Alors que ça s’écrit, suivant le cas, précossion ou précocion..."précotion à prendre.".
Alors que ça s’écrit, suivant le cas, précossion ou précocion..."précotion à prendre.".
Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne
Pauvre homme blanc. Pauvre petit homme blanc. Le monde n'est pas comme il veut et il ne comprend pas. Les gens ne pensent pas comme lui et cela non plus il ne le comprend pas. Pourtant, en tant que pauvre homme blanc, il sait qu’il a raison, et tout le monde devrait avoir les mêmes opinions que lui. Alors il se demande pourquoi. Et comme il ne peut pas avoir tort, il ne voit qu’un complot pour expliquer qu’on pense différemment. Les puissances de l’argent s’agitent dans l’ombre pour corrompre les gens (pas le pauvre homme blanc, on n’a jamais même jamais essayé de l’acheter). Les journaux mentent car ils n’écrivent pas ce qu’il a envie de lire (mais le pauvre homme blanc sait où est la vérité et il ne les croit pas), et ils sont payés, forcément, car comment peut-on ne pas penser comme lui en étant sincère ? Le palmarès officiel décide quoi écouter (et le pauvre homme blanc trouve ailleurs les belles musiques qui, par miracle, échappent au complot du palmarès officiel). Le marketing ou les critiques disent aux gens quoi penser, car les gens sont influençables, incapables d’avoir des idées personnelles, pas comme lui qui n’est influencé par rien, jamais.
Le pauvre homme blanc ne comprend plus le monde. Il voit des gens qui revendiquent des choses. Il voit des gens différents de lui qui demandent des droits. De quel droit ? Le pauvre homme blanc compare sa vie à celle des autres et il se sent lésé. On aide des migrants qui risquent leur vie en traversant des frontières et on ne l’aide pas quand sa télé tombe en panne. On combat les discriminations envers les autres, les femmes, les noirs, les indiens, et on ne combat pas les discriminations qu’il subit : son voisin qui fait du bruit (et qui, si ça se trouve, n’est même pas d’ici) et ça le gêne, les jeunes qui sortent en bande et cassent les poubelles et sautent les filles alors que lui pas, les juifs qui sont juifs, les arabes qui sont arabes et on sait ce que ça veut dire, tous des jaloux qui ont l’argent et veulent sa place à lui, le pauvre homme blanc, dont pourtant la vie est bien triste.
Le pauvre homme blanc n'est plus seul sur la planète. Il est obligé de partager avec d'autres, et il n'aime pas ce qui est différent de lui. Il trouve les juifs insolents, les noirs inquiétants, les arabes menaçants. Il refuse le multi-culturalisme car c’est l’avant-poste du grand remplacement. Il craint le grand remplacement, comme ses ancêtres ont craint les hordes rouges communistes, ou le péril jaune, ou l’apocalypse nucléaire. Ça n’est jamais survenu mais c’est bien la preuve que ça peut survenir. Il connaît bien le grand remplacement, le pauvre homme blanc, car il a déjà eu lieu par le passé, et c'est lui, le pauvre homme blanc, qui a remplacé les autochtones en Australie, en Nouvelle-Zélande, dans les deux Amériques. En fait, le pauvre homme blanc regrette de n'être pas né à la bonne époque, celle où il était le roi du monde, celle où il pouvait offrir la civilisation aux sauvages, à coups de canon ou à coups de fouet, et personne ne protestait. C'était le bon temps, celui où la musique n'était pas des choses crissantes et enjuivées, celui où les femmes restaient à la cuisine et ne votaient pas, et où elles étaient à la disposition de l'homme, pas comme ces viragos féministes.
Alors, de temps en temps, le pauvre homme blanc va retrouver des gens qui pensent comme lui. Il aime les gens qui pensent comme lui. Ensemble, ils boivent un petit coup entre pauvres hommes blancs, ils discutent, ils emploient parfois les mots "nègres" et youpins", et ils ont le petit frisson de l’interdit. Ils ont combattu le politiquement correct que les médias leur imposent, ils ont dit des choses pas permises et, comme quand ils disaient "cacaboudin" quand ils étaient petits, ils estiment qu'ils se sont comportés en hommes, en vrais. Après quoi ils rentrent chez eux en frôlant les murs et en étant bien aimables avec tout le monde pour ne pas prendre de coups.
Une fois sorti le chien et fait la vaisselle, car il file doux devant bobonne, le pauvre homme blanc va sur Internet. Il trouve d’autres pauvres hommes blancs qui pensent comme lui, qui disent ce qu’il a envie d’entendre, qui disent la vérité, donc. Il se sent moins seul. Le pauvre homme blanc aime bien les hommes qui disent tout haut ce qu’il pense tout bas. Il lit Rioufol dans le Figaro, qui écrit toutes les semaines sur le grand remplacement qui s’annonce, et le pauvre homme blanc frémit d’angoisse, car il sent que ça vient. Il lit aussi pour se faire peur les syndics de faillite qui adorent dire que la France est foutue, comme Zemmour, qui sait bien ce qu’est l’identité française (rien que son nom le prouve) et gagne très bien sa vie à écrire que tout va mal.
