Les gens qui ont bonne mémoire sont le cauchemar de ceux qui soufflent tantôt le chaud et tantôt le froid, selon le besoin du moment (et qui exigent qu'on les considère comme sincères).
Voici le début du texte de Barthes, que vous vous obstinez à dissimuler :
"Il paraîtra impertinent de faire la leçon à un excellent baryton, Gérard Souzay, mais un disque où ce chanteur a enregistré quelques mélodies de Fauré me semble bien illustrer toute une mythologie musicale où l'on retrouve les principaux signes de l'art bourgeois. Cet art est essentiellement signalétique", etc.
http://wwwcazalschristian-miscellane...bourgeois.html
J'avais déjà cité ce début ici :
http://www.mqcd-musique-classique.co...?t=7886&page=1
Dans un article publié à l'occasion de la mort de Souzay (Le Monde, 18 août 2004), Renaud Machart disait :
"Cette critique constitue, en fait, un décryptage d'un art rhétorique que Roland Barthes considérait comme obsolète. C'est probablement pour les qualités mêmes de ce "défaut" que le chef d'orchestre Nikolaus Harnoncourt devait engager Gérard Souzay pour enregistrer, en 1972, le rôle de Pollux dans Castor et Pollux, de Jean-Philippe Rameau.
L'art baroque français, qui est un "chant du signe", convient on ne peut mieux à cet esthète de l'éloquence signalétique, "baroqueux" avant la lettre."
https://www.lemonde.fr/archives/arti...0_1819218.html
https://rec.music.classical.recordin...-gerard-souzay