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Discussion: Henri LEDROIT , 20 ans.

  1. #1
    En attente de confirmation
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    février 2008
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    6 885

    Henri LEDROIT , 20 ans.

    Bonjour,

    Si je ne fais erreur, il y aura 20 ans en cette année 2008 que disparaissait Henri Ledroit.
    Abeille Musique ne pourrait-il convaincre son partenaire Brilliant, par exemple, d'étudier les mesures permettant la publication d'un coffret-hommage rassemblant l'intégrale, ou à tout le moins tous les enregistrements les plus marquants, de celui qui fut et restera l'un des plus éminents parmi les altos masculins, toutes nationalités confondues ?
    Quels sont vos avis sur l'art et le legs de cet artiste à qui je garde une affection et une admiration toutes particulières ?

  2. #2
    Membre Avatar de Tahar Mouslim
    Date d'inscription
    octobre 2007
    Localisation
    Lynchburg, Virginia & Bethesda, Maryland
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    1 579

    Re : Henri LEDROIT , 20 ans.

    Bonjour,

    je partage totalement votre admiration pour cet artiste, dont le timbre solaire et ce mélange de fragilité et de détermination me touchent vraiment beaucoup.

    En 1981, ma chère et tendre de l'époque étant membre des choeurs de la Chapelle Royale, j'avais assisté à un concert à l'église de Saint louis en l'Ile, ou Philippe Herreweghe, les solistes et les Choeurs et l'orchestre de la Chapelle Royale donnaient en concert les 3 motets à grand choeur de Jean-Philippe Rameau, qu'ils ont enregistré en février de l'année suivante pour Harmonia Mundi, soit In convertendo, Quam Dilecta et Laboravi.

    Des 6 solistes, Henri Ledroit n'avait pas la partie la plus étendue, puisque la voix d'alto n'intervient en soliste que dans le trio d'In convertendo "Qui Seminant".

    Pourtant, dès qu'il prenait la parole, quelque chose de spécial se passait, une sorte de grâce un peu similaire à celle que j'ai retrouvé bien plus tard chez une voix féminine, qui nous a quitté elle aussi malheureusement beaucoup trop tôt: celle de Lorraine Hunt.

    Même si l'effet n'est pas aussi saisissant au disque, je mets sous Simplify Media le disque des 3 motets de Jean-Philippe Rameau en question, pour que vous puissiez en avoir un petit aperçu.


  3. #3
    Membre Avatar de Nicolas TOUSSAINT
    Date d'inscription
    octobre 2007
    Messages
    715

    Re : Henri LEDROIT , 20 ans.

    Merci cher "Lapin" de votre fil concernant Henri LEDROIT.
    Pourmoi il reste tout d'abord une voix inégalée dans des oeuvres qui sont de véritables bijoux ( musicaux et spirituels ) telles les Airs de cour de Joseph CHABANCEAU DE LA BARRE, Cantiques de mes soupirs de François COUPERIN ( avec un organiste que j'affectionne Jean-Charles ABLITZER ) , Motets et Cantates chez les BACH et le très beau Requiem pour Marie de Médicis de Gilles Henri HAYNE.
    Il a aussi chanté Tonton HÄNDEL, Monsieur de LULLY, Henri DU MONT ...

    J'allais oublier aussi, pour ma part, ce dont Tahar parle plus haut : Les grands motets de Jean-Philippe RAMEAU ... que j'écoute assez souvent .... pour leur plénitude et leur profondeur spirituelle ... sans omettre la musique subtile et saisissante.

    Un artiste exceptionnel dans son genre et sa discipline !

    Nicolas
    Dernière modification par Nicolas TOUSSAINT ; 13/03/2008 à 16h54.


    <<Ce monde ne fait que rêver, il approche de sa fin.>>
    François RABELAIS

  4. #4

    Re : Henri LEDROIT , 20 ans.

    Bonjour féroce lapin, je partage votre admiration pour cet artiste, mais il me semble que la majorité des droits des disques qu'il a enregistré appartiennent à Harmonia Mundi, qui ne s'en séparera pas au profit de Brilliant. Par contre Ricercar ressort ses disques, je pense au très beau Buxtehude, au Dumont et enfin à celui consacré à la famille Bach.




  5. #5
    En attente de confirmation
    Date d'inscription
    février 2008
    Messages
    6 885

    Re : Henri LEDROIT , 20 ans.

    Vous avez peut-&#234;tre raison, h&#233;las, pour Ricercar et HM. Mais peut-&#234;tre avec Solstice ? Et aussi feu Erato pour le Tristan et Yseult de Joel Cohen, dont je ne connais malheureusement que des extraits, mais qui me para&#238;t tellement, tellement beau ...
    Dernière modification par The Fierce Rabbit ; 13/03/2008 à 20h12.

  6. #6
    Membre
    Date d'inscription
    décembre 2010
    Messages
    1

    le legs de Henri Ledroit

    Citation Envoyé par The Fierce Rabbit Voir le message
    Bonjour,

    Si je ne fais erreur, il y aura 20 ans en cette année 2008 que disparaissait Henri Ledroit.
    Abeille Musique ne pourrait-il convaincre son partenaire Brilliant, par exemple, d'étudier les mesures permettant la publication d'un coffret-hommage rassemblant l'intégrale, ou à tout le moins tous les enregistrements les plus marquants, de celui qui fut et restera l'un des plus éminents parmi les altos masculins, toutes nationalités confondues ?
    Quels sont vos avis sur l'art et le legs de cet artiste à qui je garde une affection et une admiration toutes particulières ?
    Bonsoir à tous,
    je suis nouveau sur ce forum.
    J'ai trouvé par hasard un lien où vous parliez de Henri Ledroit, aussi je me permets de participer un peu tard à votre discussion.
    Je ne vois pas bien ce que Abeille Musique vient faire dans le débat sur les enregistrements qu'il a effectué ?
    A ma connaissance, les éditeurs possédants des droits sur ces enregistrements sont en dehors de Ricercar et Solstice, extrêmement hétérogènes.
    Il m'étonnerait fort qu'ils se mettent d'accord, mais on peut toujours rêver.
    Il a existé un coffret chez Solstice, qui s'appelait "Le Tombeau de Henri Ledroit" regroupant les enregistrements chez eux.
    J'ignore s'il est toujours édité.
    Perso, je ne l'ai pas, ayant pratiquement tous les enregistrements originaux, en dehors des Motets de Couperin, chez Still, je ne me sens pas très concerné.
    Pour en revenir à ce qu'a laissé Henri Ledroit, il me semble qu'il n'ait pas de continuateur de son art, du moins dans l'esprit, en dehors de Gérard Lesne, qui a quelque chose d'approchant dans la voix, car il a travaillé avec lui, et ils se connaissaient bien, étant des amis intimes.
    Gérard Lesne n'était pas son élève, plutôt un jeune alter ego qu'il a connu à Vienne dans le Clemencic Consort.

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