Hier à la Philharmonie de Paris, concert de l'Orchestre de Paris dirigé par Dohnanyi (miam).

Au programme, Atmosphères de Ligeti, prélude de l'acte I de Lohengrin de Wagner, concerto pour violoncelle de Schumann et 7e symphonie de Beethoven.

Toujours un plaisir d'entendre une symphonie de Beethoven "en vrai", cela ne m'était pas arrivé depuis un moment. Et Dohanyi, ma foi...
Ce qui m'a le plus "emballé" a été le Wagner, à ma surprise.

Mais ce n'est pas pour états d'âme que j'écris tout ça.

Dohnanyi a fait le choix d'enchaîner sans aucune pause Ligeti et Wagner ; de fait, Atmosphères s'éteint presque comme le prélude de Lohengrin naît du silence.

Et à la pause, mes deux voisines (pas mes accompagnatrices, hein) se plaignent qu'on leur ait supprimé Wagner, et de l'attendre en deuxième partie. J'ai eu presque du mal à les convaincre que si, si, on venait de l'entendre...

Eût-ce été Haydn puis Mozart, par exemple, ou Debussy et Ravel, je ne me serais pas étonné. Mais Ligeti et Wagner??? Will wonders never cease?