Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne
Ben ne pas aimer tout Stravinsky et même ne pas aimer Stravinsky du tout, est un droit imprescriptible ; eussiez-vous dit qu'il était nul ou qu'il était un imposteur ou que je ne peux qu'être un simulateur parce que la Sacre est un de mes oeuvres préférées de tous les temps que je vous en eusse tenu rigueur.
(j'adore des oeuvres de toutes ses périodes, russe, néoclassique, sérielle, mais je n'aime pas tout ; rares sont les compositeurs dont j'aime toutes les oeuvres, d'ailleurs)
Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne
Etre sérieux ; être de bonne foi ; être accessible au simple raisonnement ; être accessible aux arguments d'autrui ; être honnête intellectuellement ; ne pas être borné ; être tolérant ; faire preuve d'un minimum de générosité
voilà ce qu'il faut
je vous propose ça comme résolutions pour 2018, 2019, 2020, 2021, 2022, 2023, 2024, 2025, 2026, 2027
Rendez-vous donc le 15 janvier 2028.
Bon courage, la tâche est herculéenne.
Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne
Bla bla bla bla ... noyer les poissons est un art où vous montrez aussi votre excellence.
Je me me targue d'aucune autorité pour dire 'la Grande Fugue me rase'.
Ce n'est pas une question d'autorité, c'est une question de goût (que j'ai mauvais, c'est connu - ah non, pas ici, mon goût reprend couleur, nous avons le même, alors forcément, c'est preuve de bon goût qu'avoir le même que le vôtre)
Je ne dis pas : la Grande Fugue est une ineptie, la Grande Fugue c'est de la daube : la Grande Fugue est sans doute une oeuvre magistrale. Mais elle me rase, voilà. Je me délecte de beaucoup d'autres fugues, d'autres encore m'ennuient aussi. Trouvez un exemple en ce forum où je me sois déclaré, explicitement ou implicitement, beethovenolâtre inconditionnel tous genres toutes époques : vous allez avoir du mal. J'attend votre réponse.
J'ai toujours été défenseur de Souzay - mais pas inconditionnellement - y compris sur un autre forum antérieur à celui-ci ; et avant même que vous ne vinssiez polluer ce forum-ci - avec une maestria éblouissante, il faut le reconnaître.
De quelle autorité vous êtes-vous prévalu pour dire que les fugues - les fugues, toutes les fugues - vous rasent ? C'est votre droit d'ailleurs, de ne pas aimer toutes les fugues; et il n'est besoin de détenir nulle autorité pour cela.
Quant à votre procès en suivisme, c'est une connerie de plus à mettre à votre actif déjà bien garni. Il y a nombre d'exemples sur ce forum ou j'ai divergé fermement de bien des avis de tout le monde - je dis bien tout le monde, parfois même de façon musclée.
Ne vous faites pas plus idiot que vous n'êtes, c'est bien assez comme ça. Il est vrai que sous ce rapport, on ne voit pas où peut se situer votre limite. Einstein a fort bien parlé de l'infinitude de la stupidité, vous parvenez brillamment à illustrer le propos.
Dernière modification par The Fierce Rabbit ; 15/01/2018 à 12h04.
La question n'est pas que vous ayez cité ou pas.
La question n'est pas que la locution existe ou pas, qu'elle soit utilisée ou pas.
La question n'est pas qu'il y ait ou pas des traits d'union - les deux sont admissibles, la tendance s'avère à laisser tomber les traits d'union dans les noms et adjectifs composés.
Il paraît même qu'il arrive que les termes soient inversés : difference without a distinction fallacy.
Je dis simplement : cela n'a pas de sens.
Je suis allé re-consulter diverses références, Dictionnaires d'Oxford, de Cambridge (mais les deux plus grandes universités britanniques, c'est du palmarès officiel, alors c'est forcément biaisé et douteux), Merriam-Webster (idem, côté USA), Harrap's (idem, etc.).
A fallacy, c'est un sophisme.
"distinction without a difference fallacy", avec ou sans 'hyphens' : "sophisme de la distinction sans différence".
Et vous parlez de galimatias ?!!
Que ce soit en anglais ou en français, cette expression est du galimatias.
Néanmoins, IP, expliquez-moi clairement, intelligiblement*, dans le détail, ce que c'est qu'un "sophisme de la distinction sans différence".
Si vous parvenez à me convaincre que cela a un sens, je vous en donnerai volontiers acte.
Je serais heureux de lire la réponse que vous aurez la gentillesse de me faire, m'en réjouis et vous en remercie par avance.
(* 'Intelligiblement' pour moi, hein veux-je dire. On sait bien ici que ma compréhension atteint très vite sa limite. Je suis un plouc simple, simpliste, voire simplet. Mais faire comprendre quelque chose d'ardu à quelqu'un d'a priori peu prédisposé, n'est-ce pas toute la gloire de la pédagogie ?
Art dans lequel vous excellez sans nul doute possible, tout autant que dans tous vos autres talents, qui sont innombrables et immenses.)
Je n'en ai pas trouvé.
