Playlist du mois de février 2017

[mah70]

Bonjour.

• Tchaikovsky: Concerto pour piano N°3 Op.75 - Gary Graffman, Philadelphia Orchestra, Eugene Ormandy (1965)
  

• Quincy Porter: Quatuor à cordes N°6 - Quatuor Pascal (1953)
  

• Haydn: Symphonie N°6 "Le matin" - Orchestre de chambre de la Sarre, Karl Ristenpart (1965)
  

• Martinu: Sextuor pour deux violon, deux altos et deux violoncelles H.224 - Quatuor de Prague, Jaroslav Motlik, alto et Saša Večtomov, violoncelle (1966)
  

• Martinu: Quintette pour piano et cordes H.298 - Eva Bernathova, piano; Quatuor de Prague (1966)
  

• Poulenc: Gloria pour soprano solo, choeur mixte a cappella et orchestre - Rosanna Carteri, soprano; Choeurs et Orchestre National de la R.T.F., Georges Prêtre (1961)
  

• Poulenc: Quatre motets pour un temps de pénitence, pour choeur mixte a cappella - Choeurs René Duclos, Georges Prêtre (1963)
  

• Haydn: Symphonie N°7 "Le midi" - Orchestre de chambre de la Sarre, Karl Ristenpart (1965)
  

• Glazounov: Concerto pour violon et orchestre Op.82 - Semen Snitkovsky, Orchestre de la radio de l'URSS, Guennadi Rojdestvensky (1965)
  

• Vieuxtemps: Concerto pour violon et orchestre N°4 Op.31 - Semen Snitkovsky, Orchestre de la radio de l'URSS, Guennadi Rojdestvensky (1965)
  

• Chansons de troubadours et de trouvères des XIIe et XIIIe siècles - Russell Oberlin, contre-ténor; Seymour Barab, viole (1957)
  • Guirault de Borneil: Reis glorios, verais lums e clartatz; Guiraut Riquier: Ples de tristor, marritz z doloiros; Arnaut Daniel: Chanson do.ill mot so plan e prim
    
  • Beernard de Ventadour: Can vei la lauzeta mover; Gautier d'Epinal: Commencemens de dolce saison bele; Gace Brulé: Cil qui d'amor me conseille
    

• Galynine: Concerto pour piano et orchestre - Dimiti Bachkirov, Orchestre de la Radio de l'URSS, Evgueni Svetlanov (1962)
  

• Dvorak: Chants bibliques Op.99 - Marta Krásová, contralto; Přemysl Kočí, baryton; Miroslav Kampelsheimer, orgue (1952)
  

• Haydn: Symphonie N°8 "Le soir" - Orchestre de chambre de la Sarre, Karl Ristenpart (1965)
  

• Liszt: Années de pèlerinage, extraits (2e année, "Italie", N°3 "Chanson de Salvator Rosa" et N°6 "123e sonnet de Petrarque"; 1ere année "Suisse", N°4 "Au bord d'une source" et N°1 "Chapelle de Guillaume Tell") - Karl-Ulrich Schnabel, piano (1959)
  

• Chopin: Scherzo N°3 Op.39; Schumann: Papillons Op.2 - Karl-Ulrich Schnabel, piano (1959)
  

• Jongen: Symphonie concertante Op.81 - Virgil Fox, orgue; Orchestre du Théâtre National de l'Opéra de Paris, Georges Prêtre (1961)
  

• Lecocq: Le jour et la nuit, opéra-comique en trois actes - Liliane Berton (Manola), Lina Dachary (Beatrix), Freda Betti (Sanchette), Henri Bedex (Prince Calabazas), Gaston Rey (Don Braseiro), Michel Hamel (Miguel), Cécile Manfredini (Anita), Mathilde Siderer (Pepita), Geneviève Aurel (Catana), Gibert Moryn (Don Degomez), Pierre Roi (Crastoval), Orchestre Radio-Lyrique, Roger Ellis (1956)
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Bonne écoute

[Philippe]

• Haydn: Symphonie N°6 "Le matin" - Orchestre de chambre de la Sarre, Karl Ristenpart (1965)
  

• Haydn: Symphonie N°7 "Le midi" - Orchestre de chambre de la Sarre, Karl Ristenpart (1965)
  

