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Discussion: Quinze que j’en pense – Au Nom de BACH

  1. #1
    Membre Avatar de ppyjc61
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    Cool Quinze que j’en pense – Au Nom de BACH


    Le billet d’aujourd’hui propose un montage d’œuvres composées par des membres de la fanille Bach – dont voici un des nombreux arbres généalogiques disponibles sur la toile.


    Sauf pour une exception, on peut retrouver les compositeurs proposés dans le diagramme ci-haut. Commençons par le cousin du Thomaskantor, Johann Bernhard Bach (1676 –1749), Organiste de formation, il devient titulaire à la Kauffmannkirche d'Erfurt en 1695, puis occupe la même position à la Katharinenkirche de Magdebourg en 1699. Il remplace ensuite un autre cousin - Johann Christoph Friedrich Bach - en tant qu'organiste à la Georgenkirche et claveciniste à l'orchestre34 de la cour d'Eisenach en 1703. En 1712 il est nommé maître de la chapelle ducale d'Eisenach, poste qu'il conservera jusqu'à sa mort en 1749. La majorité de ses compositions ont été perdues, mais il nous reste plusieurs chorals, fugues, œuvres pour orgue et fragments dont quatre suites pour cordes et basse continue, dont on pense qu'elles ont été écrites vers 1730. Une de ces suites ouvre le programme d’aujourd’hui.

    Jean Sébastien Bach aura 20 enfants avec deux épouses - Maria Barbara (m. 1707-1720) et Anna Magdalena (m. 1721-1750)- sur une période s’échelonnant sur plus de trois décennies. Malheureusement, seulement dix ont survivront jusqu'à l'âge adulte.

    La maison Bach était évidemment pleine d'instruments - et J. S. a toujours voulu composer des morceaux pour sa femme, ses enfants et la communauté dans laquelle ils vivaient. IL va sans dire qu’il y a beaucoup de talent musical, de nombreuses histoires fascinantes, et des tragédies pour la famille. De l’arbre ci-haut, le montage retient des exemples musicaux de trois fils Bach:

    Wilhelm Friedemann Bach (1710 –1784), d'après les témoignages contemporains, fut le plus doué des fils du grand compositeur. Cependant, malgré ses remarquables dispositions musicales — contrapuntiste, organiste et improvisateur accompli —, c'est aussi, parmi les quatre frères musiciens, celui qui a eu le moins de réussite dans sa carrière.

    Johann Christian Bach (1735 –1782) fait carrière surtout en Italie (1755-62) et en Angleterre (1762-72), d’où les surnoms « Bach de Milan » et le « Bach de Londres ». Nous pensons à la symphonie aux XIXe et XXe siècles comme l'apogée du radicalisme et de l'expérimentation de la symphonie. Mais au milieu du XVIIIe siècle, lorsque la symphonie de « cherche », JC Bach a sans doute fait plus pour cultiver un appétit et un public pour la musique instrumentale que ses contemporains, et ces démarches influenceront surtout l’œuvre symphonique de Mozart.

    Carl Philipp Emanuel Bach (1714 –1788) fut pendant près de 30 ans claveciniste à la cour de Frédéric II de Prusse. Puis il occupe le poste de Director Musices à Hambourg. Il est célèbre parmi ses contemporains pour sa musique, et aussi reconnu, par Haydn, Mozart ou par Ludwig van Beethoven, notamment pour son traité théorique « Essai sur la véritable manière de jouer les instruments à clavier ». Il est surnommé le Bach de Berlin ou Bach de Hambourg. Son œuvre imposant compte des lieder, une vingtaine de symphonies et plus de 50 concertos pour un ou deux instruments à clavier, dont notamment un Concerto en ré mineur qui fait parfois penser à Beethoven. Dans sa musique de chambre, C. P. E. Bach évolue vers les formes et le langage classique du trio et du quatuor.

