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Discussion: Playlist du mois d'août 2017

  1. #21
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    novembre 2010
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    "... Quant au Concerto N°2 ... La version Magaloff/Davis n'est peut-être pas complétissime dans le deuxième mouvement mais c'est toujours largement plus long que la version coupée par Siloti habituellement proposée."

    J'attendais cette version depuis longtemps : apparemment non publiée en CD, ce qui est étonnant vu les musiciens et la qualité de l'interprétation...
    À mon avis, si si, elle est complète, mais je vais voir sur imslp pour vérifier, si évidemment la partition complète est sur le site...

  2. #22
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    novembre 2010
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    Concernant Un Américain à Paris de Gershwin par André Cluytens, j'ai préféré dans mon transfert laisser une très très courte pause entre les quatre faces de 78 tours (respectivement à 03:57 - 08:14 - 12:31), afin de ne pas être accusé de copier bêtement celui accompli dans le tout récent et fabuleux coffret Cluytens orchestral et choral intégral de Warner, dont les transferts ont été réalisés de manière exceptionnelle par le Studio Art et Son de Paris (Christophe Hénault) : on ne peut vraiment faire mieux ! Pour les passionnés de Cluytens, ce coffret de 65 CDs est une véritable bénédiction, et je leur conseille de se le procurer avant que cette "édition limitée" soit épuisée...

  3. #23
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    novembre 2010
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    Citation Envoyé par Schosta Voir le message
    "... Quant au Concerto N°2 de Tchaïkovski ... La version Magaloff/Davis n'est peut-être pas complétissime dans le deuxième mouvement mais c'est toujours largement plus long que la version coupée par Siloti habituellement proposée."

    À mon avis, si si, elle est complète, mais je vais voir sur imslp pour vérifier, si évidemment la partition complète est sur le site...
    Partition : http://imslp.nl/imglnks/usimg/7/7d/I...,_Op._44-2.pdf

    donc, version Magaloff/Davis complète dans le deuxième mouvement.

  4. #24
    - Avatar de mah70
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    novembre 2007
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    Bonjour.

    Merci pour cette vérification. Je n'étais pas certain que cet enregistrement soit complet en raison de sa durée, guère plus de 40 minutes là où d'autres dépassent allégrement les 45, et comme je ne sais pas lire une partition...

    Je me suis avisé d'un rapport (involontaire) entre cette playlist et celle de juillet. Quand il composait sa 1ère Symphonie, Ives était étudiant en musique à Yale et son professeur n'était autre que le Horatio Parker dont vous avez pu écouter Hora Novissima le mois dernier. L'élève n'était pas trop impressionné par le professeur et, selon la pochette du disque, Ives disait : "Parker était un homme brillant, un bon technicien, mais tout-à-fait prêt à se limiter à ce que Rheinberger lui avait appris. Une fois passées les deux ou trois premières semaines de ma première année je ne l'ai plus dérangé mes idées expérimentales." Curieusement, la symphonie, avec ses "fausses notes" et ses harmonies étranges, porte tout de même sur le manuscrit la mention : "2e et 4e mouvements acceptés comme partie de thèse, cours Parker, juin 1898".

    La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)

  5. #25
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    novembre 2010
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    Pour en finir avec l'intégralité du Concerto N°2 de Tchaikovsky dans la version Magaloff/Davis, le site

    http://en.tchaikovsky-research.net/p..._2:_Recordings

    précise "Nikita Magaloff (piano) / London Symphony Orchestra / Colin Davis (conductor) [1965]
    John Georgiadis (violin) / Nelson Cooke (cello) : two minor cuts in movt. I cadenza".

    Donc, hormis ces deux coupures "mineures" dans la grande cadence du premier mouvement, l'œuvre est présentée sous sa forme complète.

    Par ailleurs, le site répertorie clairement et séparément les interprétations de la version Tchaikovsky et celles de la version Siloti.

  6. #26
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    Ives (Orchestration William Schuman): Variations Etc. sur un Hymne National (Variations sur "America") - Orchestre Symphonique de Chicago, Morton Gould (1966)
    Pour mémoire, America ('My Country 'tis of Thee', 1831) fit fonction d'hymne des USA jusqu'à l'adoption officielle comme hymne national de La Bannière Etoilée par le Congrès en 1931. L'oeuvre d'Ives est de 1891 (version originale pour orgue).

