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Discussion: Francis Poulenc

  1. #81
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    Citation Envoyé par lebewohl Voir le message
    une interprétation authentique de la 9e de Beethoven ne suppose pas que le chef d'orchestre soit sourd.
    La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)

  2. #82
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    Je suis d'accord avec Claude Torres.
    Même Felicity Lott et la diction Française dans les pièces de Poulenc cela fait sourire;
    patrick

  3. #83
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    Poulenc, Musicien de la Résistance

    Texte issu de Médiapart

    En pleine occupation, la suite d’orchestre de Francis Poulenc : Les Animaux modèles est une commande de l’opéra de Paris et de son grand manitou, Serge Lifar, serviteur accommodant voire empressé de l’ordre hitlérien.

    Francis Poulenc semble se plier à l’idéologie du retour à la terre en adaptant six fables de La Fontaine. Mais dans la deuxième pièce, Le Lion amoureux (le ballet mettait en scène un maquereau, provocateur pour l’ordre moral en vigueur, qui faisait écran avec la musique), le compositeur dépose une véritable bombe. Cet attentat sonore, passé inaperçu à l’époque, aurait pu coûter très cher à Poulenc.

    Imaginez le Palais Garnier, lors de la création le 8 août 1942, empli d’officiers nazis : vert-de-gris sur fauteuils rouges. Le chef d’orchestre, Roger Désormière, appartient au groupe proche de la Résistance, le "Front national de la musique", dont faisait également partie Francis Poulenc. Les membres composaient en secret et refusaient de distraire l’occupant ou de se compromettre avec lui (Georges Auric, que Poulenc appelait "mon frère jumeau » – ils étaient tous deux nés en 1899 – personnifie cette forme de dignité silencieuse).

    Toutefois, le coup de génie effronté de Poulenc, en 1942, demeure le seul exemple de défi aussi hardi que crypté jeté à la face de l’ennemi installé alors en maître à Paris.

    Jugez plutôt : Francis Poulenc introduit dans Le Lion amoureux le thème de Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine, le chant de 1871, dont le refrain affirmait haut et fort :

    Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine
    Et, malgré vous, nous resterons Français
    Vous avez pu germaniser la plaine
    Mais notre cœur vous ne l'aurez jamais !

    Ecoutez cette vidéo Dailymotion
    http://www.dailymotion.com/embed/video/x156t3h

    (je crois que ça commence par 30" de pub")
    La chanson est alternée avec la musique de Poulenc.

  4. #84
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    Sur les deux premières vidéos, Régine Crespin puis Denise Duval, inoubliables interprètes de Poulenc (toutes deux furent les vedettes de la création des Dialogues des Carmélites, le 26 janvier 1957 à la Scala de Milan -- environ trente-cinq ans plus tard, Duval m'a dédicacé une photo de l'événement, un cadeau de sa part que je conserve précieusement ) :


    [/URL]
    [/URL]


    Et sur celle-ci, Francis Poulenc chantant... Poulenc, avec "sa Denise" et en présence de Bernard Gavoty ( ) :

    [/URL]

    Jacques

  5. #85
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    Citation Envoyé par Jacques Voir le message
    Sur les deux premières vidéos, Régine Crespin puis Denise Duval, inoubliables interprètes de Poulenc (toutes deux furent les vedettes de la création des Dialogues des Carmélites, le 26 janvier 1957 à la Scala de Milan -- environ trente-cinq ans plus tard, Duval m'a dédicacé une photo de l'événement, un cadeau de sa part que je conserve précieusement ) :

    ...
    Jacques
    Il faut bien admettre que sans la diction, la mélodie française n'existe pas.

    J'ai assisté à un concert de Thomas Hampson aux USA. Il chantait quelques titres en français et sa diction était tellement parfaite que je fus persuadé qu'il était parfaitement bilingue. A la sortie, il y a eu un petit "debriefing" et il a bien voulu répondre à quelques questions. J'en ai posé une en français pour faire le malin. (On était dans la vallée du Mississipi) Il ne ne comprenait ni ne parlait un mot de notre langue belle. (sic) mais qu'il avait travaillé avec des enregistrements de chanteurs français.
    Dernière modification par Claude Torres ; 02/10/2013 à 10h19.

  6. #86
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    Vous avez raison, c'est indispensable!
    C'est au demeurant très difficile déjà pour un français : que faire des r, des e muets, comment contraindre l'accent qu'on peut avoir dans la langue parlée (notamment les o et e ouverts ou fermés, c'est redoutable si l'on est du midi...). La prononciation française parlée a elle-même changé, la diction théâtrale a changé, le jeu instrumental a changé... Je pense que c'est ce qui me rend un peu perplexe quand j'écoute Bernac (cela dit j'en ai réécouté c'est moins extrême que dans mon souvenir). Panzera, en revanche, est impeccable, 80 ans après! Cela vaut aussi pour l'opéra... je me souviens de mon agacement face à un Faust chantant "salaaa, damara chastapaaaraaa"...

