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Voilà c'est fait...
Je sais, difficile de passer à côté...mais ne pas l'évoquer sur un forum classique...
100 ans !
Merci !
Voilà c'est fait...
Je sais, difficile de passer à côté...mais ne pas l'évoquer sur un forum classique...
100 ans !
Merci !
Oui; d'ailleurs en ce moment même débute, sur Arte, le Concert anniversaire Karajan
Anne-Sophie Mutter, Seiji Ozawa et l'Orchestre philharmonique de Berlin
Samedi 5 avril de 21:00 à 23:00 sur Arte FR
Il fut l'un des plus grands chefs d'orchestre du XXe siècle. Arte célèbre le centenaire de la naissance d'Herbert von Karajan avec une programmation spéciale. Ce soir : un concert exceptionnel de l'Orchestre philharmonique de Berlin, suivi du portrait sans complaisance que Claire Alby et Patricia Plattner ont consacré au maestro.
Direction musicale : Seiji Ozawa. Avec l'Orchestre philharmonique de Berlin et Anne-Sophie Mutter (violon). Enregistré en janvier 2008 à Vienne. L'Orchestre philharmonique de Berlin, qu'Herbert von Karajan a conduit à la gloire durant les trente-quatre années de son mandat, commémore le 100e anniversaire de la naissance du maestro. Seiji Ozawa, son disciple préféré, est à la baguette, tandis que la violoniste Anne-Sophie Mutter, que Karajan considérait comme la « révélation du siècle », se produit comme soliste. Ensemble, ils reprennent deux oeuvres magistralement interprétées en son temps par celui auquel ils rendent hommage : le Concerto pour violon et orchestre en ré majeur, opus 61 de Ludwig van Beethoven et la Symphonie nº 6 en si mineur, opus 74 dite « la Pathétique » de Piotr Ilitch Tchaïkovski.
Qui a assisté au concert à Pleyel des mêmes en Janvier dernier ? J'ai réussi à remettre la main sur la 7e de Dvorak de l'an dernier du concert où j'avais assisté, incroyable souvenir d'un orchestre chauffé à blanc, aucune autre phalange ne m'a semblé approcher cet engagement et ce déferlement sonore.
Gabriel.
Bonjour,
Pas moi, mais en vue de l'interprétation bizarre du concerto de violon de LvB par Mutter (ce n'est pas la faute de Ozawa qui essayait tout le long de lui rammener dans le droit chemin), je ne vais pas allez chercher à procurer ces bandes de concert. De plus elle jouait très faux parfois.
Cordialement,
Bruno
Karajan, une star académique et un excellent commerçant.
C'est ce que disait Célibidache : "Un bon homme d'affaires" et son orchestre "du Coka Cola sound"Envoyé par Marguerite
(Je crois aussi et surtout que le roumain avait d'abord un assez difficile caractère, et qu'ensuite, il ne lui aura jamais pardonné ses jeux de coude pour l'évincer et prendre sa place après guerre à Berlin....)
Marguerite, j'ai failli vous dire sur le coup : "Là, vous êtes vache !"
Biencinématographiquement,
Dernière modification par E.D. ; 06/04/2008 à 14h38.
Quand je vois tous les lp du K, on comprend pourquoi il était fortuné...
C'est assez incroyable. Sur cent disques classiques au hasard, plus de la moitié sont du K...
Cet hiver, j'ai vendu un max de K à des asiatiques toujours fans de ce chef.
Dominique
Certes Dominique .... mais ça va beaucoup plus loin ; la fortune de Ka est tout bonnement inexpliquable !
Si l'on compte tous les bénéfices perçus de ces enregistrements audios et vidéos, de ceux de sa société de production de cinéma, de ceux de ces cachets de chef d'orchestre, etc ... on est très très très mais alors là très en dessous de la réalité hallucinante de la forture qu'il a engrangé !
Il y a donc sur sa fortune, le réel mystère de Mister K !
Toutes les hypothèses étaient possibles ! Etait-il aussi espion ? Etait-il aussi trafiquant et si oui, de quoi ? Il a disparu avec son mystère.