Ça ne remplace pas, mais pour avoir une idée de l'oeuvre du monsieur, son catalogue dressé par lui-même :
http://bruzanemediabase.com/eng/Arch...19/(offset)/36
Dernière modification par The Fierce Rabbit ; 15/01/2018 à 12h54.
Macaulay a écrit : "The distinction which is sometimes made between civil privileges and political power is a distinction without a difference. Privileges are power. Civil and political are synonymous words, the one derived from the Latin, the other from the Greek."
Voyez ses oeuvres complètes ici : https://books.google.be/books?id=kLuPDQAAQBAJ
(Delphi Complete Works of Thomas Babington Macaulay; Delphi Classics, 2016.)
Clairement, Macaulay dénonce ici un sophisme. C'est tout simplement ça, le sophisme de la distinction là où il n'y a pas de différence.
IP
Le sophisme de la distinction sans différence, c'est "le sophisme de la distinction où il n'y a pas de différence" !
Monsieur de Chabannes, à nous !!!
S'il vous plaît, IP, hors tous galimatias, auriez-vous - vous, pas Macaulay, Tartempion, votre beau-frère ou votre poissonnière - la gentillesse de m'expliquer clairement, intelligiblement, ce que c'est que "le sophisme de la distinction là où il n'y a pas de différence" ?
Puisque vous savez, vous devez pouvoir expliquer ? Non ? Tout seul, par vos propres moyens, sans béquilles pêchées tous azimuts.
Allez, ne soyez pas timide, usez de votre talent pédagogique. Relevez le défi, vous n'allez pas nous dire que vous n'en êtes pas capable, tout de même.
Il y a sur ce site :
https://www.musicologie.org/Biograph...ot_pierre.html
deux notices anciennes mais intéressantes sur Pierre Baillot.
La première est celle de Bouillet, Dictionnaire universel d'histoire et de géographie. Hachette, Paris 1878 (26e édition), p. 163.
On y lit "Aussi habile compositeur que bon exécutant, il a publié une grande quantité de morceaux de tout genre qui se distinguent par une composition hardie et originale, et qui ont quelque chose de grave et de mélancolique." Cela me semble correspondre assez bien à l'Air russe varié que j'ai signalé dans le premier message de ce fil.
Sauf erreur, on ne précise pas de qui est la seconde notice, que je suppose dater elle aussi du 19e siècle. On y lit, p. 222 : "comme compositeur de musique pour son instrument, il ne me paraît pas qu'on lui ait rendu justice, ni que ses ouvrages aient été estimés à leur juste valeur. Son style est, en général, grave ou passionné, et l'on y voit que l'artiste a moins cherché à plaire par des sacrifices au goût du public qu'à satisfaire ses penchants, qui sont toujours élevés. De là vient le reproche qu'on a quelquefois fait à l'artiste de manquer de charme dans sa musique et d'y mettre de la bizarrerie. Cette prétendue bizarrerie n'est que de l'originalité qui peut-être ne s'est pas produite dans un temps favorable. La difficulté d'exécution de la musique de Baillot a pu nuire aussi à son succès."
Le site en question donne cette bibliographie :
David Paul, Parikian Manoug et Garnier–Bute Michelle, Baillot Pierre. Dans « Thne New Grove Dictionary of Music and Musicians »
Doukan Pierre-Bernard, Baillot Pierre Marie François de Sales. Dans « Die Musik in Geschichte und Gegenwart » (i) p. 1089. Bärenreiter-Verlag, 1986.
François-Sappey Brigitte, Pierre Marie François de Sales Baillot (1771–1842) par lui-même: étude de sociologie musicale. Dans « Recherches sur la musique française classique » (xviii) 1978, p. 126-211.
Lainé Frédéric & Barbarin Juliette, L'Art du violon : autour de Pierre Baillot (1771-1842). « Catalogue d'exposition », Musée Denon, Chalon-sur-Saône 2033 [98 p.].
Soccane Pierre, Quelques documents inédits sur Pierre Baillot. Dans « Revue de musicologie » (xx) 1939, p. 71–88 ; (xxii) 1943, p). 15.
Tiersot Jean (éditeur), Lettres de musiciens écrites en français (i). Félix Alcan-Fratelli Bocca, Turin 1924.
La seconde notice citée plus haut me donne l'impression que Pierre Baillot n'est pas un compositeur pour Béotiens, par exemple pour gens incapables de comprendre une expression comme "sophisme de la confusion corrélation-causalité", ou autres expressions formées sur le même modèle, par exemple "sophisme de la distinction sans différence" après qu'on leur a donné un exemple de "distinction sans différence" emprunté à un grand essayiste. Si Macaulay est une lecture trop difficile pour vous et si vous êtes incapable de percevoir la beauté d'une oeuvre musicale oubliée, je n'y puis rien.
IP
IP
Merci, IP, vous venez d’apporter tout ce qui est nécessaire.
Macaulay est peut-être une lecture trop difficile pour moi. C’est bien pourquoi je souhaitais que vous m’explicitiez votre concept personnel énoncé comme «*sophisme de la distinction où il n’y a pas de différence*». Mais vous me refusez votre aide, me laissant dans mon béotisme. Je n’en suis pas surpris : un peu d’altruisme, contribuer tant soit peu à porter assistance à votre prochain, à faire preuve d’un peu de générosité et de bienveillance, vous est parfaitement étranger.
