Qui a quelque chose à dire ?
Sinon, je me lance, à peine provocateur :
"J'ai bien entendu que l'on avait composé pour piano après Haydn, mais pour dire quoi ? "
XM
Qui a quelque chose à dire ?
Sinon, je me lance, à peine provocateur :
"J'ai bien entendu que l'on avait composé pour piano après Haydn, mais pour dire quoi ? "
XM
Ben... Ax, Richter, Collard, Brendel... c'est que c'est un tout petit vaste comme sujet. Vous ne voulez pas qu'on trouve quelqu'un qui a aussi bien réussi l'intégrale des opéras et oratorios de Haendel, aussi?
Comme ce sujet a semblé en intéresser sur un fil théoriquement dédié aux concertos de Beethoven par Kissin, je fais un appel croisé en profondeur par ici.
J'y parlais de ce disque indispensable:
qui culmine avec les sonates XVI/23 et XVI/48.
Les sonates pour piano, je les écoute peu .... et toujours par Staier évidemment
Dominique
Et bien messieurs dames, sur ce je vais aller faire un gros dodo, bonnet de nuit
Dominique
Domi tu en mets du temps pour aller faire dodo, ton voyant vert est toujours allumé
Je ne possède pas d'intégrale des sonates de Haydn... seulement deux anthologies : les 6 dernières sonates par Glenn Gould, en 2 CDs, et un gros coffret de 4 CDs par Brendel. J'aime beaucoup les deux, évidemment, mais j'écoute plus souvent Gould que Brendel
Gould et ses Goldberg ont déjà déchaîné des passions, je ne sais si ses interprétations de Haydn sont plus consensuelles ou pas, ça m'intéresserait d'entendre des avis là-dessus.
Et maintenant dodo, tout cela m'a donné envie de réécouter ce coffret mais il est tard, il faut être raisonnable
Le seul disque, découvert récemment, qui m'a fait une impression comparable à celui de Ax pour le moment, c'est celui-ci:
On y trouve les XVI/23 et XVI/20, comme chez AX. La XVI/20 est meilleure, avec un mouvement lent fabuleux. Le plus grand prix de ce disque, c'est peut être les sublimes variations en fa mineur XVI/6. Ces variations et les trois sonates que j'ai citées par ailleurs, ce sont pour moi les plus grandes pages écrites pour le piano avant Beethoven.
Sinon, il y a évidemment ce grand classique,
dont je vous parlerai quand j'aurai pu le réécouter.
En attendant, il y a évidemment le fantastique disque Ermitage (fouillez dans les bacs les plus improbables et vous trouverez un jour), avec la XVI/20 gravée dans le marbre.
Bonjour Thierry ,
Je connais une autre intégrale que la vôtre, qui m'est inconnue et que je découvre ici, c'est celle de Christine SCHORNSHEIM. Mais elle a entrepris de la réaliser en tenant compte de la progression historique ce me semble et use de clavecin, clavicorde, pianoforte et piano.
Haydn_integrale_schornsheim.jpg
JE n'ai pas fini d'écouter et je n'aime pas tous les instruments, mais j'aime bien. et j'aime beaucoup aussi Planès. J'aime souvent Planès.
Salut Nicolas!
Le clavicorde a un son rigolo ( jugement de spécialiss ) Etait-ce prévu par haydn ou est-ce une coquetterie ( c'est pas forcément péjoratif ) de l'artiste!
Pour ceux qui aiment le pianoforte ( je suis sûr qu'il y en a ) l'intégrale de Ronald Brautigam est disponible depuis peu dans un coffret pas cher du tout!
thierry
Dernière modification par thierry h ; 15/09/2008 à 10h12.
thierry, où est parue cette intérale de Brautigam?
Une intégrale excellente des sonates de Haydn : celle de Christine Schornsheim (Capriccio)...
Excellente! Je n'irai pas jusque là. Le toucher dur est, à mes oreilles, rédhibitoire. on dirait qu'elle joue du clavecin avec un marteau au bout de chaque doigt. Cela respire mal et ses seules fantaisies sont un peu dans les choix de registre (elle pourrait faire plus) et quand elle fait sonner son portable. A noter que cette intégrale permet de profiter de la circulation routière et musicologiquement, l'emploi de certains instruments n'est pas très informé. Du mauvais Staier!
En revanche, j'ai un live de Firkusny que m'a conseillé un certain ignete, avec deux sonates de Haydn, absolument prodigieux.
Une formidable gestion des plans sonores (on entend tout) des couleurs en veux-tu en voilà, de l'imagination, de la nervosité sans jamais déstructurer.
un Haydn comme je les aime: qui paraît très naturel, alors que chaque détail est construit avec soin, mais avec un juste équilibre qui évite l'écueil de la surcharge et pris continuellement dans un flot narratif.
Ah Firkusny, voilà ce que je vais chercher en priorité, je ne savais pas que cela existait. Merci Michel.
Il y a aussi Pennetier (Lyrinx), pour les XVI 50, 51, 52 et les variations en fa m..
C'est plein de vie, impliqué jusque dans la moindre note des basses d'Alberti, avec un superbe toucher de piano.
Et Andsnes (EMI), pour les XVI 32, 37, 26, 36, 49, près du texte et plein d'idées, parfaitement réalisé sur le plan pianistique.
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