Bonjour Patricia,
si cela s'avère nécessaire bien que ce soit judicieux il serait souhaitable soit de créer une filière Orgue.
Mais cela dépendra du nombre de demandeurs.
Merci. Nicolas
Bonjour Patricia,
si cela s'avère nécessaire bien que ce soit judicieux il serait souhaitable soit de créer une filière Orgue.
Mais cela dépendra du nombre de demandeurs.
Merci. Nicolas
Merci Patricia, Philippe, et autres éventuellement, qui ont permis de créer ce fil.
Je voudrais en liminaire évoquer la présence nécessaire et enrichissante de Jean DUBAR, s'il veut bien et se ses disponibilités le permettent.
C'est une mine concernant l'Orgue et l'Orgue dans sa période la plus florissante.
Nicolas
Je suis heureux de te retrouver, E.D., sans ta barbe ( rougie par la colère et non par le vin ... Tubleu ! ) !
J'ai prévenu Jean par mail privé. Je lui ai donné le lien de ce forum.
L'orgue est vraiment un monde à part. S'il y a du monde pour y poster, je suis pour la création d'un forum orgue.
bonsoir Xavier
on va essayer de remuer un peu le monde de l'orgue bien que les événements tant religieux que Economico politiques ne sont pas en sa faveur... De plus , il s'agit d'un des rares instruments qui qui se présente n'ont pas de façon unique comme le piano, quoi qu'en puisse dire Alain... mais chaque période de l'histoire de la musique a vraiment créé son orgue. Le XXe siècle a vu venir une volonté d'uniformisation pour pouvoir synthétiser les différentes esthétiques... Comme vous le savez, je ne suis pas partisan de cette uniformisation. Pas plus qu'en oenologie, je ne supporte devoir du cabernet sauvignon planté en Grèce ou en Italie ; je ne doute pas que ce soit bon, je trouve que ce n'est pas authentique et cela ne me fait pas rêver.
j'ai une petite question pour vous, votre icône ? Est-ce une rosace de clavecin ou de luth ?
Pensez-vous que on puisse ouvrir aussiune rubrique instruments baroque dans laquelle on pourrait parler des différents instruments ,violon, luth, théorbe, clavecin etc.
à bientôt
Bonjour Jean,
Je n'ai pas suivi cette discussion avec Alain. Je ne sais pas à quoi tu fais allusion. Toutefois, la piano a laissé autant place à la diversité que l'orgue et le clavecin. Si on se reporte au début du XIXe, on trouve en Angleterre et en France, des pianoforte beaucoup plus homogène sur tout l'ambitus (Broadwood) tandis qu'en Autriche et en Allemagne, les modèles présentent des coloris plus riche (un peu comme s'ils descendaient des clavecins ... français!!)
Il y a toujours eu une grande diversité dans le piano jsuqu'à ce que le Setinway ait tendance à se présenter comme le moèdle unique à imiter, ce qui doit être assez récent comme phénomène (mais Alain sera plus qualifié que moi pour en parler).
J'aurais tendance à penser que l'organologie pianistique a encore moins le vent en poupe que l'organologie orgistiques .
amicalement,
Mzlo
PS
L'avatar de Xavier représente deux vipères photographiées au fond d'un seau de cuivre.
C'est d'un mauvais goût
Non, c'est la rotonde du Soleil au Palais Garnier. De chaque côté du foyer, il y a deux rotondes, deux magnifiques petits salons octogonaux, avec des mises en abyme de miroirs, l'un consacré à la lune, tout argent, et l'autre au soleil, tout or. Au plafond de ce dernier, au centre, ce sont des salamandres.
Je pense que la question des instruments dont vous parlez peut être traitée dans la rubrique "Instruments seuls", il me semble qu'il suffit de bien formuler le sujet pour préciser que vous voulez parler d'un instrument baroque.
Dernière modification par Mzlo ; 24/10/2007 à 21h03.