    Ce que je me demande, c'est si cette nécessité d'excellente diction ne vaut pas dans toutes les langues : les chanteurs anglophones qui mâchouillent l'allemand des Lieder de Schubert ou Schumann, pour prendre un exemple fréquent (mais non généralisable, bien sûr), me gênent aussi pas mal.

    L'anecdote que vous racontez pour Hampson me fait plaisir, d'une part parce que c'est un chanteur que j'ai beaucoup apprécié, d'autre part parce qu'il me confirme qu'un musicien qui écoute (si on me passe ce qui devrait être un pléonasme) peut chanter dans toutes les langues. J'étais très étonné, quand j'étais choriste, de me trouver au milieu de chanteurs, pourtant musiciens très confirmés par ailleurs, ne semblant pas entendre la différence entre les son ch de ich et Tisch en allemand, et ne parlons du russe ou... de l'anglais!
    Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.

    Montaigne

  7. #87
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    Citation Envoyé par PatLac Voir le message
    Même Felicity Lott et la diction Française dans les pièces de Poulenc cela fait sourire
    Libre à chacun de faire assaut de purisme quand il s'agit de diction française.

    Mais la presse française spécialisée, que je sache, n'a pas "souri" lorsqu'elle a trouvé admirable la diction de Felicity Lott dans les enregistrements ci-dessous, notamment :





    Jacques

  8. #88
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    Je suis assez d'accord avec vous, Jacques : Felicity Lott chante admirablement le français, c'est à peine si l'on entend, par instants, qu'elle n'est pas une parleuse indigène, si je puis dire.
    J'ai aussi entendu l'an passé Anna Caterina Antonacci dans La Voix humaine, et (c'était là aussi remarquable)
    Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.

    Montaigne

  9. #89
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    À l'inverse...



    (car, si on tend bien l'oreille, c'est chanté (???) en français)
    La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)

  10. #90
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    Il faut bien tendre...

    Mais enfin l'articulation n'est pas le principal problème, si?
    Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.

    Montaigne

  11. #91
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    Hors la diction chamallow, je ne vois pas

    Autre chose en français qui me semble d'une élocution douteuse:

    Les Repliques Qui Tuent : Mars Needs Women - Vidéo Dailymotion

    Mais nous commençons à être loin de Poulenc et nous allons nous faire taper sur la patte.

    La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)

  12. #92
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    Bonsoir Lebewohl () et Mah ().

    Si je ne réapparais que maintenant, c'est que juste après mon post de 11 h 40 j'ai dû partir précipitamment avec mes hôtes américains à la montagne, d'où je ne suis revenu qu'il y a une heure environ ().

    Les vidéos montrées par Mah m'ont complètement remis d'aplomb (). J''en ris encore ().

    Et je remercie Lebewohl pour ce qu'il a déclaré à propos de Felicity Lott. L'article Wikipédia relatif à cette dernière, qui la définit comme "une chanteuse classique soprano anglaise, francophone et francophile", m'avait d'ailleurs déjà rassuré.

    Repensant à tout ça quand j'étais sur l'alpage (), j'ai aussi songé à Debussy... Pour chanter le rôle de Mélisande à la création de son opéra en 1902, il porta en effet son choix sur Mary Garden, chanteuse anglophone d'origine écossaise, alors que Maeterlinck, auteur des paroles, voulait absolument que ce rôle revînt à sa maîtresse, la cantatrice française Georgette Leblanc (très vexé, l'écrivain provoqua ensuite le compositeur en duel, mais c'est une autre histoire).

    Or, je ne crois pas du tout que Debussy n'y connaissait rien en matière de diction française ou qu'il s'en fichait royalement. Il savait au contraire parfaitement ce qu'il faisait. Et si des gens ont bêtement ri en découvrant Pelléas et Mélisande, c'était pour de toutes autres raisons que le léger accent anglais de Mary Garden.

    Jacques

  13. #93
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    Une autre intégrale des Mélodies de Poulenc avec piano doit paraître la début novembre sur le label Atma Classique (Quebec) en 5 CDs en collaboration avec le Centre lyrique d'expression française and the Festival Classica. (inclus 3 oeuvres inédites)

    Les interprètes sont :
    Julie Fuchs, Hélène Guilmette, Pascale Beaudin, Sopranos
    Julie Boulianne, Mezzo-Soprano
    Marc Boucher & François le Roux, Barytons
    accompagnés par le pianiste Olivier Godin.

    Je n'ai pas entendu cette version, et donc je ne porte aucun jugement.
    Je constate que tous les interprètes sont francophones. Certains me sont connus, d'autre pas.



    Claude Torres
    Dernière modification par Claude Torres ; 04/10/2013 à 10h58.

  14. #94
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    Alors c'est plutôt vers cette intégrale (uniquement par des chanteurs francophones, dont l'un - François Le Roux - m'est même bien connu) que je vais me tourner ().