• Haydn: Symphonie N°8 "Le soir" - Orchestre de chambre de la Sarre, Karl Ristenpart (1965)
  

Ah ça, ça me fait vraiment plaisir je crois que c'est mon premier disque Haydn, écouté des dizaines de fois, avant que mon attention se porte davantage vers la musique de chambre. Les réécouter aujourd'hui c'est pour moi comme une madeleine de Proust

Galynine est très étonnant : je n'en avais jamais entendu parler, mais après avoir lu sa fiche Wikipédia j'imagine que c'est un compositeur à découvrir, vraiment ... formé par Chosta et Miaskovsky ... excusez du peu ... l'oeuvre est surprenante, à la fois très académique et novatrice, dirais-je. Je ne connais pas du tout le contexte historique de sa composition, on en saura peut-être plus dans les jours qui viennent grâce à mah70

Tout le reste est très prometteur aussi. Voici une playlist a priori exceptionnelle, merci les co-admins de l'avoir concoctée de la sorte

[Philippe]

Le sextuor de Martinu est une pure merveille !!! voici un compositeur vis-à-vis duquel j'ai souvent eu des difficultés ... j'adhérais souvent assez peu, ça ne me transportait pas, ou peu ...
Très moderne (alors que j'adore ça) il me déstabilisait. Mais dans le mauvais sens du terme : en d'autres termes, je ne voyais pas où il voulait en venir ...
Ce sextuor est d'une écoute et d'une lecture simple, il emporte l'attention et déroule ses notes dans une incroyable diversité de tons, d'harmonies, de rythmes et d'émotions. C'est extraordinaire !!!

[mah70]

Bonjour à tous.

J'allais mettre quelques commentaires sur la playlist de février lorsque Marilou est tombée en carafe. Comme vous ne devriez avoir eu que trois jours pour profiter de cette playlist, j'ai décidé de manière totalement arbitraire de vous la laisser jusqu'à fin avril. Une quelconque volonté de me reposer et de ne pas avoir à mettre sur pied une playlist supplémentaire n'a évidemment rien à voir avec cette décision...
A propos de cette playlist de févriermarsavril:

Les deux oeuvres de Poulenc et celle de Jongen sont notre hommage à Georges Prêtre, disparu en janvier. Vu les relations étroites entre le chef et le compositeur, il était peu envisageable de ne pas mettre de Poulenc mais il aurait été réducteur de ne pas mettre autre chose. L'enregistrement de Jongen a cet avantage de compléter notre approche du compositeur dans la BM (où il est déjà représenté grâce à Schosta).
Les Chansons de Troubadours sont elles un hommage à Russell Oberlin, dont la mort en novembre a échappé à tous les radars.

Galynine est tellement peu connu que son nom ne figure pas sur la liste des "morts en 1966" fournie par la Bibliothèque Nationale de France. Il aurait donc dû être dans la playlist de janvier. Pour le manque de notoriété, on pourrait dire la même chose de Semen Snitkovsky. Comme certains de ses rares disques, dont ce couplage Glazounov/Vieuxtemps, peuvent atteindre des sommes astronomiques sur le net (moi j'ai payé pas cher une réédition toute pourrie), je m'étais imaginé un violoniste essentiel, ostracisé par le régime ou quelque chose comme ça. Loupé: il est juste mort pas très vieux (58 ans je crois) et n'a sans doute pas tant enregistré car il n'est pas tant génial. Ça sera l'occasion d'avoir le Vieuxtemps en stéréo; pour le Glazounov, en restant dans les enregistrements Domaine Public, on ne va pas jeter Heifetz ou Milstein à la poubelle.

Le 3e concerto pour piano de Tchaikovsky devrait être suivi du 2e. Le disque Graffman/Ormandy couplait bien les deux oeuvres mais, pour pétante qu'elle soit, la version du N°2 retenue est celle revue et très coupée par Siloti. Vous aurez bientôt une version beaucoup plus intégrale, et en stéréo, par Nikita Magaloff.
Comme on peut mettre du Quincy Porter depuis janvier, j'en profite pour rajouter encore un enregistrement du Quatuor Pascal. Hormis quelques 78 tours hors de prix (Quatuors de Rivier et de Jolivet), nous finirons par avoir sur ce site l'intégrale des enregistrements de cette formation.
Les Chants bibliques de Dvorak sont à l'origine avec un accompagnement de piano, et il existe une orchestration de chambre pour les quatre premiers. Ici, c'est le Prof. (ils aimaient bien les titres dans la CSSR) Miroslav Kampelsheimer qui a mis au point cet accompagnement à l'orgue "en utilisant au minimum la registration" dit la pochette du disque. Registration ou pas, il me parait avoir la main un peu lourde.