Le pauvre homme blanc n’aime pas l’Europe : c’est plein de gens qui parlent des langues qu’il ne comprend pas. Il trouve qu’il y a de plus en plus d’étrangers dans le monde. Mais il y a certains étrangers que le pauvre homme blanc admire : les vrais chefs, qui savent conduire leur pays (à preuve : ils n’ont pas d’opposition et gagnent les élections), comme Maduro, Assad ou Poutine. Il est comme les nostalgiques de la royauté, ou de l’URSS, ou du pétainisme : quand l’heure du grand chambardement viendra, quand ses idées triompheront malgré les complots, il est certain d’être du côté du manche, et il pourra se venger des humiliations comme Jenny-fille-de-cuisine dans l’Opéra de quat’ sous. En attendant, il vote pour les extrêmes, entre la fille de millionnaire qui n’a jamais rien fait de ses dix doigts et dit qu’elle est du peuple et le Che Guevara du Sénat, l’insoumis qui crie très fort (et n’a jamais rien fait de ses dix doigts non plus, et se dit du peuple aussi), qui proposent des idées éprouvées, maintes fois tentées, et qui n’ont jamais réussi, mais cette fois-ci, c’est sûr, ça fonctionnera. Car le pauvre homme blanc remet toujours en cause ce qu’on lui dit mais il est prêt à croire n’importe quoi qui va dans le sens de ce qu’il pense déjà.
Et s’il n’est pas chef de service, s’il ne peut pas dans la vraie vie prendre les gens de haut, le pauvre homme blanc se libérera en disant leurs quatre vérités sur Internet tous les gens qui ne pensent pas comme lui, tous ces gens qui n’aiment pas la même chose que lui, qui ne savent pas où est le bien, où est le sauveur. Et il sera tout surpris si on lui répond de manière désagréable : qu’a-t-il fait hormis dire la vérité, sans prendre de gants, telle qu’elle est ? Tant de haine envers lui, n’est-ce pas encore la preuve du complot, et cela le renforce dans ses convictions. D’ailleurs, tout le renforce dans ses convictions.
Pauvre, pauvre homme blanc. Il veut que le monde s’arrête où ça l’arrange mais le monde se fiche bien de lui et continue. Il reste un peu un adolescent en révolte, le pauvre homme blanc. Il n’a pas compris que ce n’est pas au monde de s’adapter à lui mais à lui de s’adapter au monde.
La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)
Mah, pourquoi choisir un pseudo même pas français? C'est du Breton (mac'h), et ça veut dire... oppressant!
Vous voilà démasqué, disqualifié, na d'abord!
L'ennemi est partout là où on ne s'y attend pas: je suis sûr que vous poussez l'hypocrisie jusqu'à être blanc de peau, avec un nez "normal" et tout et tout!
Moi je n'avais jamais rien lu ni entendu de ce personnage allumé avant que vous ne prissiez l'initiative de nous en infliger le discours. Personnellement, j'ai surtout subi les sarcasmes et le mépris raciste de français intimement persuadés d'avoir sauvé les Bretons de la fange de la langue bretonne dans laquelle ils étaient englués depuis l'avancée victorieuse de Clovis, dont on connait les manières civilisées.
La "fange", je ne l'invente pas: c'est le mot du procureur de la république au procès du FLB.
Si ce n'est pas racisme, c'est quoi?
Encore un mot sur la longue capucinade de mah : décrire la prudence en termes de peur est la ruse habituelle des renards qui prêchent aux poules. Pas étonnant que des gens de son bord idéologique aient réclamé que les fables de La Fontaine soient retirées des programmes.
IP
Hitler, Mussolini, Lenine, Mao, étaient très connus avant de prendre le pouvoir, pas ces illuminés, dont vous n'avez nullement démontré qu'ils sont en position d'en faire autant.
Ce qui me préoccupe aujourd'hui, c'est la dictature du fric, telle qu'on fait voter, au vu et au su de tous, une loi rendant obligatoire onze vaccins visant des enfants sans défense, ce qui est rien moins que criminel. Par contre, le système est tant et si bien verrouillé que les scientifiques qui SAVENT que c'est de la folie n'ont AUCUN accès aux medias -il 'y a pas si longtemps on précisait: mass medias (je ne suis même plus sûr de l'orthographe). C'est ça, la vraie manipulation des foules!
Le monde entier est mis en coupe réglée par des enragés du fric -de toutes les couleurs et confessions, soit précisé en passant; un nombre impressionnant d'espèces a déjà disparu, le recul de l'espace sauvage s'accélère -aujourd'hui des paysans chassent de leurs cultures des éléphants affamés-; la banquise recule, le niveau de la mer monte, menaçant tel peuple de l'océan indien qui refuse tout contact avec la "modernité", mais qui en sera la première victime, des indigènes sont empoisonnés par l'exploitation du lithium (et autres!) sans la moindre indemnisation, les Arawaks se font massacrer par des bandits -parmi eux des agents de l'état qui "possède" leur territoire-, les "progrès" des armes permettent à des débiles mentaux d'abattre un éléphant plus facilement que vous n'écrasez une mouche et vous, vous faites une fixette sur des demeurés qui seraient pittoresques s'ils n'étaient sinistres.
