Ouh là, comme vous avez raison ! Ce serait même Tarquinius Anciennissimus (j'ai la flemme d'aller rechercher son nom authentique, que j'ai oublié).Envoyé par lebewohl
Qui sans forcément être un ange fut quand même moins pire que le Superbe, si je me rappelle ... mais c'est loin !
Bonne question, je suis preneur de tout renseignement.
Hors les sites proposant d'autres enregistrements du même individu (avec, parfois, le Atlas Symphony Orchestra, ce qui est suspect), on ne trouve rien sur le net...
La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)
c'est peut-être que j'aime de façon inconsidérée cet octuor de Mendelssohn, mais malgré quelques approximations des violons directeurs, voilà une interprétation de premier plan! magnifique énergie; reproduction sonore exceptionnelle, je ne pense pas qu'on ait fait mieux depuis.
Voilà une intervention qui me fait particulièrement plaisirquel bonheur, en effet, que cet octuor de Mendelssohn, dans cette interprétation notamment mais je crois qu'il s'agit, à ce jour, de la seule interprétation de cette oeuvre libre de droits ... sacrée chance en ce cas !
L'oeuvre est superbe, en effet (c'est pour ça que je la prenais comme exemple dans le post #10 en réponse à Krinou) ; il se trouve que j'écoute en ce moment, par d'autres interprètes (ce ne sont pas du tout les mêmes instruments puisque celui-là est pour cordes et vents, mais j'imagine que les deux oeuvres proviennent du même objet disque, ni mah ni co2 ne nous ont rien dit cette fois à ce sujet), l'octuor de Schubert.
Qu'en pensez-vous ? ce n'est pas qu'il s'agisse de comparer ici les deux oeuvres (elles n'ont rien de comparable, hormis le fait d'être toutes deux des octuors) mais personnellement je ne connaissais pas (je n'ai pas l'impression qu'il s'agisse d'une oeuvre "majeure" de Schubert ... si ? no sé ...) ; pour moi quelques beaux passages en effet, mais l'ensemble ne m'a pas remué les tripes ...
PS. Pour la question posée plus haut sur la réactualisation des anciennes playlists, j'y reviendrai une autre fois ... il se fait un peu tard pour l'instant
sur l'octuor de Schubert je réserve ma réponse... sur ceux de Chostakovitch et Popov également (surtout le dernier, il n'est toujours pas enregistré).
Je pense que pour Mendelssohn, nous disposons, sauf erreur de ma part, d'une autre version majeure libre de droits, celle des inusables Heifetz, Piatigorsky, Primrose, etc.
et je confirme que "modifier" ne permet pas (sous Firefox) de chnager quoi que ce soit au message, ayant l'air de le supprimer dès qu'on se sert de la fonction, alors qu'il est bien enregistré en fait, mais on ne peut plus y toucher.
la version Heifeitz, plus exacte, plus volontaire, plus désespérée sans doute...
Merci aussi pour l'admirable sonate pour cello de Debussy, ce n'est pas dans mes habitudes de faire valoir quoi que ce soit de l'abominable Claudio, mais là, devant cet ultime chef-d'oeuvre par deux interprètes géniaux, on reste sans voix!
Il faisait très chaud ce soir là et comme souvent j'avais beaucoup bu, la sérénade, jazzy à fond, c'était vraiment la musique de l'avenir, d'un avenir qui n'est pas advenu, parce les plus fervents debussystes n'y ont rien compris, alors qu'il faisait un pas en avant colossal dans la musique française, dans la direction de Ravel et d'Emmanuel; là, soudain l'illumination, le rayon vert émanent de la douleur ultime, alors qu'il avait enfin retrouvé la voie du début.
Bref, bravo cette playlist c'est La bella Estate, e chi sà l'ultima...
mais n'est-ce pas, les chants désespérés...
ah oui, même les Fauré sont à pleurer. J'avais ce disque, ou bien il était dans la discothèque de mon grand-père (violoncelliste très amateur) et je dois toujours l'avoir dans ma collection de vinyles. Il n'y a pas grand chose que j'aime non plus de Fauré, à part ces oeuvres pour cello, la 1ère sonate pour violon et quelques mélodies du début. Le reste est déjà le chemin tout mou du consensus évasif, délicatement informe, ce que retient l'histoire officielle, ennuyeuse et évaporée, du Massenet de seconde zone.
