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Discussion: Baudelaire

  1. #1
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    Baudelaire

    Baudelaire aurait cent quatre-vingt-seize ans ; quelques mises en musique, avec l'aide involontaire de Wikipedia pour quelques-unes ; quelles autres, interprétations, remarques?





    Dernière modification par lebewohl ; 09/04/2017 à 11h11.
    Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.

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  2. #2
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    Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.

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  3. #3
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    La chanson française dite davantage « de variété » ne manque pas non plus d'adaptations, parfois très réussies, de textes de Baudelaire ; petite sélection :

    Bernard Lavilliers, Promesses d'un visage :



    AS Dragon, Un Hémisphère dans une chevelure :



    Léo Ferré a consacré trois albums à des reprises de Baudelaire - mais je ne veux pas trop peiner l'initiateur de ce fil ... ; ici, Le Vin de l'assassin :



    Jean-Louis Murat a lui aussi repris plusieurs textes de Baudelaire ; ici, Réversibilité :



    Mylène Farmer, L'Horloge



    Mais surtout, ceci, irremplaçable : Serge Gainsbourg, Le Serpent qui danse :


  4. #4
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    Merci!

    Je ne connaissais aucun, évidemment. Alors décidément j'aime bien Lavilliers (même si je n'en écoute jamais) et je n'aime pas du tout Ferré, merci de n'en avoir mis qu'un ;-).

    Murat pas mal ; mais un peu dommage d'avoir traité les cinq strophes de manière identique, je trouve ; de belle manière, mais enfin...

    AS Dragon (??? jamais entendu parler) je n'aime pas les voix susurrées "sur le souffle" ; et pareil pour Farmer, qui alterne chant et susurration, mais c'est mieux ; et puis bon parler un texte sur fond de musique, on a déjà un peu trop entendu, je trouve. Et Gainsbourg, très jolie chanson, mais Gainsbourg avant Baudelaire : j'ai l'impression qu'il pourrait lire le bottin, il aurait fait la même musique (réussie).

    Sinon je découvre que Georges Chelon a beaucoup chanté Baudelaire!

    Bref la palme à Lavilliers, puis Gainsbourg-Murat, puis Farmer, puis Dragon. Un hors concours pour ne pas faire de peine... ;-)

    Allez je continue dans le désespérément classique

    PS : je ne peux pas lire YouTube directement, il faut que je clique et ça ouvre un nouvel onglet ; Netscape, je crois, le navigateur ;
    Dernière modification par lebewohl ; 09/04/2017 à 15h01.
    Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.

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  5. #5
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  6. #6
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    Et encore quelques-uns




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  7. #7
    A l'origine Berg avait prévu que le finale de sa Suite lyrique soit chanté (De Profundis de Baudelaire). Finalement il renonça à la voix.

    On peut l'entendre ici dans la version "originale":
    Oh vous savez, moi, ce que j'en dis, hein...

  8. #8
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    Citation Envoyé par Philippe Voir le message
    (...) Mais surtout, ceci, irremplaçable : Serge Gainsbourg, Le Serpent qui danse :

    Citation Envoyé par lebewohl Voir le message
    ( ...) Gainsbourg, très jolie chanson, mais Gainsbourg avant Baudelaire : j'ai l'impression qu'il pourrait lire le bottin, il aurait fait la même musique (réussie).
    Merci Leb pour le commentaire - et heureux aussi, que Lavilliers (et qqs autres) ai(en)t emporté ton adhésion

    Je suis en désaccord total, pourtant, avec cette note sur l'interprétation de Gainsbourg. J'avais, tout au contraire, l'impression que G. sublimait ici de texte de Baudelaire ... de façon assez remarquable
    Que G. eût été capable de chanter le bottin ... on est bien d'accord. Mais ici c'est qd même un peu différent, non ? la musique (de G. lui-même comme c'était souvent le cas alors) est parfaitement adaptée au texte - et inversement !

    Sur le vinyl publié en 62, la chanson a d'ailleurs pour titre Baudelaire et non Le Serpent qui danse ... c'est pas une conclusion, d'accord, mais bon ...


  9. #9
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    Découvert grâce à la radio ; tout un disque, apparemment

    Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.

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  10. #10
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    Un ou deux

    Juliette en latin (!)


    et du coup le même texte par Georges Chelon, mentionné plus haut mais sans exemple
    Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.