Comme vous ne contestez pas le fond de ma capucinade en vous récriant de manière outragée "mais pour qui me prenez-vous, je ne suis pas du tout ce genre de personne", j'en conclus que j'ai visé juste. Par contre, je serais ravi que vous m'expliquiez quel est mon bord idéologique. Je collectionne avec plaisir les avis politiques me concernant, surtout venant d'autorités telles que vous.
P.S.: Il me semble que vous confondez "prudence", qui peut être utile, avec "serrage de miches", "refus hystérique de l'autre" ou "panique absolue". On a parfaitement le droit de s'enfermer chez soi, de barricader les volets et de se cacher sous le lit en criant "on est chez nous, on est chez nous", mais se frotter au monde, même s'il ne vous plaît pas trop, est une solution également possible
La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)
Un exemple : le même personnel politique qui exige le retrait des crèches de Noël de l'espace public permet de grandioses célébrations de Hanouka dans l'espace public. Et vous prétendez que "ces illuminés" n'ont aucun pouvoir ? Quant aux vaccins : Gandhi étant contre les vaccins, les enfants de son Ashram n'ont pas été vaccinés contre la variole. Il en est mort deux et peut-être plus (je ne sais pas de mémoire). Gandhi a expliqué à ses gogos que Dieu avait fait mourir ces deux enfants pour l'endurcir contre le spectacle des violences qui allaient sûrement avoir lieu au cours de la marche contre l'impôt sur le sel. (Cet impôt sur le sel était une redevance que devaient payer les riverains de la mer qui récoltaient directement le sel, un peu comme aujourd'hui chez nous, ceux qui profitent de la proximité d'une rivière pour pêcher doivent payer un permis de pêche. Gandhi feignait d'être indigné par cet impôt, qu'il appelait la "confiscation du sel". Quand il annonça son intention d'organiser une marche contre cet impôt, certains de ses disciples refusèrent de participer à cette idiotie, mais ils changèrent d'avis quand ils virent que ça prenait sur les masses. Les dévots biographes de Gandhi expliquent qu'il avait choisi cet impôt non pas pour son degré réel de nocivité, qui était à peu près nul, mais pour sa puissance symbolique - le sel de la terre, ce qui permettait de jouer sur une corde sensible des chrétiens - en clair pour ses ressources de propagande.)
IP
Toujours les mêmes grossières caricatures : les gens qui estiment avoir le droit de fermer leur porte la nuit sont des gens qui se cachent sous leur lit. Votre bord idéologique, c'est l'immigrationnisme, tout simplement. Vous n'allez pas dire que quelqu'un qui nous déverse les sophismes éculés de l'immigrationnisme n'est pas immigrationniste.
IP
Ce racisme antiriches est proprement intolérable. Non aux racismes.Hitler, ... s'ils n'étaient sinistres.
Qu'a-t-on, l'ancien, contre les Bahaméens, les Caïmaniens, les Monégasques, les Luxembourgeois, les Helvètes, les Saint-Gapouriens, etc. Qu'ont-ils fait pour mériter tant de haine ?
En attente de confirmation
Oui, la bande dessinée est utilisée comme véhicule de l'idéologie immigrationniste. Et ça prend.
IP
En capillotractant très fort, je proposerais 'variations sur un thème donné' - c'est comme en musique, non ?
Certains aspects de ce fil m'ont fait revenir à l'esprit ceci, que tout le monde reconnaîtra, et qui serait le thème :
" Quand un Blanc dit qu'un Noir est un con, on dit que le Blanc est raciste. Quand un Noir dit qu'un Blanc est un con, on dit que le Blanc est un con. "
d'un auteur que me semble-t-il on ne peut pas classer comme réactionnaire, extrême-droitiste, frileux, convenu, xénophobe, etc., etc., et surtout pas idiot.
En remplaçant Blanc et Noir par d'autres vocables ad libitum, et en torturant le libellé, on doit pouvoir écrire une quasi infinité de variations.
D'ailleurs, le scénariste des Astérix, René Goscinny, est juif, c'est bien la preuve.
Sinon, me concernant:
C'est assez vrai. La caricature permet de faire passer une idée en force et c'est assez utile. Mais moi, au moins, quand je le fais je sais que je caricature. Vous, c'est beaucoup plus sujet à conjecture, cher immortel utilisateur de l'argument du pétomane sur un plan strictement logique
C'est un peu vague, ardent frontiste (vous êtes bien frontiste?). Auriez-vous l'amabilité de préciser?
La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)
Vos attaques contre moi sont bien faiblardes. Que pensez-vous que pèsent ces misères contre une vidéo où on voit un rabbin expliquer, en se fondant sur le Talmud (Sanhedrin), que l'invasion islamique de l'Europe est une excellente chose parce qu'elle va détruire "Edom, l'Europe, la chrétienté" ?
IP
Il y a actuellement 1 utilisateur(s) naviguant sur cette discussion. (0 utilisateur(s) et 1 invité(s))