
    István Kertész, direction

    Concerto No. 27 en si bémol majeur, K. 595
    Alicia De Larrocha, piano
    London Philharmonic Orchestra
    Sir Georg Solti, direction

    Time Life Records ‎– STL M01
    Format: 5 × microsillons, écrin
    Publication: 1979

    Discogs - https://www.discogs.com/Wolfgang-Ama...elease/4295176
    YouTube - https://www.youtube.com/playlist?lis...hwSQzSqL5tB-57

  12. #92
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    Lightbulb Ma suggestion pour octobre 2019 - Time Life Records ‎– STL M01

    Cette semaine, la revanche du vinyle complète notre regard sur la collection TIME LIFE des dix derniers concertos pour piano de Mozart, avec les nos. 20, 24 et 26.

    Deux des pianistes présentés cette semaine méritent une introduction. Karl Engel (1923 - 2006) était un pianiste suisse. Formé à Bâle et à Paris, il s'est distingué comme accompagnateur et a souvent participé à des récitals de lieder avec Dietrich Fischer-Dieskau, Hermann Prey, Peter Schreier et Brigitte Fassbaender. Parmi ses partenaires de musique de chambre, on compte le violoncelliste Pablo Casals, le violoniste Yehudi Menuhin et le Quatuor Melos. Karl Engel a enregistré l'intégrale de la musique pour piano de Mozart et de Robert Schumann et a réalisé de nombreux enregistrements avec les chanteurs Dietrich Fischer-Dieskau, Hermann Prey, Brigitte Fassbaender, Peter Schreier et al. Il a également enregistré un récit remarquable du Concerto pour piano de Stravinsky.

    Il devint plus tard particulièrement connu pour son intégrale des concertos pour piano de Mozart (enregistré de 1974 à 1976) avec l'orchestre du Mozarteum de Salzbourg sous la direction de Léopold Hager, à partir duquel TIME LIFE utilisa son enregistrement du concerto « Coronation », no. 26

    Musicien iconoclaste, Julius Katchen (1926-1969) fut le seul musicien classique à avoir jamais figuré dans l’ émission télévisée animée par les Rolling Stones, Rock and Roll Circus. L’apparition de Katchen, interprétant De Falla et Mozart, en dit long sur la personnalité vivante du Katchen, qui a été en grande partie oublié, une sorte d’esprit rock'n'roll sous la forme d’un brillant musicien classique, débordant d’une mort précoce à 40 ans. Katchen a laissé de nombreux enregistrements des concertos de Mozart pour DECCA, en plus de ses performances de Brahms. Nous retenons ici l'un de ses enregistrements du concerto K. 466.

    Pour compléter le trio, Clifford Curzon a joué le concerto K. 491. I nous a laissé de nombreux enregistrements de ce concerto en particulier dont celui-ci avec Kertesz.

    Bonne écoute!


    Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
    Concerto No. 20 en ré mineur, K. 466
    Julius Katchen, piano
    Stuttgart Chamber Orchestra
    Karl Münchinger, direction

    Concerto No. 24 en ut mineur, K. 491
    Sir Clifford Curzon, piano
    London Symphony Orchestra
    István Kertész, direction

    Concerto No. 26 en eé majeur, K. 537
    Karl Engel, piano
    Salzburg Mozarteum Orchestra
    Leopold Hager, direction

    Time Life Records ‎– STL M01
    Format: 5 × microsillons, écrin
    Publication: 1979

    Discogs - https://www.discogs.com/Wolfgang-Ama...elease/4295176

    YouTube - https://www.youtube.com/playlist?lis...n6ylninfx-MyrT

  13. #93
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    Ça c'est chouette : à force de matraquage, on avait presque fini par oublier que Katchen savait jouer autre chose que Brahms !
    Merci !