  7. #27
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    11h10, je ne peux plus 'Edit Post' le précédent ... donc mon copier-coller raté de mon brouillon ne peut être corrigé.
    Well, well (le forum s'anglicisant !! , donc, voici la partie que j'ai mauvaise-manipulé : je viens d'écouter tous les Ives, les Variations sur America sont marrantes ! La symphonie est écoutable et intéressante du point de vue documentaire, mais bon ... finie en 1902, quand on voit ce que Ives fait 6 ans après dans La Question sans Réponse, il a cheminé vite ! Belle interprétation de cette Question par Morton Gould, je trouve.
    Morton Gould serait peut-être à redécouvrir plus avant. Il a fait pas mal d'enregistrements légalement diffusables, dans des oeuvres où on l'attend bien (Gottschalk, Copland, Grainger, Gershwin), ou moins (Tchaïkovski, Les Mois - Rimski, Shéhérazade - Sibelius, Finlandia - Ravel, Boléro - etc.).
    Dont un double album 'The serious Gershwin' où il dirige du piano la Rhapsody in Blue et le concerto en fa, et où il joue des pièces solo, ce serait amusant aussi de l'entendre comme pianiste ! (RCA Victor ‎– LM-6033 , 1955)
    But good, what I say of it, me ...
    Dernière modification par The Fierce Rabbit ; 20/08/2017 à 11h11.

  8. #28
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    Citation Envoyé par The Fierce Rabbit Voir le message
    10h30, je ne peux plus 'Edit Post'
    Ici Phil, j'essaie avec le membre test (qui appartient à la catégorie des "Membres ayant au moins 1 post à leur actif", çàd la même que toi) ; déjà, tout est resté comme avant en ce qui concerne les langues (cfr mon post ici).

    J'envoie ceci et je vois s'il est encore possible d'éditer ...



    PS. Oui, on ...

  9. #29
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    ... peut

  10. #30
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    [*] Viotti: Concerto pour violon et orchestre N°4 - Antonio Abussi, Orchestre de chambre Italien, Newell Jenkins (1954)
    Antonio Abussi : on ne trouve guère de renseignements sur lui ... Tout ce que j'ai trouvé est au revers d'une pochette de disque :

    https://www.youtube.com/results?sear...antonio+abussi

    "Né le 12 octobre 1909 à Moscou. Commence le violon a 6 ans avec son père. Rapatrié d’URSS en 1921, entre au conservatoire de Naples et étudie avec le maître Tufari. Il y est diplômé avec tous les suffrages et honneurs. Il est sélectionné pour participer à la commémoration de Beethoven dont il joue le concerto. Dès avant son diplôme, il ets présenté à la commission directrice de l’Augusteo à Rome et fut choisi pour la saison avec l’orchestre de l’Académie Ste-Cécile de Rome. Son interprétation du concerto de Beethoven lui vaut un engagement immédiat pour une tournée en Italie et à l’étranger.
    Sa prestation à l’Augusteo de Rome fut un triomphe qui lui valut la reconnaissance du public et de la presse comme l’un des meilleurs violonistes contemporains. Il fut violoniste à la cour des Princes de Piémont. Lauréat du concours international de Vienne parmi une centaine de candidats du monde entier, apprécié de violonistes tels que Enesco, Jacobsen, Rosè, Kubelik, Prihoda, Hubay, il se perfectionna avec Adolf Busch. Il est actuellement enseignant au Lycée Paganini de Gênes.
    "

    Sur cette pochette, il est manifestement tout jeune.
    Ce qu'on peut entendre ici et sur YT montre qu'il avait en effet plein de qualités.

    Quelqu’un aurait d’autres infos ?

