La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)
"Je récapitule " : je n'interviens que rarissimement comme modérateur, ès qualités. Quand je le fais je le dis ou je suis en vert ou j'agis. Si j'avais été modérateur j'aurais supprimé suspendu viré. Rien de tout ça.
Je suis intervenu ici comme intervenant et créateur, ouvreur serait plus simple, de ce fil.
J'ai laissé passer des mots doux, des noms d'oiseaux, des erreurs, des énormités, des chamailleries plus dignes de la cour de récré que de la guerre de Troie. Parce que bon... c'est la vie.
J'ai explosé sur la nième geignasserie grotesque au sujet des fallaceries indistinctes, que ça fait des années que ça dure, qu'on en a marre, que je pense que j'avais raison mais que je n'y accroche pas ma dignité mais que d'autres ouiiiin ils font rien qu'à dire des faussetés alors qu'un site internet montre qu'un ouvrage épuisé de 1829 et demi montre une occurrence de ma géniale formulation.
Et le geignard qui geint que je serais pyromane. ... c'est tellement ridicule que ça va finir par être drôle.
Bon un jour j'écrirai en vert, hein, cela étant. ...
Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne
Autre chose : l'usage récent du mot "dévergondage" en ces lieux me rappelle celui du mot "inique" dans "les Rivaux de Painful Gulch ". Go figure. ....
Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne
Vous avez donc utilisé une définition de l'expression "vers faux" selon laquelle le vers en question n'est pas faux. Or il l'est, puisqu'un vers faux, c'est un vers qui n'est pas conforme aux règles de la prosodie.
Et tout de suite après ma définition, j'injurie ... citation de mes mots injurieux, SVP.
Expliquez-nous en quoi ceci est un compliment sincère.
IP
Je trouve pittoresque que celui qui taxe de simulateurs les amateurs de Kurtag qualifie d'injure une bien modeste antiphrase.
M'enfin ce que j'en dis, hein..
Dernière modification par lebewohl ; 03/03/2019 à 22h18.
Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne
envoyé par lebewohl :
Si vous me chicanez sur l'usage du mot "dévergondage" et insinuez, par référence à un album de Lucky Luke, que je l'emploie sans en connaître le sens, je réponds qu'on peut très bien l'utiliser de façon imagée pour désigner la conduite de gens qui perdent toute décence dans le désir de nuire à quelqu'un. Marcel Boll parlait de même des dévergondages freudiens, pour désigner un manque honteux de sérieux scientifique.Autre chose : l'usage récent du mot "dévergondage" en ces lieux me rappelle celui du mot "inique" dans "les Rivaux de Painful Gulch ". Go figure. ....
Chicane linguistique pour chicane linguistique, je relève dans votre dernier post : "celui qui taxe de simulateurs". On taxe de simulation, on traite de simulateurs. Le langage courant dit d'ailleurs bel et bien "traiter de simulateurs". C'est sans doute par désir de se distancer du vulgaire que certains mettent "taxer" au lieu de "traiter". Ce sont souvent les mêmes qui disent "je me dois de" au lieu de "je dois". Peut-être dites-vous aussi "je me refuse à le faire" plutôt que "je refuse de le faire" ?
IP
Dernière modification par InnocentParadis ; 03/03/2019 à 21h49.
J'ai utilisé une définition : laquelle. Pourriez-vous me citer in extenso cette définition, SVP. Merci.
Expliquez-moi en quoi ceci aurait un caractère injurieux, SVP. Merci.Envoyé par The Fierce Rabbit
Aujourd'hui, 24 février : très Bonne Fête à vous, IP.
Envoyé par InnocentParadis
Expliquez-nous en quoi ceci est un compliment sincère.
Je ne me vous chicane pas sur l'acception mais sur me la grotesque me répétition. Mais sans doute, outre les procès d'intention, ne me voulez vous ne me rien comprendre. Il n'est pire me sourd etc.
Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne
Et pourquoi devrais-je la citer in extenso ? Il suffit que votre conduite ait montré que vous n'utilisiez pas l'expression "vers faux" dans son sens correct pour qu'il en résulte que vous en adoptez une définition à vous.
Quand on est trop prétentieux pour reconnaître qu'on a une fois de plus commis une bourde et, fort de cette bourde, contredit péremptoirement quelqu'un qui était dans le vrai, ne pas reconnaître cette erreur et accuser l'autre d'immodestie, c'est une injure.Expliquez-moi en quoi ceci aurait un caractère injurieux, SVP. Merci.
IP
Un marin appellerait cela prendre l'allure de fuite.
Mais peu importe : il serait bienvenu, ai-je cru percevoir pas loin d’ici, que j'abandonne les contrées forumiques, vous vous en réjouirez. Je me dirige donc vers d'autres plus aérées et plus rafraîchissantes (avec le vent d'aujourd'hui, fastoche).
Bonne journée à tous.
Entièrement d'accord sur les usages respectifs de taxer et de traiter. Par contre, j'entends bien une différence entre "je dois" et "je me dois". Dans le premier cas, il s'agit d'une contrainte plutôt extérieure, dans le second c'est une question d'exigence personnelle, quand bien même il n'exite aucune contrainte extérieure. Même dans le cas de refuser, la formule a un effet renforçant dans la mesure où on y met sa dignité. Et, effectivement, ça entraîne un changement de particule (si j'ose écrire).
Pour moi, ce qui pose problème dans l'évolution d'une langue, c'est la paresse intellectuelle. Le pire piège, c'est l'adoption dans le langage courant du champ sémantique de termes initialement empruntés par l'anglais au français, et qui nous reviennent avec le sens anglo-américain. Exemple: inapproprié, là où il faudrait traduire par inconvenant; approche là où démarche conviendrait mieux. Bien sûr, il y a les faux amis, tels que "libéral" pour désigner qq'un qui a l'esprit ouvert...
Je suis sûr que vous en avez repéré d'autres.
Fut-ce une erreur de mes sens affolés par trop de parfums voluptueux se dégageant ici depuis trop de temps, je ne sais ... fugacité d'une impression trompeuse ... it's all gone !
Des vers chantés, on a le droit aussi?
Si oui, je commencerais par un classique :
"Des tas d'enterrements vous passent sous le nez".
Et celui-ci, tiré d'une chanson de Jean-Claude Vannier ("J'ai le cœur qui penche"), qui ne peut être isolé de celui qui lui succède:
"(…) mes dessins d'enfants tout là-haut dans l'armoire,
Défunts dansant dans ma mémoire".
Bien sûr les vers chantés entrent dans le cadre! Mais en principe pas les distiques...
Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne
Deux kakemphatons très connus :
Et le désir s'accroît quand l'effet se recule (Pierre Corneille, Polyeucte)
L'amour a vaincu Loth (Simon-Joseph Pellegrin, Loth)
Si vous en connaissez d'autres (ou autres amuseries du même type), ça me réjouit toujours particulièrement ...
PS. En en cherchant d'autres moi-même, je tombe sur cette page de Wikipédia ... où quasiment tout est dit
Certaines citations sont à mourir de rire !
Dans les faux, il y a "Par deux fois dans son coeur le fer a repassé", que j'aime bien aussi
(et à propos de Hugo, à qui on avait prêté "le vieillard en sort", il aurait dit, à propos du général Trochu, qui avait été particulièrement nul pendant le siège de Paris en 1870 : "Trochu : participe passé du verbe trop choir" ; mais on quitte la versification, fût-elle unique)
Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne
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