Danzi est un très agréable 'petit' maître qui dans certaines oeuvres ou parties d'oeuvres n'est pas forcément si petit que ça.
Les 'grands' ne sont pas forcément toujours grands non plus.
Danzi est un très agréable 'petit' maître qui dans certaines oeuvres ou parties d'oeuvres n'est pas forcément si petit que ça.
Les 'grands' ne sont pas forcément toujours grands non plus.
et un trois quarts de quatuor avec violoncelle, alto et SECOND violon? hein? hein?
Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne
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Dernière modification par InnocentParadis ; 03/05/2017 à 09h38.
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Dernière modification par InnocentParadis ; 03/05/2017 à 09h38.
Une sonate pour 2e violon seul ? (ou une partita, ou une passacaille, ou même une fugue ... )
Recette du quatre-quarts
5 œufs à température ambiante (soit environ 250 g)
équivalent de la masse des œufs en farine (environ 250 g)
équivalent de la masse des œufs en sucre (environ 250 g)
équivalent de la masse des œufs en beurre (environ 250 g) fondu
7 g de levure chimique (facultatif mais conseillé)
(comment ça, hors sujet???)
Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne
Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne
Je reviens à ma théorie sur une possible influence du passage pathétique de l'Adagio central de la Sonate Genzinger (de Haydn) sur la partie centrale de la Fantaisie K 396 de Mozart, partie qu'on estime avoir été composée par Stadler en vue de la publication posthume de la Fantaisie, laquelle Fantaisie aurait été laissée inachevée par Mozart.
Une recherche Google m'a montré que le rapprochement entre l'épisode pathétique de la Sonate Genzinger et la seconde partie de la Fantaisie "de Mozart" a déjà été fait.
Claudio Annibaldi, en effet, a écrit (dernière mise à jour le 9 mars 2014) :
"Il patetico episodio in minore dell'Adagio centrale [de la Sonate Genzinger] parafrasa infatti l'inizio della seconda parte della Fantasia in do minore (K. 396), composta da Mozart otto anni prima."
http://www.flaminioonline.it/Guide/H...-Sonata49.html
Donc Claudio Annibaldi croit à une influence inverse de celle que je conjecture : pour lui, c'est la Fantaisie qui a influé sur la Sonate.
Je vois deux problèmes à l'opinion de Claudio Annibaldi :
1° la Fantaisie de Mozart n'a été publiée qu'après la mort de Mozart et donc après la publication de la Sonate Genzinger; pour postuler, comme le fait Annibaldi, que c'est la Fantaisie qui a influencé la Sonate, il faut donc supposer que Haydn a eu connaissance de la Fantaisie quand elle était encore inédite;
2° les musicologues d'aujourd'hui pensent que la seconde partie de la Fantaisie a été ajoutée par Stadler en vue d'une publication posthume; si c'est exact, il est très douteux que cette partie ait déjà existé quand Haydn composait la Sonate Genzinger (publiée en août 1791 et donc avant la mort de Mozart).
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Dernière modification par InnocentParadis ; 22/05/2017 à 18h53.
Plus haut, j'ai envisagé que Stadler, pour écrire la partie centrale orageuse de la Fantaisie K 396 de Mozart (partie qu'on attribue aujourd'hui à Stadler) se soit inspiré d'un passage pathétique de la sonate "Genzinger" de Haydn (publiée en 1791).
Or je viens de tomber sur un passage d'une sonate pour piano de Jan Ladislav Dussek qui ressemble lui aussi aux passages de Haydn et (disons) de Stadler : c'est celui qui, dans cette vidéo :
va de 19:31 à 20:16.
Malheureusement, le titre de la vidéo ("Jan Ladislav Dussek /// Sonatas Op 9, 10 , 35 No.1 No.2 and No.3") décrit mal son contenu et il n'y a ni description de la vidéo ni, d'ailleurs, mention de l'interprète.
J'ai l'impression que le mouvement dont ce passage fait partie (et qui commence à 15:40) est le Grave initial de la Sonate op. 10, n° 2, en sol mineur (appel à ceux qui ont le moyen de vérifier la tonalité...), où Guy Sacre, dans son excellent livre sur la musique de piano (t. 1, p. 1012), relève des "dialogues pathétiques où la main gauche, croisant les remous d'harmonies de la droite, énonce les questions dans le grave et les réponses dans l'aigu". (Guy Sacre ne fait pas le rapprochement avec Haydn et Stadler.)
Si le passage de Dussek que j'ai indiqué fait bien partie de son opus 10, il a été publié vers 1789 (Guy Sacre, ib.) et il ne me semble donc pas impossible que Haydn en ait subi l'influence.
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Puisque le lien vers la sonate de Dussek est brisé, voici une autre interprétation sur YouTube (il y en a encore d'autres, je mets celle-ci parce qu'on voit le pianiste jouer) :
Le passage pathétique va de 2:58 à, disons 3:40. Il s'agit bien de la sonate op. 10, qui, d'après Guy Sacre, a été publiée vers 1789. Donc il est possible que Dussek ait inspiré Haydn et, directement ou indirectement, Stadler. Je me permets de revenir à cette question, puisqu'elle a semblé intéressante à un hôte du forum.
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