  14. #94
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    Lightbulb Ma suggestion pour novembre 2019 - Angel Records ‎– S-37268

    Ceci est notre dernier hommage aux musiciens de renom qui nous ont quittés en 2019. Après une paire de pianistes autrichiens, nous offrons aujourd'hui un clin d’œil furtif au pianiste, compositeur et chef d'orchestre américain originaire d'Allemagne, André Previn .
    Selon sa nécrologie dans le Guardian en ligne:
    Le chef d'orchestre, compositeur et pianiste André Previn, décédé à l'âge de 89 ans, était non seulement l'un des interprètes les plus charismatiques de son époque, mais il a également vécu l'une des plus grandes vies de musique classique depuis Berlioz et Liszt - et une vie qui a pris de l'ampleur avec la vieillesse. Son pedigree était unique: aucun autre chef d'orchestre-compositeur des studios de cinéma hollywoodiens récompensé par un Oscar n'a connu le même succès dans le monde strictement classique du London Symphony Orchestra - dirigé par Previn de 1968 à 1979 - tout en maintenant une carrière parallèle de pianiste de jazz.
    La notice nécrologique continue:
    Ses enregistrements avec le London Symphony sont souvent ses meilleurs, et ils sont nombreux, grâce à une relation si harmonieuse avec EMI, qu'il pourrait téléphoner la compagnie pour lui dire qu'un certain concert se préparait exceptionnellement bien et devrait dépêcherune équipe d'enregistrement à la fin de la semaine.
    De ma collection de disques vinyle, j’ai choisi de partager cet enregistrement London Symphony/Previn de 1977 avec la musique de scène «complète» que Mendelssohn a écrite pour Le songe d’une nuit d’été de Shakespeare, complétée par son ouverture juvénile (op. 21) et assortie de morceaux bien connus, notamment le scherzo et la populaire Marche nuptiale.

    Il existe une paire de pièces chantées - mettant en vedette des solistes féminines et une chorale d’enfants. Le texte est chanté ici en anglais plutôt qu'en allemand, ce qui en fait un enregistrement unique.

    Bonne écoute!


    Felix MENDELSSOHN (1809-1847)
    Ein Sommernachtstraum (Trad. Lit. Le songe d’une nuit d’été)
    Ouverture, Op. 21
    Musique de scène, Op. 61

    Lilian Watson, soprano
    Delia Wallis, mezzo-soprano
    Finchley Children's Music Group
    Colin Howard, maître des choeurs
    London Symphony Orchestra
    André Previn, ditection
    Angel Records ‎– S-37268
    Format: Vinyle / Stéréo / Quadraphonique

    Discogs - https://www.discogs.com/Mendelssohn-...elease/1995109

    YouTube - https://www.youtube.com/playlist?lis...IdWa3woWgCOIko

  15. #95
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    Lightbulb Notre suggestion pour décembre 2019 – Deutsche Grammophon ‎– 2545 010

    Pour notre dernière Revanche du vinyle de 2019, j'ai creusé dans ma collection de disques pour partager une compilation de tubes classiques dirigés par Hebert von Karajan

    Selon discogs, ma source maîtresse pour le matériel enregistré (en particulier le vinyle), Karajan a près de 2000 titres à son actif, et près de 400 d'entre eux qualifient comme des «compilations». En parcourant les titres, nous pouvons trouver des albums de compilation de Karajan sur de nombreux labels bien connus, et pas mal sur DG avec le Philharmonique de Berlin.

    Le partage d’aujourd’hui n’a rien de particulièrement remarquable; probablement rescapé il y a près de 40 ans d’un bac de titres à rabais… Les quatre œuvres présentées ont dans certains cas été enregistrées plusieurs fois au cours des années et l'album qui en résulte est plutôt satisfaisant.

    Un cadeau de Noël approprié!