Car avec ses émoluments connus et reconnus du fait de ses diverses activités, il n'aurait jamais pu amasser la somme d'avoirs ensuite observés qui s'apparente davantage à ceux d'un émir du pétrole !
Dernière modification par E.D. ; 06/04/2008 à 14h51.
L'équivalent de 255 millions d'euros pour un émir du pétrole, c'est petit joueur quand même.
Il faut peut-être compter la valorisation de son patrimoine immobilier, dont ses trois grandes maisons, et son bateau, son avion, son hélico, ses voiliers, ses voitures de collection. Cela ne fait peut-être que 20 ou 30 millions en plus, mais tout de même.
Il faut aussi voir que au moins jusqu'aux années 70, Karajan gagnait l'équivalent des Beatles, ce qui serait inconcevable aujourd'hui pour une superstar du classique. Proportionnellement donc, à l'époque, cela lui a sans doute permis de placer, d'investir de façon très supérieure à ce que pourrait se permettre aujourd'hui une Grimaud, un Maazel, un Alagna... en regard de leurs revenus. L'argent générant alors l'argent cela expliqerait aussi qu'il se soit maintenu au niveau de patrimoines de joueurs de foot ou de grands patrons.
Ensuite, il est bien connu que Karajan arnaquait allègrement les fiscs des ses pays de résidence et qu'il avait de nombreux placements dans des paradis fiscaux "officiels", mais aussi en Afrique du Nord, Dieu sait dans quoi...
Au moins le Cheikh Maktoum Al Maktoum crée des hippodromes (Dubaï, fabuleux), et distribue 24 millions de dollars d'allocations en une journée. C'était il y a trois semaines, Darjina montée par Christophe Soumillon a fait deuxième, mais vous n'en avez rien à secouer que je vous raconte çac'est pas grave, j'adore les courses.
Dominique
Cette affirmation a-t-elle été longuement ruminée, Marguerite ?
Bonjour à tous. Tout le monde n'aime pas Karajan. Mais s'interroger sur sa fortune et son origine me parait assez désolant. Est-là votre critère pour fonder une analyse, négative ou pas, de son travail et de son influence sur le monde musical, me parait assez primaire.
Bonjour à tous. Tout le monde n'aime pas Karajan. S'interroger sur sa fortune et de son origine, je trouve cela désolant. Est-ce votre critère d'analyse, négative ou pas, de son travail et de son influence sur le monde musical. Je trouve cela assez primaire.
Vous avez raison Alya, positivons !Bonjour à tous. Tout le monde n'aime pas Karajan. S'interroger sur sa fortune et de son origine, je trouve cela désolant. Est-ce votre critère d'analyse, négative ou pas, de son travail et de son influence sur le monde musical. Je trouve cela assez primaire.
J'aime bien ces symphonies de Ludwig et surtout (contrairement à la critique en général), sa dernière mouture, et aussi ses R. Strauss, ses symphonies de Brahms, ses Sibélius et Dvorak ! Egalement sa 9ème de Bruckner de 1966 et les 6 à 8 de son intégrale. Il y a sans doute encore plein d'autres interprétations que j'oublie !
Je déteste par contre son dernier Requiem de Mozart lourd et pâteux comme jamais entendu, et n'apprécie pas vraiment ses Malher non plus, les trouvant étrangers à la névrose du compositeur. Je ne m'attarderai pas sur ces interprétations d'oeuvres baroques.
Comme je ne suis pas très opéra, je ne m'attarderai pas non plus sur ce chapitre où je crois qu'il a laissé beaucoup de choses fantastiques.
Et vous, Alya ?
Dernière modification par E.D. ; 06/04/2008 à 19h07.
Mais Alya j'aime bien le K moi, globalement. On s'étonne de ses avoirs à sa mort, je donne des éléments à ce sujet, il ne s'agit pas de s'en servir comme éléments dépréciatifs du chef - de l'homme, c'est autre chose, hélas.
Mais tant mieux si l'on en revient au chef.
