Vers unique

[lebewohl]

Un saint homme de chat, bien fourré, gros et gras

[lebewohl]

À pas de vent de loup de fougère et de menthe

[lebewohl]

et l'homme au masque d'or se dévêt de son or en l'honneur de la mer

[lebewohl]

Mon verre s'est brisé comme un éclat de rire

[lebewohl]

Voici le vent cornant Novembre

[The Fierce Rabbit]

Poème su par coeur, lointain souvenir d'école primaire, du temps où l'on apprenait encore par coeur, et de surcroît pas des inepties.
Mais en fait c'est pas trop la saison, si ? Encore qu'hier, pris dans la "tempête" en rase campagne à vélo avec 100 km/h de vent et la pluie et la grêle, nos amis et nous nous y fussions cru !


(Les délices du subjonctif, on ne s'en lasse pas.)

[JEFF]

Poème su par coeur, lointain souvenir d'école primaire, du temps où l'on apprenait encore par coeur, et de surcroît pas des inepties.
Mais en fait c'est pas trop la saison, si ? Encore qu'hier, pris dans la "tempête" en rase campagne à vélo avec 100 km/h de vent et la pluie et la grêle, nos amis et nous nous y fussions cru !


(Les délices du subjonctif, on ne s'en lasse pas.)

Chuis ben d'accord avé vous, mon brave Monsieur! J'ai coutume de dire qu'une journée sans passé simple est une journée perdue; une journée avec un imparfait du subjonctif est une journée gagnée!

[The Fierce Rabbit]

April is the cruellest month

[InnocentParadis]

La femme est une mer aux naufrages fatale


Tout le plaisir des jours est en leur matinée


La nuit est déjà proche à qui passe midi


L'Orne comme autrefois nous reverrait encore


Et les fruits passeront la promesse des fleurs


Et, rose, elle a vécu ce que vivent les roses


Par parenthèse, j'ai l'impression que cette strophe du même :


Le malheur de ta fille au tombeau descendue
Par un commun trépas,
Est-ce quelque dédale où ta raison perdue
Ne se retrouve pas ?


n'était pas tombée dans l'oreille d'un sourd :


Et Phèdre au labyrinthe avec vous descendue
Se serait avec vous retrouvée ou perdue.


(Je ne prétends pas que le rapprochement n'ait pas déjà été fait, ni que la ressemblance ne puisse pas être fortuite.)
IP

[The Fierce Rabbit]

Aller the world's a stage

Tutto nel mondo è burla

[InnocentParadis]

A' xiste pas


(cité par IP)

[The Fierce Rabbit]

Who wants the last word shall have it.
(Dekker - apocryphal)

[InnocentParadis]

Tout babillard, tout censeur, tout pédant

[InnocentParadis]

Mais je hais par sus tout un savoir pédantesque

Que c'estoit un Pédant, animal domestique

Un Pédant enivré de sa vaine science

C'est un pédant qu'on a sans cesse à ses oreilles
[Il me semble qu'il n'était pas difficile d'atténuer cette cacophonie. On pouvait mettre : C'est un pédant cornant sans cesse à nos oreilles.]

Le docteur n'instruit plus dès qu'il devient pédant.
On n'est point écouté quand on parle en grondant.

[lebewohl]

ahem. ..

La ressemblance entre Malherbe et Racine est en effet curieuse, pour ces deux vers.

Je tendrais à exclure que Racine ait fait du bête plagiat. Il n'en avait pas vraiment besoin ! Air du temps ? Hommage que les lecteurs attentifs verraient ? Ou une telle assimilation par Racine de la littérature passée qu'elle revient spontanément sous sa plume ?

[The Fierce Rabbit]

Mais je hais par sus tout un savoir pédantesque

Que c'estoit un Pédant, animal domestique

Un Pédant enivré de sa vaine science

C'est un pédant qu'on a sans cesse à ses oreilles

"Ça c'est vrai, ça" disait jadis une brave lavandière pleine de bon sens.
Tenez, par exemple, il se dit qu'il y en aurait un spécimen d'école qui sévirait quelque part sur un compositeur teutono-britannique du XVIII°. Un vrai de vrai, à ce qu'il paraît, comme on n'en verrait qu'un par siècle. On peine néanmoins à croire qu'un tel phénomène existe - vous y croiriez, vous, Mesdames-Messieurs du forum ? Non, bien sûr ! C'est trop invraisemblable, n'est-il pas.

[InnocentParadis]

"Ça c'est vrai, ça" disait jadis une brave lavandière pleine de bon sens.
Tenez, par exemple, il se dit qu'il y en aurait un spécimen d'école qui sévirait quelque part sur un compositeur teutono-britannique du XVIII°. Un vrai de vrai, à ce qu'il paraît, comme on n'en verrait qu'un par siècle. On peine néanmoins à croire qu'un tel phénomène existe - vous y croiriez, vous, Mesdames-Messieurs du forum ? Non, bien sûr ! C'est trop invraisemblable, n'est-il pas.

Ah oui, ce pédant dont le savoir se réduit à copier-coller une liste interminable d'oeuvres sur le même sujet que l'opéra de Händel dont c'est le tour d'être commenté... Imaginez que le fil sur Händel ne contienne que ce genre de listes pathologiques... Je ne crois pas qu'il approcherait des 12800 vues...
IP

[InnocentParadis]

ahem. ..

Air du temps ? Hommage que les lecteurs attentifs verraient ? Ou une telle assimilation par Racine de la littérature passée qu'elle revient spontanément sous sa plume ?

Peut-être les trois et peut-être rencontre fortuite. S'il ne se produisait jamais de coïncidences, ce serait aussi quelque chose de peu probable... Mais, je ne sais pas pourquoi, j'ai toujours l'impression que noter ces rencontres a un certain intérêt.
IP

[The Fierce Rabbit]

Vous savez, mon bon, vous êtes l'illustration idéale de l'adage Est pédant pour tout ignorant qui en sait un peu plus que lui-même.

Au risque de me répéter, et par paraphrase, passer pour un pédant aux yeux d'un ignorant est un plaisir de fin gourmet ! Et vous ne pouvez ... l'ignorer, vous le pratiquez si bien : les ignorants sont tenaces, moins ils ont d'idées, plus ils y tiennent !

[The Fierce Rabbit]

Je ne crois pas qu'il approcherait des 12800 vues...
IP

Et puis arrêtez de la ramener ad nauseam avec ça, on sait à quoi s'en tenir, n'importe qui peut faire monter le compteur d'un fil qu'il a initié en cliquant lui-même dessus plusieurs fois par jour, alors vous ne trompez personne !