Pour Haydn et Martinu, je ne saurais rien ajouter de pertinent aux remarques du Chef

[lebewohl]

Bon le site est à peine rouvert, et mah à peine revenu d'Union soviétique, que je vais déjà pinailler.


Aimer les titres comme "Prof." n'est nullement une caractéristique soviétique, ni même prolétarienne. Ainsi un ancien président de la Bundesbank, pas spécialement du style démocratie populaire, se fait appeler ainsi : "Prof. Dr. Dr. h.c. mult. Helmut Schlesinger" (j'ai vu encore plus compliqué, notamment quand le doctorat était en droit, je crois que ça devient Prof. Dr. jur. DR. h. h. mult.). Et en réunion il ne s'agit pas de ne pas dire "comme a fort justement dit le professur Schlesinger"...




(sinon je préfère encore plus beaucoup le quintette de Martinu à son sextuor, je crois)

[mah70]

Relisez-moi bien et ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit Herr Dr. Prof. Lebwohl: je n'ai pas écrit "ils aimaient bien les titres dans la CSSR et nulle part ailleurs". J'ai écrit "ils aimaient bien les titres dans la CCSR", sans aucune exclusive que d'autres peuplades puissent aimer ces titres. Vous manquez de la plus simple honnêteté intellectuelle, espèce de Dr. Prof. Troll que vous êtes. Ah mais!

Pour la petite histoire, mon papa avait beaucoup apprécié une publicité allemande (de l'ouest) des années '60 vantant les mérites de la chaîne de stations-services "Dr. Esso", et je viens de tomber sur l'édition allemande (Schwann) d'un disque d'orgue français (Lumen), dont le texte de pochette est signé par un certain Prof. Michel Chapuis... Sinon, à l'époque stalinienne, les génériques des films s'ornaient avant certains noms des titres officiels des interprètes ("artiste d'état", notamment), comme on vous met d'ailleurs des "Academy Award Nominee" dans les bandes-annonces des films américains de nos jours. "Vanitas vanitatum omnia vanitas" comme disaient les anciens dans leur rude patois.

[lebewohl]

on dit Herr Prof. Dr., pffff... aucun sens de l'étiquette...

[lebewohl]

sinon


1) je concède au camarade mah qu'il n'a pas dit ce qu'il n'a pas dit


2) je ne suis guère étonné par le Prof. Chapuis ; on trouve sur la toile des vidéos de musiques dirigées par le Dr. Böhm


3) les pages wikipedia en v.o. continuent : le camarade Emile Grigorievitch est cité comme héros du travail socialiste, artiste du peuple, prix Lénine, prix Staline et je ne sais quoi de la République socialiste soviétique fédérative de Russie, notamment. La preuve :
https://ru.wikipedia.org/wiki/%D0%93...B2%D0%B8%D1%87

[The Fierce Rabbit]

Bonjour à tous.

j'ai décidé de manière totalement arbitraire de vous la laisser jusqu'à fin avril.

Cette décision aussi autocratique qu'unilatérale constitue un inacceptable déni de démocratie qu'on vous remercie d'avoir perpétré.
La disparition d'Oberlin n'avait pas échappé à mon très modeste radar, mais je suis heureux de le retrouver ici.
Lui et bien d'autres placés en sa compagnie dans cette playlist.
NB : en Italie, dès que vous êtes environ au niveau d'une licence, on vous appelle 'Dottore' ou 'Dottoressa' ...
Un peu comme autrefois au Mexique où on devenait 'General' ou 'Generalissimo' du jour au lendemain.
Vanitas vanitatum ...

[lebewohl]

Un jour dans un restaurant romain j'ai été gratifié d'un "Commendatore" ; j'étais fier comme un bar-tabac.