Je vous propose de partager ses plus belles cadences de concertos. Je commence:
Début de la cadence du premier mouvement: 11:50
Début cadence: 12:39
Je vous propose de partager ses plus belles cadences de concertos. Je commence:
Début de la cadence du premier mouvement: 11:50
Début cadence: 12:39
Dernière modification par Niccolo ; 21/09/2017 à 18h47.
N'est-ce pas la cadence de Beethoven que joue Uchida ? Voyez ici :
Beethoven - Cadenza to Mozart Piano Concerto No. 20, First Movement
Chaîne de Gerrit Pronske
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Oui on peut lire ici aussi : http://andantemoderato.com/mozart-pi...itsuko-uchida/
Il y en a qui pense que Beethoven va trop loin de cette cadence du 1er mouvement http://seer.unirio.br/index.php/simp...File/4480/4053
Cet article de Janet Schmalfeldt (qui prend la défense de la cadence de Beethoven) est intéressant. J'en retiens surtout deux passages :
"This emphatic condensation of the concerto’s central motivic idea [à la fin de la cadence] is just so brilliant — so good — that Edwin Fischer, Paul Badura-Skoda, and Alfred Brendel all adopt it as the ending of their own K. 466 cadenzas."
"Kramer is very much allied with the “historical performance” tradition that gathered both momentum and critique in the 1980s — one in which only a cadenza that emulates what Mozart himself might have written would be deemed appropriate. But, judging from other cadenzas for K. 466 composed in the early 1800s
— for example, the one by Hummel — the concept of “stylistic authenticity” had not yet been embraced."
En tout cas, nous pouvons maintenant jouer à comparer les mérites respectifs des cadences de Beethoven, Edwin Fischer, Paul Badura-Skoda et Alfred Brendel. (Celle de Hummel a-t-elle été enregistrée ?)
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Dernière modification par InnocentParadis ; 22/09/2017 à 16h23.
D'après un commentateur, la cadence de Hummel est la 7e (à 10'53).
Il y a aussi ceci:
La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)
Merci. Entre-temps, j'avais cherché la cadence de Hummel et les autres dont il est question dans l'article.
Voici la cadence de Hummel :
(Mozart Concerto D Minor K466 Freiburger Mozart-Orchester, Michael Erren,Valentina Lisitsa)
La cadence commence à 11:22.
Voici la version de Fischer 1933 :
(Mozart - Piano concerto n°20 K.466 - Fischer / LPO)
I. Allegro II. Romanze III. Rondo. Allegro assai
Edwin Fischer London Philharmonic Orchestra Studio recording, London, 24.XI.1933
La cadence commence à 10:21. Elle finit (exactement, je crois) comme celle de Beethoven.
Edwin Fischer a réenregistré ce concerto dans les années 1950 et je préférais ce second enregistrement, mais il semble introuvable sur YouTube.
Voici une version de Brendel :
(Alfred Brendel: Mozart Concerto No 20 in D minor, 'Allegro' KV466)
La cadence commence à 10:41. Elle finit (exactement, je crois) comme celle de Beethoven.
Voici une version de Badura-Skoda :
Mozart Konzert K 466 1° Mov.2/2 Badura-Skoda Ennio Nicotra
live in Riga
La cadence commence à 1:15. Il me semble qu'elle ne finit pas exactement comme celle de Beethoven.
Voici la version de Clara Haskil 1960 :
(Mozart. Piano Concerto 20 - Haskil, Markevitch 1960)
Wolfgang A. Mozart Piano Concerto No. 20 in D minor, KV.466
Clara Haskil, piano / Igor Markevitch, cond. Orchestre des Concerts Lamoureux recorded in 1960
La cadence commence à 11:03.
Un commentateur dit :"I'm sorry, but I dislike the cadenza that she plays in the first movement (Mozart didn't write any cadenzas for this concerto, unfortunately). Beethoven wrote such wonderful cadenzas for it--I don't know of any that are better"
Plus tard, un autre dit : "The cadenza may be anachronistic to the purists, but I dig it."
Franchement, la cadence de Clara Haskil me semble, au contraire, serrer de près le concerto. Si elle est achronique, alors les cadences que Mozart nous a laissées pour d'autres concertos le sont aussi.
Noter que Clara Haskil, elle, n'a pas emprunté la fin de sa cadence à Beethoven.