    Jacques

  15. #95
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    Oserai-je dire que, les dernières fois que j'ai entendu François Le Roux, j'ai trouvé sa voix bien abîmée?
    Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.

    Montaigne

  16. #96
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    Citation Envoyé par lebewohl Voir le message
    Oserai-je dire que, les dernières fois que j'ai entendu François Le Roux, j'ai trouvé sa voix bien abîmée?
    Je ne sais pas de quand date votre dernière écoute.
    Moi j'ai en tête un CD Decca (dans la série Entartete Musik) de François Le Roux chantant avec déléctation les chansons de Joseph Kosma accompagné de Jeff Cohen. C'est un bijou de chant vocal.
    Mais l'enregistrement date d'il y a plus de 15 ans et c'est du Studio.

    http://www.musiques-regenerees.fr/Gh...a460050-2.html



    Claude Torres
    Dernière modification par Claude Torres ; 04/10/2013 à 12h33.

  17. #97
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    Citation Envoyé par lebewohl Voir le message
    Oserai-je dire que, les dernières fois que j'ai entendu François Le Roux, j'ai trouvé sa voix bien abîmée?
    Bonjour Claude (). Bonjour Lebewohl ().

    Je ne suis pas choqué car j'ai un peu la même impression ()...

    Mais il y a heureusement cinq autres chanteurs francophones dans cette intégrale à paraître des mélodies de Poulenc, ce qui devrait largement compenser l'inconvénient (). À condition, bien sûr, que la présence de Le Roux n'y soit pas d'une importance excessive.

    Cela dit, me référant au petit débat qui a eu lieu sur ce fil à propos des mélodies françaises chantées avec l'accent anglais, je signale que je viens de remettre la main dans ma collection sur un album assez rare, où c'est le problème inverse qui se pose : un baryton français, Philippe Fourcade, chantant des songs de Vaughan Williams avec l'accent... "hexagonal" ().

    Voici cet album :




    Dans les cycles Songs of Travel et The House of Life, je préfère bien évidemment entendre les chanteurs britanniques Anthony Rolfe Johnson (ténor) ou Stephen Varcoe (baryton).

    Mais je tenais quand même à saluer le courage de ce sympathique baryton français, qui sans être du tout aussi "idiomatique" que ses deux collègues d'outre-Manche (ni bénéficier d'un timbre aussi agréable que celui de chacun d'eux) montre au moins qu'il aime ce répertoire.

    Ce qui est tout à l'honneur de Philippe Fourcade et, déjà, n'est pas si mal.

    Jacques

  18. #98
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    Citation Envoyé par Claude Torres Voir le message
    Je ne sais pas de quand date votre dernière écoute.
    Moi j'ai en tête un CD Decca (dans la série Entartete Musik) de François Le Roux chantant avec déléctation les chansons de Joseph Kosma accompagné de Jeff Cohen. C'est un bijou de chant vocal.
    Mais l'enregistrement date d'il y a plus de 15 ans et c'est du Studio.

    http://www.musiques-regenerees.fr/Gh...a460050-2.html



    Claude Torres
    Deux trois ans, par là? Dans Offenbach ; et dans les mêmes eaux, des émissions radio sur la mélodie française. mais entendons-nous, j'ai le meilleur souvenir de ce qu'a pu faire Le Roux à d'autres moments (chacun a droit à des moments de méforme, et chacun a droit aussi à vieillir...), et j'ai pour lui une grande estime.
    Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.

    Montaigne

  19. #99
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    L'article Wikipédia qui lui est consacré présente cet artiste ainsi : "François Le Roux est un chanteur d'opéra né le 30 octobre 1955 à Rennes. Il a été, avec Jacques Jansen, l'un des grands interprètes du rôle de Pelléas au XXe siècle. Dans la première partie de sa carrière, il avait une voix de baryton Martin, puis s'est orienté vers les rôles de baryton-basse."

    Voici quelques albums que je possède où Le Roux chante Duparc (1987), Fauré (1991), de Séverac (1997) et Debussy (1999) :







    Indépendamment du fait que sa voix n'est aujourd'hui "plus ce qu'elle était", je suis parfois gêné, dans ses mélodies de Fauré et surtout de Debussy, par des intonations et des accents qui me paraissent un peu affectés (bien qu'assez différents de ceux que certains reprochent à son illustre aîné, Gérard Souzay).

    Mais comme Lebewohl, je n'en ai pas moins une grande estime pour Le Roux, dont la diction française est irréprochable.

    Jacques

  20. #100
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    Citation Envoyé par Jacques Voir le message
    Alors c'est plutôt vers cette intégrale (uniquement par des chanteurs francophones, dont l'un - François Le Roux - m'est même bien connu) que je vais me tourner ().

    Jacques
    Ce coffret a reçu le prix de la Société Francis Poulenc
    Voici le livret avec la liste et les textes des 170 mélodies :
    http://www.atmaclassique.com/pdf/Liv...688_livret.pdf

    Claude Torres

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