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  11. #11
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    Et, car je n'ai pas trouvé Franciscae meae laudes tout seul, mes sources, avec d'autres suggestions

    https://www.franceinter.fr/emissions...z-30-mars-2019

    https://www.franceinter.fr/emissions...-06-avril-2019
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  12. #12
    Bonjour

    En 2008, à l'occasion du 150e anniversaire du recueil "Les Fleurs du Mal", le groupe de métal français Misanthrope a sorti un 8e album ("IrréméDIABLE") entièrement consacré à la vie et à l'oeuvre de Charles Baudelaire, depuis son enfance, jusqu'à sa mort, rongé par la syphilis, en passant par l'épreuve de la perte de son père très jeune et sa privation de l'usufruit de l'héritage laissé, ses problèmes avec son beau-père militaire, ses voyages, ses rencontres, sa vie dissolue, ses penchants pour le laudanum, ses orientations politiques (et sexuelles)... en bref, tout ce qui a forgé le poète pour nous servir les textes qui composent son oeuvre (et ses traductions d'Edgar Allan Poe).
    En 1995, Misanthrope avait sorti un 2e album du même acabit, sur la vie et l'oeuvre de Molière ("1666... Theatre Bizarre").

    Voici les paroles du titre "1857" (1857 étant l'année de publication de "Les Fleurs du Mal") :

    ----------------------------------
    Tournons ensemble quelques pages
    Des « Fleurs du Mal »

    Œuvre énigmatique
    Outrage à la morale publique
    Délit publié en juin
    Et condamné en août
    Censuré pour immoralité
    La marque de l'arrogance
    Recueil à l'architecture immortelle
    Au prix d'une vie terrestre affectée
    Il obtiendra l'irrévérence
    Pour sa conception de l'insolence

    Les Fleurs du Mal
    Littérature absolue
    150 années d'idéal
    Le souffle de l'inconnu

    Le prestige de la qualité
    Saveur acide du superficiel
    Séductions du poète condamné
    Comblé par le déshonneur officiel

    Les Fleurs du Mal
    Littérature absolue
    150 années d'idéal
    Les Fleurs du Mal
    Littérature absolue
    150 années de kabbale
    Le souffle de l'inconnu

    Scandale
    Controverse
    Condescendance des fous
    Poésie de la révolte
    Et du blasphème
    L'avenir de l'avenir
    Pièces du purgatoire
    À la destinée posthume

    Les Fleurs du Mal
    Littérature absolue
    150 années d'idéal

    Évangile de la poésie moderne
    Œuvre jugée dans l'humiliation
    Révolte des théories qui nous gouvernent
    Madones aux mamelles se scorpions

    Les Fleurs du Mal
    Littérature absolue
    150 années d'idéal
    Les Fleurs du Mal
    Littérature absolue
    150 années de kabbale
    Le souffle de l'inconnu

    Prêtre d'une grâce froide et dédaigneuse
    Disciple d'un nouvel ordre
    Aux strophes luxurieuses
    Pourquoi le Diable
    Plutôt que le bon « Dieu » ?
    Poète du remords

    1857 aujourd'hui 2007
    Je te salue Baudelaire
    Triste démolisseur de moralité
    Rayon lugubre dans le ciel

    Ô Satan, prend pitié de ma longue misère !
    Paganisme, nihilisme, modernité
    ----------------------------------

    Voilà, c'était mon petit point culture, quand littérature classique et musique contemporaine (peu importe que l'on aime ou non le style) peuvent créer une alchimie délicieuse.

  13. #13
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    Lucien Durosoir ; bof, trouvé-je

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  14. #14
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    Un autre Freitas Branco, Paraísos Artificiais, que je trouve en revanche assez réussi

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  15. #15
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    La cloche fêlée, d'André Caplet ; et voilà bien longtemps que je n'avais pas vu écrit le nom d'Hannah Schaer

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  16. #16
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    Je crois que j'avais mis "tout un monde lointain" de Dutilleux au début, le lien semble avoir sauté

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    En revanche j'avais apparemment zappé "les sons et les parfums tournent dans l'air du soir" de Debussy, ici par Benedetti Michelangeli, qui ne fait pas ça plus mal qu'un autre

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  18. #18
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    de Henri Sauguet, "le chat", par Jean-François Gardeil et Billy Eidi

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    Et, de Chausson, "L'albatros", par Sabine Revault d'Allonnes et Stéphanie Humeau, cela pourrait aller aussi dans le fil "oiseaux"

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  20. #20
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    Comme Baudelaire est né il y a deux cents aujourd'hui, cette version orchestrée de "la vie antérieure" ; belle orchestration, je trouve (par Duparc, je crois) ; et Tézier ne chante pas mal... (la prise de son, en revanche, n'est sans doute idéale) ; et de "l'invitation au voyage" par les mêmes.



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