    Franz LISZT (1811-1886)
    Les Préludes, S.97
    Rhapsodie Hongroise en ut dièse mineur, S.359 no. 2

    Pyotr Ilyich TCHAIKOVSKI (1840-1893)
    Capriccio Italien, Op, 45 [TH 47]

    Johann STRAUSS II (1825-1899)
    An der schönen, blauen Donau (Le beau Danube bleu), Op.314

    Berliner Philharmoniker
    Herbert von Karajan, direction

    Label: Deutsche Grammophon ‎– 2545 010
    Format: Vinyl, LP, Compilation (1974)

    Détails - https://www.discogs.com/Berlin-Philh...elease/3941329

    YouTube- https://www.youtube.com/playlist?lis...RBDx_pzfth77AQ

  16. #96
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    Lightbulb Notre suggestion pour janvier 2020 – Mercury ‎– SRI 75091

    Notre billet d’aujourd’hui sert en quelque sorte de rappel qu’il n’y a pas si longtemps, l’un des meilleurs orchestres français avait domicile sur les berges du lac Michigan, dans la capitale américaine de l’automobile, Détroit.

    Paul Paray est né dans une famille de musiciens en 1886. Malgré les interruptions des deux guerres mondiales (il a passé la majeure partie du premier comme prisonnier de guerre et la seconde avec la Résistance), il a établi une solide réputation de chef d'orchestre, à la tête d'orchestres à Monte Carlo et Paris. Des séjours en tant que chef invité aux USA l'ont conduit à être nommé chef permanent de l'Orchestre symphonique de Détroit, entre1952 et 1963).

    Leurs tous premiers disques prouvent qu'il a rapidement forgé l'ensemble en un véritable grand orchestre et façonné une réplique du son qu'il avait connus en France. (Paray s'est finalement séparé de l’orchestre en 1963, mais est resté actif bien après son 90ième anniversaire de naissance.

    Naturellement, Paray a apporté une touche gauloise appropriée au grand répertoire français. Ses Debussy, Ravel, Chabrier et Roussel sont magnifiques, capturant magnifiquement leur élégance avec une confiance qui s'efface. Tout aussi fascinante est la touche de Paray appliquée à la musique d'autres traditions nationales: Rachmaninov, Sibelius et même Wagner, la quintessence de la musique allemande et à peu près aussi loin de l'esthétique française que possible. Le disque d'aujourd'hui - un disque tout Suppé - typiquement viennois et parlant la même langue que Johann Strauss – vitalité rythmique, vif, contagieux.

    Paul Paray et le Detroit Symphony interprètent la musique dite accessible sans la moindre prétention. Comme Toscanini, Paray semblait être particulièrement fier d'accorder l'attention et le respect habituellement réservés à la musique classique plus exigeante avec des lectures soignées et convaincantes.

    Bonne écoute!



    Franz von SUPPÉ (1819-1895)
    Overtures
    • Die schöne Galathe (La belle Galathée, 1865)
    • Pique Dame (1862)
    • Leichte Kavallerie (Cavalerie légère, 1866)
    • Dichter und Bauer (Poète et paysan, ca. 1846)
    • Matin, midi et soir à Vienne (1844)
    • Boccaccio (1879)

    Detroit Symphony Orchestra
    Paul Paray, direction

    Mercury ‎– SRI 75091
    Format: LP, Stereo
    (Studio, 11/1959)

    YouTube - https://www.youtube.com/playlist?lis...dg9X7ZHuXd776L

  17. #97
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    Comme tous les grands chefs, Paray a excellé dans le genre 'léger' comme dans le 'super-sérieux', et ces bonbons viennois sont délicieux !
    Car Suppé reste un compositeur autrichien, la Croatie ne l'a pas encore revendiqué !
    Il faut aller donner un coup d'oreille au reste, notamment son Requiem, ça vaut la peine.

  18. #98
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    Lightbulb Notre suggestion pour février 2020 – Amgel RL-32091

    Cette semaine la revanche du vinyle se penche sur une réédition Angel Red Label procurée au début des années 1980 avec Sir Adrian Boult et la musique de Johannes Brahms.

    La formation musicale d’Adrian Boult a lieu en Angleterre et à Leipzig, en Allemagne, avec un apprentissage en direction à Londres avec le Royal Opera House et la compagnie de ballet de Sergei Diaghilev.