  11. #31
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    [*] Viotti: Concerto pour violon et orchestre N°4 - Antonio Abussi, Orchestre de chambre Italien, Newell Jenkins (1954)[*] Albinoni: Concerto pour hautbois et orchestre Op.9 N°2 - Sidney Gallesi, Orchestre de chambre Italien, Newell Jenkins (1954)[*] Durante: Concerto N°4 pour cordes et clavecin - Orchestre de chambre Italien, Newell Jenkins (1954)
    J’ai assez répété ici même – non, en fait : trop, beaucoup trop ! – que dans la ‘redécouverte’ de la musique baroque il y avait eu d’autre vie qu’avec Gustav, Nikolaus, Sigiswald, Frans, etc., et ailleurs qu’à Vienne et Amsterdam, pour ne pas me réjouir de voir ce mois-ci dans la playlist Newell Jenkins.
    Comme il me paraît peu documenté sur le net, et pour enfoncer encore un peu le clou sur ‘il n’y a pas eu que …’, je me permets de proposer cette traduction de sa nécrologie dans le New York Times du 24 décembre 1996.
    Et coup de chapeau à la playlist qui régulièrement rend hommage à tel/le ou tel/le de ces autres pionnier/e/s un peu tombé/es dans l’ombre.

    Newell Jenkins, chef et musicologue dont les découvertes contribuèrent à étendre la perception contemporaine des répertoires baroque, classique et du premier romantisme, et dont les audacieux Clarion Concerts firent connaître des centaines de raretés fascinantes aux auditeurs, est mort samedi [21 décembre 1996] à son domicile de Hillsdale, New-York.
    A partir des années 1950, M. Jenkins se rendit en Europe pour examiner manuscrits et premières éditions imprimées dans les archives de palais et de monastères. De retour avec des microfilms, Jenkins prépara ses propres éditions en vue de les jouer, partitions d’orchestre et pour chacun des pupitres. Il dirigea ses découvertes à ses Clarion Concerts, commencés en 1958.
    En 1995, il donna un oratorio d’Alessandro Scarlatti, La Vergine Addolorata, reconstitué à partir de fragments trouvés dans des bibliothèques de Londres, Rome, Bruxelles et Naples.
    Sa spécialité était la musique italienne, en particulier Sammartini, Gaetano Brunetti et Simone Mayr. Il publia plusieurs des symphonies de Brunetti et le premier catalogue thématique des œuvres de Sammartini. Il se fit aussi défenseur de la musique de Joseph Martin Kraus, compositeur de la cour de Suède au XVIII° s., dont il donna aux Clarion Concerts la cantate pour la mort du roi de Suède assassiné Gustav III, et un opéra, Enée à Carthage.
    Il était né en 1915 à New Haven, mais sa formation musicale se fit principalement en Allemagne. De 1932 à 1938 il étudia à Dresde, Fribourg et Munich, et fit ses débuts de chef dans Didon et Enée de Purcell au Théâtre Municipal de Fribourg en 1935 *. Il compléta ses études à Yale, ou il fonda le Yale Opera Group en 1940.
    Pendant la seconde guerre mondiale, Jenkins fut stationné en Italie, où il resta ensuite comme chef de l’Orchestre de Chambre Italien de Bologne et de la Piccola Accademia Musicale de Florence. Il se fixa à New-York en 1957 en fondant la Clarion Music Society et le lancement des Clarion Concerts l’année suivante. En 1959, il dirigea un Festival Haendel dans toute la ville dans lequels furent impliquées 32 organismes musicaux.
    Il incluait de temps à autre des pièces connues du répertoire standard, façon pour lui d’établir un contexte pour introduire des œuvres plus rares. Mais il évitait tout ce qui était prévisible. Un concert de Noël de 1994 inclut par exemple des pièces sacrées de Heinichen et Zelenka plutôt que les habituels standards de vacances de fin d’année. En plus de faire connaître des compositeurs relativement inconnus, il dirigea les premières auditions new-yorkaises de plus de 75 œuvres de Bach, Vivaldi, Telemann, Scarlatti et Mozart.
    Il fut enseignant à l’Université de New-York de 1964 à 1974, et professeur invité à l’Université de Californie, Irvine, de 1979 à 1979.


    * On donnait sur scène Didon et Enée de Purcell en Allemagne en 1935 !! Etonnant, non ? Quelqu'un connaîtrait un théâtre français d'opéra où se serait produite chose semblable au même moment ?
    Dernière modification par The Fierce Rabbit ; 20/08/2017 à 17h03.

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