Ce que j'ai entendu de mieux pour le moment:
2e de Brahms, dernière intégrale à Berlin (87)
Tous les Schönberg, Berg, Webern
Salomé à Vienne
7e et 8e de Bruckner, Vienne
Metamorphosen à Berlin
Concerto de Sibelius, Ferras, Berlin
Tout de suite après:
Tous les autres Brahms, à l'exclusion de la 4e de 78
6e de Tchaikowsky à Vienne
9e de Mahler, Berlin II
2e et 3e d'Honneger
4e, 6e, 9e de Beethoven , Berlin (63)
6e de Beethoven, Philharmonia
Les Bartok avec le Philharmonia
4e et 6e de SIbelius, Berlin
Tristan à Bayreuth
Ceux que je déteste:
Tristan à Berlin
7e de Beethoven, Berlin 76 (par exemple)
8e de Schubert à Berlin
Les derniers Requiem de Mozart et Deutsches Requiem
Je viens d'acquérir un disque que je cherchais depuis longtemps: le couplage Leningrad /symphonie en ut de Stravinsky: j'en espère beaucoup, peut-être à tort.
250 millions ?
Allez parlez fric ailleurs bordel ! Surtout les pseudos comiques...
1: Gaby la 7ème de Dvorak était très belle mais ou était l'esprit tchèque dans l'interprétation de Rattle ?
2: Théo pquoi tu n'aimes pas la 7ème de Beethoven de 76 ? Quelle version pourtant !
3: le concert d'hier soir valait surtout pour la pathétique, notamment un sublime dernier mouvement. Ozawa m'a beaucoup ému.
Karajanement vôtre
Tout à l'heure, sur Arte, Karajan dirigeait une cinquième de Beethoven dans une esthétique agréable, jolie, quelque peu précieuse et grandiloquente... Du bon travail !
Damien,
dans l'intégrale de 76, notamment dans cette 7e que j'ai réécoutée il y a quelques mois, le son est un son que personne n'entendra jamais dans une vraie salle de concert. Un fondu sonore qui ressemble à une vue grossissante à visée pédagogique pour expliquer ce qu'est un "son hifi" au mauvais sens du terme. Les plans sonores sont audibles mais totalement irréels, à la limite de la recontitution par synthé relié à ordinateur. Tous les timbres sans exception sont d'un brillant jamais crédible une seconde.
C'est Karajan qui voulait ce son et personne d'autre, que je sache.
Sur l'interprétation en elle-même, rien de scandaleux, mais que c'est linéaire, univoque et démonstratif à l'ennui dans le finale... Evidemment, on peut trouver cela d'une force de concentration immense, et il y a une part de vérité derrière cela je pense. Mais le résultat final que j'entend me disqualifie l'admiration que l'on peut avoir pour la tenue rythmique et énergique des musiciens.
Celle de 63 en jette peut-être moins, mais elle est tellement plus spontanée et naturelle dans la respiration et les timbres, même s'il y mieux, y compris dans cette intégrale (4, 6, 9).
Si l'on enlève celles-ci, le culte Karajan dans Beethoven reste un mystère pour moi. De même que je ne comprends pas que DGG réédite toujours les Brahms de 78 et pas de façon cohérente les derniers qui sont sublimes, la 2e étant sublimissime.
Idem pour Bruckner, où ils préfèrent Berlin à Vienne, sauf dans la 7e (encore heureux, car dans la 7e berlinoise d'EMI, qu'est-ce qu'on s'emm..). Alors que la 8e viennoise est un jalon essentiel de toute discothèque brucknerienne, jamais rééditée...
Et sa Salomé non plus n'apparaît jamais ou presque dans les bacs de neuf. Voilà un opéra majeur, dirigé par Karajan, qui n'a à peu près aucun équivalent dans la discographie... et rien. Re-re-re-mystère.
Par contre, ses Schubert, ses Mendelssohn, ses derniers requiems de Brahms et Mozart, tout le temps, alors que pour un autre chef on les aurait rangé depuis longtemps dans les placards de la cave. Re-re-re-re-mystère. Etc.
Pour moi, il y a un seul document qui atteste de manière définitive que le K était bien un génie de la direction, et qui rend d'autant plus incompréhensible la quantité d'enregistrements médiocres voire honteux qu'il a fait: c'est le DVD de répétition et concert dans la 4e de Schumann avec les Wiener Symphoniker. Extraordinaire.
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