    Lorsque la BBC le nomme directeur musical en 1930, il crée le BBC Symphony Orchestra et en devient le chef principal. En 1950, après avoir été contraint à la retraite par la BBC, Boult a pris le poste de prenier chef de l’orchestre philharmonique de Londres (prenant sa retraite de ce poste en 1957). Bien que dans la dernière partie de sa carrière, il travaille avec d'autres orchestres, c'est avec le LPO auquel il était principalement associé, le dirigeant en concert et sur disque jusqu'en 1978.

    Homme modeste qui n'aimait pas les feux de la rampe, Boult se sentait aussi à l'aise dans le studio d'enregistrement que sur la scène, réalisant des enregistrements tout au long de sa carrière. Sa carrière d'enregistrement s'étend des jours de l'enregistrement acoustique au début de l'ère numérique.

    Bien que largement reconnu comme un champion de la musique britannique, l'étendue exceptionnelle du répertoire de Boult propose quelques enregistrements d'œuvres réputées qui ne lui sont pas immédiatement associées; dans le répertoire germanique, les enregistrements de Boult des quatre symphonies de Brahms et de la grande symphonie en ut majeur de Schubert ont été célébrés de son vivant et sont restés dans les catalogues pendant les années qui ont suivi sa mort.

    Le partage d’aujourd’hui est contemporain au cycle de Brahms - un couplage de la deuxième sérénade et des variations Haydn.

    Bonne écoute



    Johannes BRAHMS (1833-1897)
    Sérénade pour orchestre no. 2 en la majeur, Op. 16
    Variations sur un theme de Haydn en si bémol majeur (Versioin pour Orchestre, Op. 56a)

    London Philharmonic Orchestra
    Sir Adrian Boult, direction

    Angel Records ‎– RL-32091
    Format: LP, Stereo
    Edition: 1979

    Discogs - https://www.discogs.com/Sir-Adrian-B...elease/8752973

    YouTube - https://www.youtube.com/playlist?lis...N1bdDm3RWYC6fa

  19. #99
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    Notre suggestion pour mars 2020 - London LDR 10006
    Notre partage dans cette série pour mars nourrit également notre série #Beethoven2020 -

    http://www.mqcd-musique-classique.co...l=1#post135547

  20. #100
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    Lightbulb Ma suggestion pour septembre 2019 - London Viva VIV 11

    L’édition de cette semaine de la revanche du Vinyle présente un couplage des deux concertos pour piano de Liszt mettant en vedette le pianiste américain Ivan Davis (1932-2018).

    Adolescent, Franz Liszt crée au moins deux concertos virtuoses pour piano et orchestre, partitions aujourd’hui perdues. Les deux concertos numérotés ont été composés dans les années 1830, lorsque la carrière de Liszt en tant que jeune virtuose itinérant était à son apogée. Liszt les a largement révisés avant de les publier quelque 25 ans après leur conception.

    Ivan Davis, qui a étudié sous Silvio Scionti, Carlo Zecchi et Vladimir Horowitz, a remporté le concours Franz Liszt à New York en avril 1960. Il a enregistré pour London/Decca dans les années 1970. À partir de 1965, Davis a été professeur de musique à l’Université de Miami à Coral Gables, en Floride.

    Sir Edward Downes (1924 -2009) était un chef d’orchestre anglais, spécialisé dans l’opéra. Il a été associé au Royal Opera House à partir de 1952, et à Opera Australia à partir de 1970. Il était également bien connu pour sa longue relation de travail avec l’Orchestre philharmonique de la BBC et pour son travail avec l’Orchestre de la radio néerlandaise.

    Bonne écoute


    Franz LISZT (1811-1886)

    Concerto No.1 In en mi bémol mineur, S.124
    Concerto No.2 en la majeur, S. 125

    Ivan Davis, piano
    Royal Philharmonic Orchestra
    Edward Downes, direction

    London Viva! VIV 11
    Format: Vinyl, Réédition
    Tirage: 1982 (Canada)

    Discogs - https://www.discogs.com/Liszt-Ivan-D...elease/8683759
    YouTube -
    https://www.youtube.com/playlist?lis...n66mbqbsqWrA8g

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