Il y a quatre-vingt-huit ans, c'étaient les débuts des Comedian Harmonists
Il y a quatre-vingt-huit ans, c'étaient les débuts des Comedian Harmonists
Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne
pour l'anecdote, je dois de les avoir découverts à Dominique Jameux, qui, lorsqu'on avait la chance de pouvoir l'écouter sur France Musique, réussissait à ne pas faire une émission sans caser à la fois les Comedian Harmonists et Alban Berg (parfois remplacé par Pierre Boulez) ; j'exagère à peine.
Ses émissions étaient passionnantes et passionnées, et les autorités ne considéraient pas que toute parole était un bavardage inutile.
Requiescat in pace.
Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne
Regrets éternels. Et de DJ et des CH.
Quel dommage que les autorités actuelles ne considèrent pas de plus près les bavardages de maintenant. Seraient-elles capables d'un peu de discernement, pour eliminer les bavardages insipides, incompétents et narcissiques, on perdrait avantageusement 80 % de bla-bla pour y gagner en audition de musique.
DJ et bien de ses collègues d'alors sont aux rigolos actuels ce que la Romanée-Conti est à La Villageoise.
C'est à peu près ça, oui ; j'adorais Claude Helffer, aussi (je ne raconterais pour la centième fois comment il a fait au débotté une histoire de la forme sonate que si tout le monde insiste) (non non, vraiment)
Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne
Ah bon ... dommage. .. (Come on, make a strong nose !...)
Toutes choses égales, il y a bien Philippe Cassard, mais il m'agace parfois. Szymczak n'est pas mal. "Sacrées Musiques", peut-être. Sinon ... quelle navrance ...
Dernière modification par The Fierce Rabbit ; 28/09/2016 à 14h44.
booooon ok je cède ; mais tout le monde est témoin que je me suis fait violence.
C'était lors l'émission "les jeunes Français sont musiciens" ("millimètre, centimètre, décimètre...", pour ceux qui ont connu). Helffer joue, en public devant les enfants et leurs parents, des pièces de Debussy puis la 2e sonate de Boulez. Applaudissements polis. Puis les questions. Les banales : comment êtes-vous devenu pianiste? (itinéraire pas si fréquent pour un polytechnicien, cela dit, mais bon). Puis quelqu'un : pourquoi la 2e sonate de Boulez s'appelle-t-elle une sonate? Helffer demande, et obtient, un "petit moment" pour répondre.
Et le voilà parti : histoire de la tonalité, instauration graduelle d'une forme sonate bithématique avec un thème dans la tonique et un thème à la dominante, et puis tout de suite la forme sonate attaquée, déjà par Beethoven, et puis développement de plus en plus long, déjà chez Beethoven, deux thèmes de plus en plus compliqués qui se battent, d'ailleurs le XIXe est le siècle de la dialectique (tout ça illustré au piano) ; puis la tonalité commence à se dissoudre, par le chromatisme (Tristan au piano), par des modulations de plus en plus lointaines (Schubert, tout ça), puis se dissout (Schönberg). Pendant ce temps, enfin un peu plus tard, la façon de concevoir le piano évolue, on a les harmonistes, Debussy, Cathédrale engloutie, tout ça, et les percussifs, Bartok (avec nuances, hein), tout ça, d'ailleurs ça vient du Sacre (au piano). Alors une fois qu'on n'a plus de tonalité, faire une sonate bithématique en tonique et dominante, ça devient compliqué. Mais écoutez le début de la Sonate de Boulez (longs accords qui résonnent) : c'est de l'harmonie. Et un peu plus loin : c'est martelé. Eh bien il me semble que la sonate de Boulez c'est l'opposition entre un "état" harmonique et un "état" percussif du piano, et que c'est pour ça que c'est une sonate. Je ne sais pas si j'ai répondu à votre question...
c'était éblouissant de clarté et de simplicité ; et de modestie. Je n'ai toujours pas réussi à entendre les relations tonales, cela dit, mais bon... je sais qu'elles sont là!
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Montaigne
(strong nose???)
Et il y avait l'émission "double audition", aussi : il jouait ou diffusait un morceau, en général contemporain ; puis le démontait ; puis le rejouait ou rediffusait. Fascinant.
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Montaigne
je viens de comprendre strong nose
I have the kite
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Montaigne
Celui-là n'est pas mal non plus
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Montaigne
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