Non Michel, je ne peux pas être d'accord avec ce parallèle pianistique. D'une part le piano est un instrument à cordes frappées mais avec « un seul jeu » si on s'en réfère au système de l'orgue ou du clavecin alors que le clavecin peut avoir jusqu'à cinq jeux plus luth (le grand Haas de Puyana par exemple) . L'orgue basé sur un principe différent : la synthèse sonore ; il y a des jeux dits principaux(en étain martelé le plus souvent) nommés montre, prestant , doublette respectivement de 32,16 ou 8 pieds, prestant de 4 pieds dont le nom signifie qu'il sert à «établir» l'orgue lors de son harmonisation.on peut donc déjà jouer de multiples octaves en même temps. Il y a des jeux de flûte ,des jeux de mutationc'est-à-dire que ,en jouant un ut, le tuyau sonne à la tierce ou à la quinte et des assemblages de ces tuyaux la. La plus magnifique invention de l'orgue c'est, bien entendu, à mon avis et pour l'époque baroque le Plein jeu . Il s'agit d'un système qui fait sonner plusieurs rangées de tuyaux lorsqu'on appuie sur la même note et il y a des reprises c'est-à-dire que les rangs repartentà l'octave plus bas pour cinq notes par exemple. L'impression rendue est une brillance qui donne cette sensation de plénitude si riche mais sans devenir agressives avec des tout-petits tuyau qui hurlent(essais malheureux du système néoclassique) ;la taille(c'est-à-dire le diamètre) relative de ces différents tuyaux, les différentes possibilités de reprise et le nombre de rangs qui composent ce plat jeu sont caractéristiques de chaque esthétique. Le plein jeu français du XVIIe siècle n'est pas identique à celui du 18e siècle et il n'a rien à voir avec le ripieno italien et encore moins le plein jeu allemand ! Désolé, mais en piano-forte, ce n'est que la couleur qui change. Elle s'accommode plus ou moins bien d'une musique, je pense qu'on peut découvrir des choses inaudibles autrement en interprétant correctement (c'est-à-dire avec une technique particulière) les oeuvres composées pour cette époque sur un piano adéquat. Déjà au niveau des clavecins il y avait plus de différences au niveau des piano-forte ; il est d'ailleurs remarquable et certains s'en sont rendus comptes lors du concert à Neuchâtel où a été joué en même temps le clavecin français de Jean Denis et le Ruckers-Taskin du musée de Neuchâtel. Il n'y avait plus qu'une évocation de Ruckers dans le timbre et il avait toute la rondeur et la propension à la mélodie d'un clavecin XVIIIe puisque Pascal Taskin était quand même un très grand facteur(y compris dans le très beau modèle de piano-forte). D'ailleurs la musique du XVIIe jouée sur le Taskin avait grandement perdu de sa force d'autant qu'il était en plus, accordée au tempérament égal.
Bien amicalement
Jean DUBAR
Bonsoir Jean,
Je ne faisais pas un parallèle au sens strict. Je tenais à préciser que la facture du piano n'a cessé d'évoluer et présentait des différences importantes selon la géographie. C'est en cela qu'il y a point commun et non que la mécanique des instruments se ressemblent.
Que tu préfères l’orgue est ton droit le plus strict. Cependant, je conteste le fait que la facture du piano n’aurait été qu’une longue évolution vers le progrès, et que toute recherche organologique dans ce domaine, ne présenterait pas grand intérêt. Ce n’est pas la thèse que tu soutiens comme tu l’as exprimé dans ton dernier message.
Je n’ai pas restreint le pianoforte à la couleur, loin s’en faut.
Toutefois, il y a quelque chose qui me trouble assez dans l’évolution des deux instruments c’est pourquoi j’ai parlé de couleur.
Dans l’intégrale des sonates de Haydn par Christine Schörnsheim, toute considération sur la pianiste à part (toi et moi n’apprécions guère son toucher, là n’est pas la question) utilise des clavecins français de la fin du XVIIIe pour les sonates les plus anciennes, puis des pianoforte autrichiens et allemands, un clavicorde et pour les dernières sonates un Broadwood.
Or, force est de reconnaître que les sonates jouées sur un clavecin français passent très bien. Dans ce coffret, on peut constater que les pianoforte autrichiens ont, du point de vue du rendu des harmoniques, une certaine parenté sonore. Ce qui m’étonne. Car à la fin du XVIIIe début XIXe, les pianoforte français semblent rompre avec l’esthétique des clavecins français finissant, pour donner l’ancêtre du piano actuel, dont la principale caractéristique est l’homogénéité. Dans le même temps, les pianoforte allemands semblent rompre avec l’esthétiques des clavecins de leur zone géographique, éminemment polyphonique, pour « retrouver » ou du moins transposer avec leur mécanique propre, certaines caractéristiques propres à l’esthétique des clavecins français.
Pour simplifier, je dirai que le rendu sonore de pianoforte viennois est plus proche d'un clavecin parisien que d'un clavecin viennois.
Il y a un saut dans l’espace, que je ne m’explique pas. Et que je m’explique d’autant moins, que toutes les sonates de l’époque sont pour le pianoforte et le clavecin. Est-ce une fausse impression ? Est-ce que les modèles que j’ai entendus ne sont pas pertinents ? Ce sont les questions que je me pose.
Amicalement,
Mzlo
Jean, mais qu'ai-je bien pu dire de l'orgue que je n'ai jamais dit
Ne me prêtez, siouplait, je vous en conjure même, pas de propos que je n'ai jamais tenus...
PS. Pensez, avant d'appuyer sur le bouton "Envoyer", à faire des paragraphes dans vos textes, passionnés autant que passionnants mais quasi impossibles à lire dans la forme dans laquelle vous les publiez.
Dernière modification par alain ; 26/10/2007 à 12h17.
Promis, Alain ,
je vais essayer de faire des paragraphes...
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