La suite au cas où
Wahoo... ça joue
après tout, Mendelssohn avait 16 ans -et une dizaine de symphonies pour cordes derrière lui-, il est possible qu'il se mêle une distance ironique, si bien exploitée ici dans le finale, et en douceur le coup de pied de l'âne!
quand on a écrit ça à 16 ans, et l'Ouverture du Songe, le reste n'est vraiment plus d'aucune importance, il y aura peut-être meilleur ensuite, mais guère mieux.
Bah je pense que c'est cette version là que nous avons, non ?
Et bien d'accord aussi sur le Debussy (que nous n'apprécions guère au piano, il me semble, ni toi ni moi je le sais,... personne n'étant parfait ... on passe sûrement à côté de qqch ... mais de facto, en effet, le piano de Debussy c'est pas que je n'aime pas, mais je n'ai jamais envie d'en écouter ...) mais cette oeuvre et cette interprétation sont hors-norme ; comment ne pas apprécier ?
Idem pour l'ensemble Fauré, bien que je pense être bcp moins sévère que toi vis-à-vis de ce compositeur, que je trouve magnifique
c'est bizarre, je n'arrive pas à trouver de discontinuité radicale entre ce Debussy-là et les autres...
Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne
C'est sûrement parce que tu es arrivé à « sentir » Debussy ; le personnage, le compositeur, l'artiste, le créateur ... personnellement je n'y suis jamais arrivé, je n'ai jamais compris (et donc jamais aimé) ce que Debussy cherchait à faire en composant pour le piano ... provoquer de l'émotion ? je n'en ai jamais ressenti. S'agissait-il d'un message ? je ne suis jamais arrivé à le décrypter ... s'agissait-il autrement de « musique pure », celle où aucun message n'est à entendre, si ce n'est à construire ? je ne sais pas ... s'agissant de "musique pure", si j'écoute par exemple (ce qui m'arrive parfois, en certains moments de grande solitude ou à l'inverse d'activité intense) du Pierre Henry, hé bien cette musique "me va" ; j'aime sa compagnie, j'apprécie ce qu'elle m'apporte ... il ne m'est jamais rien arrivé de tel avec le piano de Debussy ...(et je le regrette, aucun jugement ici j'aime pas ça tout le monde le sait) ; pourtant cette sonate m'émeut, et me parle - par sa modernité, notamment ...
C'est peut-être pour ça que je me mets à tant apprécier cette oeuvre (mine de rien, c'est la 3e fois de la soirée qu'elle passe sur mon ordi) ; si c'eût été du piano, je pense que je n'aurais même pas écouté ...
tiens il semble que ma réponse soit passée à l'as.
Je dirais que c'est là qu'il construit, comme avant dans la sonate pour cello. Il a fini de détruire, parce qu'il sait qu'il va mourir
pour le piano, il reste certaines études aussi qui regardent vers le meilleur Stockhausen ou Schönberg... certaines... mais ça reste du piano...
il semblerait qu'on ne puisse plus supprimer non plus?
Pourtant on dit (je dis) des bêtises inutiles... A quoi bon défendre des questions de goût?
Dans la version de l'octuor, je n'entends pas la même chose que dans celle de YT, serait-il possible qu'il y ait 2 enregistrements? ou est-ce le rip de vinyl qui coupe les aigus, (la vitesse) au point de le rendre un peu faux? (d'un de mi ton?)
Je ne suis pas du tout choqué ni surpris qu'on n'aime pas Debussy (j'ai mis très longtemps à apprécier, en plus, mais de toute façon je ne serais pas choqué ni surpris) ; pas choqué ni surpris non plus qu'on aime une oeuvre et pas une autre ; mais plus surpris, mais non choqué, qu'on aime celle-là en la mettant à part des autres, alors qu'elle me semble dans la continuité ; pas identique, mais dans la continuité ; je comprends aussi qu'on n'aime pas le piano de Debussy si on n'aime pas trop le piano en général, moins si on aime le piano en général ; mais par exemple : le quatuor de Debussy, oeuvre de jeunesse, a des échos dans cette sonate, non? et les autres sonates? (ma préférée, c'est flûte, alto et harpe)?
Mais bon... ce sont juste des questions ; et ce n'est pas comme si vous n'aviez jamais essayé d'en écouter!
Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne
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