Vous le dites vous-même : «*Je n’y peux rien*». Vous ne pouvez pas : vous êtes impuissant. Au moins intellectuellement. Impuissant à dire par vous-même ce que vous ne pouvez dire que par procuration en vous réfugiant derrière X ou Y grâce à l’nternet. Sans l’internet, vous n’etes rien. Qu’une nullité essayant pitoyablement de prouver qu’elle n’en est pas une.
Vous devriez n’inspirer que de la pitié (quoi ? je l’ai déjà dit ? alors, bis repetita !). ´devriez’, ai-je bien dit.
Macaulay sert de cache-sexe à votre impuissance à me donner clairement la/les réponses à ce que je vous ai demandé.
Car vous n'avez toujours pas répondu. Et vous ne répondrez jamais. Vous y êtes impuissant.
Ou alors, prouvez le contraire : à vous de jouer.
Eh bien, si je disais qu'un de vos élèves a écrit dans un journal que vous êtes un philologue à la manque et que vous me répondiez : "Vous êtes un menteur, il a dit que je suis un philologue en peau de lapin", vous commettriez le sophisme de la distinction là où il n'y a pas de différence.
IP
Supposition gratuite et improbable.
Néanmoins :
Vous ne m'avez toujours pas expliqué en quoi "Vous êtes un menteur, il a dit que je suis un philologue en peau de lapin" est un "sophisme de la distinction là où il n'y a pas de différence", car étant béotien, je ne sais toujours pas ce qu'est "un sophisme de la distinction là où il n'y a pas de différence" - et vous vous refusez à me l'expliquer, rationnellement, en décortiquant la chose point par point. Car vous ne le pouvez pas.
Ou alors, montrez-nous le contraire : "un sophisme de la distinction là où il n'y a pas de différence, c'est ...."
Go ahead.
Je ne vais pas m'abaisser à donner des définitions élémentaires pour le seul motif que vous faites semblant de ne pas les deviner. Si réellement vous êtes incapable de comprendre l'expression "distinction without a difference fallacy", consultez un des deux livres que j'ai cités. Vous ne vous rendez pas compte que ce n'est pas seulement moi que vous rasez, mais tous les hôtes de ce forum qui ne sont pas liés à vous par une haine commune envers moi ?
IP
La seconde notice ci-dessus est extraite de François-Joseph Fétis : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. Dans l'édition de 1835, c'est au volume 5, p. 42-43 :
https://books.google.be/books?id=gFtetmKi1jEC
IP
"Je ne vais pas m'abaisser" (ah le méchant complexe qui a l'air d'être de supériorité comme ça, mais en fait aveu d'impuissance) : c'était prévisible, donc attendu, attente non déçue.
Un.e cavalier.e (!) appellerait ça 'dérober'.
L'obstacle vous est insurmontable, vous usez d'un artifice qui ne trompe personne pour une grossière manoeuvre d'évitement en essayant piteusement de vous rallier quelques followers putatifs qui n'en ont cure.
En passant : "vous me rasez", me dites-vous : me le disant, vous me faites un immense plaisir ! Cela s'appelle l'arroseur arrosé.
Quant à supposer que vos fils suscitent l'intérêt haletant de quiconque à par qui veut bien s'amuser à vous faire grimper à l'arbre, je crains que vos suppositions ne soient déçues.
La plupart des gens actifs sur ce forum le sont pour la playlist du mois et la bibliothèque musicale. Pierre Baillot les indiffère, et vos autres 'découvertes' aussi. Seuls quelques aficionados ferraillent encore avec vous just for fun. Il arrive d'ailleurs un moment où ce n'est plus fun. Car intrinsèquement, vous n'êtes pas fun, bien au contraire - quel sire triste vous faites ! J'ignore si vous avez de la famille (et je m'en fous - ah si, vous avez au moins un beau-frère) : ils ne doivent pas rigoler souvent, en votre compagnie.
In fine : vous affectez de ne pas vouloir pour tenter de dissimuler que vous ne pouvez pas, que vous ne savez pas. Ça ne trompe personne. Dont acte : vous êtes un fake comme on en voit peu. On en était déjà sûr, ce n'est qu'une confirmation.
Vous êtes même un malade psychique : un Asperger puissance 10 ou 50, ou quelque chose comme ça. Des personnes pour qui j'ai généralement beaucoup de respect. Pour vous, non, j'ai essayé, c'est peine perdue. On n'y parvient pas, quelque bonne volonté qu'on y mette. Ce n'est pas grave, vous êtes auto-suffisant (et même sans auto), il y a vous, et puis vous, et enfin vous, et tout le reste est négligeable. Si vous êtes heureux ainsi, c'est très bien. Au bout du bout, vous crèverez seul, dans votre coin, sans personne qui vous pleure, puisse cela vous suffire.
Dernière modification par The Fierce Rabbit ; 15/01/2018 à 16h51.
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