    Pour finir, le montage propose le «fils perdu», P. D. Q. Bach. Selon son principal biographe, le professeur Peter Schickele, le vingt-et-unième des 20 enfants Bach est né à Leipzig le 31 mars 1742 et est décédé le 5 mai 1807. PDQ «possédait l'originalité de Johann Christian, l'arrogance de Carl Philipp Emanuel et l'obscurité de Johann Christoph Friedrich ». Schickele divise la production musicale de P. D. Q. Bach en trois périodes: la plongée initiale, la période poivrée et la contrition. Cet obscur compositeur a créé de la musique pour des instruments oubliés et oubliables tels le lutrin à coulisse, la sirène de brume, la pomme de douche (en ré) et le piccolo à aneth. Ce dernier, un nstrument qui semble un croisement entre un cornichon et un gazou, est préconisé pour jouer des « notes amères »

    Je crois que son Pockelbuchlein (en anglais: Little Pickle Book, un jeu de mots qui implique une marinade populaire ou une référence audit instrument) a été écrit dans la période mitoyenne, mais qui sait vraiment ...

    Bonne écoute

    Johann Bernhard BACH (1676 –1749)
    Overture (suite) en ré majeur pour cordes & continuo (ca. 1730)
    The Zimbler Sinfonietta, Richard Burgin, direction

    Carl Philipp Emanuel BACH (1714-1788)
    Concerto pour clavier en mi bémol majeur, H.404, Wq.2
    Miklós Spányi, clavecin
    Concerto Armonico (Budapest)

    Wilhelm Friedemann BACH (1710-1784)
    Sonate pour 2 claviers en fa majeur, F. 10
    Henry Piette & Jeanne Reding, piano

    Johann Christian BACH (1735-1782)
    Symphonie concertante pour flûte, hautbois violon, violoncelle & Orchestre en ut majeur, CW C43 (T.289/4)
    Rachel Brown, flûte
    Frank de Bruine, hautbois
    David Watkin, violoncelle
    Academy of Ancient Music, Simon Standage, ditigeant au violon

    P. D. Q. BACH (1807–1742)?
    Pockelbuchlein, S 6
    Professeur Peter Schickele, introduction
    Ennis James, orgue Wurlitzer, Imperial Spud Theater, Hoople, North Dakota, USA

    Playlist détaillée – https://archive.org/details/pcast239-Playlist
    Hyperlien Pod-O-Matic - https://www.podomatic.com/podcasts/i...00_00_00-08_00

    Pour suivre nos activités bloguesques, visitez la page de programmation de l'Idée Fixe et notre chaîne de baladodiffusopm Pod-O-Matic .

  2. #2
    - Avatar de mah70
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    Citation Envoyé par ppyjc61 Voir le message
    Pour finir, le montage propose le «fils perdu», P. D. Q. Bach. Selon son principal biographe, le professeur Peter Schickele, le vingt-et-unième des 20 enfants Bach est né à Leipzig le 31 mars 1742 et est décédé le 5 mai 1807. PDQ «possédait l'originalité de Johann Christian, l'arrogance de Carl Philipp Emanuel et l'obscurité de Johann Christoph Friedrich ».
    Toujours selon Peter Schickele, "il a découvert de nouvelles voies dans l'histoire de la musique et s'est perdu sans espoir de retour".
    "A sa mort, il a été enterré dans une assez belle tombe que lui autorisaient ses moyens à l'époque, mais sa famille l'en a fait retirer peu de temps après pour le mettre dans une fosse commune. Selon la légende, c'est là que pousse l'une des meilleures vignes du Rhin."
    La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)

  3. #3
    En attente de confirmation
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    Citation Envoyé par mah70 Voir le message
    Selon la légende, c'est là que pousse l'une des meilleures vignes du Rhin."
    J'habite en Alsace, et je confirme pour y être allu, avoir vu et avoir goûtu, que de l'autre côté du Rhin a qq. lieues de chez moi se trouve cet endroit privilégié.

  4. #4
    Membre Avatar de ppyjc61
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    Le montage quittera ma chaîne de baladodiffusion bientôt. Trouvez-le dans mes archives ici - https://archive.org/details/pcast239

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