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Voici sur le sujet un lien des plus intéressants je crois:
Début des cadences 17:56
L'Adagio du Concerto pour piano Ben. 103A de Pleyel me semble très beau. (Si je comprends bien, c'est une transcription, écrite par Pleyel lui-même, d'un concerto pour violon.)
Dans cette version de la pianiste Masha Dimitrieva:
(Masha Dimitrieva plays ♥Ignaz♥PLEYEL♥: Adagio of ►PianoConcerto on Ben.103A)
Eingespielt von der Internationalen Ignaz-Pleyel-Gesellschaft _ Ruppersthal (Österreich) _ mit Masha Dimitrieva (Klavier und Dirigat) sowie der Philharmonie Györ.
il y a une cadence (de 3:11 à 3:35) qui me semble bien dans l'esprit de l'oeuvre. (Je crois savoir que cette cadence est de Masha Dimitrieva.)
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8 Pour le dire tout net, une cadence d'une vacuité vertigineuse dans une oeuvre d'une insipidité et d'un ennui totaux. Etre Beethoven et par ailleurs un génie, cela ne l'a pas préservé de quelques lourdes inutilités, cette transcription en étant exemplaire.
J'ai du mal à discerner en quoi cette cadence pourrait prétendre au statut d'une "des plus belles cadences" (c'est bien l'objet du fil ?).
Mais 'de gustibus' ...
En tout cas, les pianistes qui s'infligent - ou à qui on inflige - cet indigeste pensum de près de 3/4 d'heure ont tout mon respect et toute mon admirative compassion.
Dernière modification par The Fierce Rabbit ; 24/09/2017 à 16h13.
Ah, vous voyez que tout arrive. Ça pourrait ne pas être un cas unique, si chacun y met du sien ...
Tout génie qu'on soit, on ne peut pas être génie à 100% pendant 100% de son temps. J'en suis d'accord aussi. Et quel que soit le nom du génie. Même le génie des génies, Wolfgang Théophile, a lui aussi de bons coups de mou (alors des fois, c'est dû au fait qu'il 'déléguait' tout ou partie de la composition à ses petites-mains, Süssmayr par exemple)mais je n'avais pas voulu le dire pour ne pas être accusé une fois plus de blasphémer les grands maîtres pour le seul plaisir de me singulariser.
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J'ignore, à vrai dire, ce qui a conduit LvB à commettre cette laborieuse transcription - travail alimentaire, pression d'un/e protecteur/trice, autre ? Je me plais à croire que ce travail-là a dû aussi avoir des allures de pensum pour lui-même, mais je fabule sans doute.
Mais c'est digresser, restons-en aux cadences "que c'est la peine de".
Voici une version (excellente, me semble-t-il) du Concerto K 466 par Christopher Park :
(Mozart: Klavierkonzert d-Moll KV 466 ∙ hr-Sinfonieorchester ∙ Christopher Park ∙ Paavo Järvi)
La cadence du premier mouvement est de Chritopher Park. Elle commence à 11:56. Elle ne serre pas le concerto d'aussi près que celle de Haskil, elle est même peut-être un peu "anachronique" par moments, mais elle ne me déplaît pas.
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Vous avez sans doute raison, ou pas tort. Mais comme je l'ai dit, il s'agissait d'exhaustivité. Car le nombre de cadences composées pour ce concerto est tout de même à souligner. Elle avait aussi pour elle d'expliquer l'origine de la cadence dite de Beethoven jouée au violon dans le concerto. Et ne pas oublier non plus qu'il s'agit sans doute d'un des premiers essais, si on en croit les commentateurs, de cadence accompagnée (avec timbales). Mais comme je l'ai dit au début, je suis assez d'accord avec vous.
Encore une cadence de l'opus 61 de LvB avec l'accent Klezmer et accompagné par l'orchestre
vers 20'30. A l'oeuvre Airat Rafailovich Ichmouratov.
Je vous l'accorde celle qui est la plus jolie reste celle de Kreisler.
Dernière modification par brunoluong ; 24/09/2017 à 22h58.
Brahms, opus 77 (concerto pour violon), Cadence de Busoni que je trouve très réussit
vers 18'50.
A part Batiashvilli, Isabelle Faust la joue aussi.
Concerto pour violon d'Elgar
Une cadence très particulière (écrite par le compositeur), pas la moindre virtuosité, dans un atmosphère rêveur, avec des effets innovant de l'orchestre (pizzicato tremolo):
A partir de 41'10.
Dernière modification par brunoluong ; 25/09/2017 à 01h10.
La cadence de la guerre
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