La prochaine fois, n'oubliez plus de montrer que vous savez que Voltaire a plagié cette épigramme :
"Fréron lui-même cita la fameuse épigramme que Voltaire a faite à son propos : « L’autre jour au fond d’un vallon/Un serpent mordit Jean Fréron./ Devinez ce qu’il arriva ?/Ce fut le serpent qui creva. » Puis il reproduit un quatrain de l’abbé Batteux dans son Cours de Belles Lettres, vol. III, p. 180, qui clairement a dû être l’original de la plaisanterie de Voltaire (AL, 1763, I, 287-88). Un peu plus tard Fréron publia une lettre qui avançait que l’origine de l’épigramme était dans un auteur latin anonyme qui se moquait des cappadociens (AL, 1763, II, p. 282-85).
(Harvey Chisick , La réputation de Fréron parmi ses confrères, Fréron dans le Journal de Trévoux, Le Journal encyclopédique, la Correspondance littéraire et les Mémoires secrets)
https://books.openedition.org/pur/35348?lang=fr
Savez-vous qu'on a tracé le portrait psychologie des gens qui s'expriment comme vous le faites ? Après avoir cité le quatrain du serpent qui creva, Joseph Dehergne, Revue d'Histoire littéraire de la France, 65e Année, No. 2 (Apr. - Jun., 1965), pp. 269-273, dit ceci :
"Vers connus témoignant de l'irritation hargneuse, de la colère concentrée qui agitait Voltaire, chaque fois qu'il rencontrait devant lui cet adversaire dont le tort était de frapper fort et de toucher juste."
https://www.jstor.org/stable/40522689