(dit la pub).
Evidemment, ça nous manquait:
https://www.jpc.de/jpcng/classic/det...483243?lang=en
(dit la pub).
Evidemment, ça nous manquait:
https://www.jpc.de/jpcng/classic/det...483243?lang=en
La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)
800 €, 356 disques, ça met chacun à 2,25 € : pas excessif, vu comme ça.
Des karajanolâtres inconditionnels, on sait que ça existe.
Mais franchement, y'en aura vraiment pour acheter ce monstrueux amas d'enregistrements maintes fois réchauffés alors qu'avec 800 € on peut decouvrir tant de belles nouveautés ?
Ça me dépasse, mais je suis si vite dépassé ...
Dernière modification par The Fierce Rabbit ; 01/11/2017 à 20h26.
Le sortir pour Halloween, c'est bien trouvé, ça fait vraiment peur!
Claude Torres
http://www.musiques-regenerees.fr/
Dans la même veine, c'est aujourd'hui, je crois, que doit sortir un pavé d'une 100ne de disques de Pavarotti. Tout aussi rabâché, et inutile sauf pour le tiroir-caisse des majors.
Le pire aurait été de le sortir dans la nuit du 9 au 10 novembre.........
Je trouve le relevé de cette parution intéressant en ce qu'il fournit la liste du répertoire enregistré par Karajan pour DG. Or, hormis les classiques du germano-centrisme (Beethoven, Brahms, Mendelssohn, Mozart, Haydn, les Strauss et consorts), les pièces du répertoire standard d'un orchestre symphonique (Debussy, Ravel, Tchaikovsky, Vivaldi, Bizet) et les compilations style "classic spectaculars" (Liszt, Holst, Suppé) ou "les grands classiques que vous aimez" (Pachelbel, Rossini, Weber), toutes catégories qui se recoupent par ailleurs, il n'y a pas lourd de relatives raretés. On trouve bien une symphonie de Nielsen, une de Chostakovitch, deux de Honegger, une 5e de Prokofiev (la Symphonie classique est hors concours) et quatre sonates pour cordes de Rossini entre autres, mais en 350 disques c'est peu. En fouillant on découvrira un vague tropisme sibélien (peut être pour concurrencer Bernstein qui gravé les 7 symphonies je crois) et du Bartok d'une époque ou c'était encore de la musique "moderne". Cette timidité est assez dommage car ces excursions hors des sentiers battus sont souvent très réussies (voir le coffret Schönberg/Berg/Webern).
La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)
Ah, si, quand même : la rareté des raretés est cette ligne qui traîne à la fin de la liste:
"Scriabin: Klavierstücke op. 51 Nr. 1-4; Etüde op. 42 Nr. 5"
La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)
Mah, je suis d'accord avec le reste de ton message, mais pas avec ça. Le tropisme sibélien de HvK n'est pas "vague" du tout : il a toujours défendu passionnément Sibelius. Ainsi, ses enregistrements EMI des 4ème, 5ème, 6ème et 7ème symphonies avec l'orchestre Philharmonia dans les années 50 du siècle dernier sont AMHA parmi les plus belles versions des oeuvres (très supérieurs, toujours AMHA, à ses versions ultérieures). Je ne me rappelle plus où j'ai lu qu'ils avaient fait l'objet d'un travail de maniaque acharné. Cela pour montrer que HvK n'éprouvait certainement aucune nécessité de concurrencer L. Bernstein dans ce répertoire. Par ailleurs, il me semble bien qu'un musicien de la philharmonie de Berlin qui avait joué sous la direction de Furtounet a déclaré que pour lui, l'apport principal de HvK à l'orchestre a été de lui faire découvrir Sibelius.
Musicalement,
l'obsédé des incunables
Burps!
C'est vrai qu'il s'est intéressé très tôt à Sibelius. Au temps pour moi.
Par ailleurs, les débuts du K chez EMI sont bourrés de gravures de petites choses rares. J'ai sous les yeux deux coffrets de 4 CDs parus en 1989, regroupés par orchestre. Les enregistrements de la fin des années '40 à Vienne montrent un répertoire très classique: Mozart, Brahms, Tchaikovsky, Richard Strauss et de la musique viennoise. Le coffret regroupant des enregistrements de 1949 à 1955 avec le Philharmonia est beaucoup plus mêlé : à côté de Mozart et Richard Strauss de nouveau, auxquels s'ajoute une Fantastique de Berlioz, on trouve la 4e Symphonie de Roussel, Jeux de cartes de Stravinsky et la 1ere Symphonie de Balakirev. (On remerciera le Maharadja de Mysore qui sponsorisait à fonds perdus ces gravures inhabituelles.)
En fait, c'est peut-être dans cette période ou le petit jeune qui n'en veut se faisait les dents (les méchantes langues diraient "les crocs") en soignant sa réputation et ses enregistrements qu'on trouverait le plus de gravures d'oeuvres rares. Il est dommage que le Karajan ultra-médiatique des années '70 ait été à ce point conservateur dans ses choix : vu sa notoriété et sa capacité à vendre n'importe quoi sur la seule foi de son nom, il aurait sans doute réussi à faire un carton avec une intégrale Martinu ou avec la Symphonie de Hans Rott .
La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)
Enfin j'ai mis la main sur le coffret de l'intégrale des symphonies de Sibelius (+ plusieurs poèmes symphoniques, partagées entre un certain Okko Kamu dirigeant l'orchestre de la radio d'Helsinki (de 1 à 3) et Karajan/BPO (4 à 7, donc). Malheureusement, si je suis le jugement de l'amoureux du gaz à effet de serre, c'est chez Deutsche Grammophon, et ç'est daté de 1965 à 1973. Je ne l'ai écouté qu'une fois, et il va falloir que je remette ça, car je dois dire que je n'ai pas souvenir que le BPO sous la baguette de la vedette intersidérale des décennies 60 à 80 y surclasse de manière flagrante la modeste phalange finlandaise, en tout cas telle qu'elle est dirigée par le local de l'épreuve (par contre la qualité d'enregistrement est meilleure).
Qq'un est-il en mesure d'en dire plus sur cette intégrale hybride?
Jeff, vous avez à très peu près donné mon avis sur ce coffret : le meilleur, c'est ce qui est dirigé par O. Kamu. Si je me rappelle bien, c'est parce qu'il avait remporté une espèce de "concours Karajan" dans les années 70 que DGG lui avait fait enregistrer la 2ème symphonie. Par la suite, il a enregistré la 1ère et la 3ème. C'est un excellent chef. Un coffret contenant l'intégrale des symphonies de Sibelius sous sa direction est paru récemment chez je ne sais plus quel éditeur. Je ne le connais pas, mais ses gravures DGG me font lui accorder un préjugé favorable.
Musicalement,
l'obsédé des incunables
Lahti, c'est-y en Laponie?
Ai trouvé! Boah, avec Wikipedia, c'est trop fastoche!
Question: aucun orchestre d'envergure mondiale n'a jamais invité cet excellent chef?
(par exemple l'OSB...)
Salut à tous,
Les pièces de Scriabine sont celles jouées par Kissin en complément du 1er concerto de Tchaikovsky, si je me rappelle bien. Nous avons donc à faire à une série "original jacket"
MH
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