Le hasard m'a fait découvrir ces deux jeunes gens - que vous connaissez peut-être déjà.
J'aime bien ce qu'ils font de leurs dix doigts sur leurs 88 touches.
Giacomo SCINARDO
Maurizio BAGLINI
Ah oui, pas mal! En première écoute je préfère le premier, mais enfin le répertoire est tellement différent que c'est difficile de conclure ; surtout en première et donc seule, voire superficielle écoute.
J'entends vanter dans le poste cestuy-ci :
(qui s'attaque maintenant aux Diabelli ; ces jeunes n'ont peur de rien)
Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne
Et je ne crois pas qu'on ait évoqué cette grande ancienne ; la première oeuvre permettra la comparaison avec un des petits jeunes!
Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne
J'adore ça, ces "gamins" qui se lancent sans inhibitions dans les épouvantails du répertoire ! Rappelons-nous Ciani, Judd, Egorov, pour ne parler que de pianistes météores ...
Il est en effet très bien, le jeune Gorini. Et quand vous dites qu'il n'a peur de rien :
Maria Tipo reste reste parmi mes interprètes de Bach favoris.
pffff il regarde son clavier, dans le 3e mouvement de Petrouchka... pffff....
Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne
et je découvre celui-ci
Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne
Étonnants, ces trentenaires ultramontains. Mais ils souffrent de handicaps terribles : n'être ni russes, ni autrement exotiques, ils ne sont qu'italiens. Et le pianiste italien, ça ne cote rien sur le marché international.
Ben oui ; l'Italien est chanteur, le Portugais est gai, le Russe est pianiste ou violoniste.
Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne
Scène de nursery : Maria 'tit pot, Maria pas 'tit pot ? Oh Maria tout 'tit pot !
IP
"Et je ne crois pas qu'on ait évoqué cette grande ancienne ; Maria Tipo". Alors, Leb', on ne lit pas l'obsédé ? "... Et, dans la catégorie que je fréquente, Pietro Scarpini, Maria Tipo, Sergio Fiorentino et Dino Ciani."
Musicalement,
l'obsédé des incunables
oh pardon...
je me repens
Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne
Ouais, mets tes doigts comme ça !
Musicalement,
l'obsédé des incunables
Ah bon, ça va, alors.
Petites questions à maître FR: Le "préfixe" Mazz se rencontre assez fréquemment pour les patronymes italiens. A-t-il un sens particulier? Et aussi, faut-il voir dans Mazzochin la suppression de la dernière lettre, i ou o ... Et si oui, est-ce une tendance pour les italiens frontaliers de la France?
Et aussi pour continuer la discussion:
Bien que la question ne me soit pas adressée, je vais donner une impression : il me sembel que c'est (notamment) en Vénétie que la dernière voyelle disparaît des noms (propres). Mais ce n'est qu'une impression et je n'ai pas d'impression sur la plupart des autres dialectes italiens. D'ailleurs Mazzochin est né en Vénétie.
Sinon un élément factuel ; mazzo, c'est bouquet, jeu au sens d'un jeu de 52 cartes (ou de 32, d'ailleurs) ; mazza c'est masse, gourdin. Je ne sais pas si c'est l'origine!
Mais le suffixe "cchin" me semble plutôt originaire de Vénétie,
Dernière modification par lebewohl ; 27/10/2017 à 09h35.
Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne
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