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Discussion: Richard Strauss: Concerto pour violon; Sinfonia Domestica

  1. #1
    Membre Avatar de ppyjc61
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    Cool Richard Strauss: Concerto pour violon; Sinfonia Domestica

    Notre partage Intégralement Vôtre de cette semaine poursuit notre mini-série Richard Strauss avec deux titres extraits de l’intégrale Strauss signée par le chef allemand Rudolf Kempe avec le Staatskapelle Dresde chez EMI au milieu des années 1970.

    Maintes fois rééditée et retouchée au numérique, cette intégrale reste bien reçue par la critique et les mélomanes et à juste titre; la Staatskapelle est l’un des plus anciens et des plus beaux orchestres d’Allemagne. L’orchestre a œuvré dans la fosse pour l’ensemble des opéras de Strauss et fut un des orchestres préférés du compositeur. Kempe, né et formé à Dresde, a commencé sa carrière musicale comme hautboïste, expliquant peut-être la clarté de ses lectures.


    J’ai découvert cette photo de famille de M. Strauss, madame et deux rejetons. A regarder la photo, il est difficile de dire si la maison Strauss débordait de joie… En revanche, la Sinfonia Domestica, une œuvre qui raconte une journée dans le domicile du compositeur, a ses moment joviaux quoique plus restreinte dans son effusion orchestrale que son autre poème symphonique autobiographique, EIn Heldenleben.

    Le catalogue Strauss renferme, bien sûr, ses opéras, mélodies et poèmes symphoniques, mais compte également un bon nombre d’œuvres concertantes: ses deux concerti pour cor, son élégant concerto pour hautbois, un double-concertino pour clarinette et basson et quelques œuvres pour piano et orchestre dont son burleske.

    L’unique concerto pour violon de Strauss a été écrit pendant l'adolescence du compositeur et dédicacé à Benno Walter, chef de l'orchestre Royal de Bavière et cousin du compositeur. La première a lieu le 5 décembre 1882 à Vienne dans une réduction pour piano et violon (Strauss accompagnant au clavier le dédicataire). La version orchestrale fut créée à Leipzig en 1889.

    Clairement inférieur à ses autres œuvres orchestrales « matures », il propose par moment le style harmonique mature du compositeur. Bien qu’écrit dans la tradition romantique, il témoigne de la révérence du jeune compositeur vis-à-vis les maîtres de la période classique précédente, notamment Mozart et Beethoven.

    Bonne écoute


    Richard STRAUSS (1864-1949)
    Concerto pour violon, en ré mineur, op. 8 (TrV 110)
    (Ulf Hoelscher, violon)
    Sinfonia Domestica, op. 53 (TrV 209)
    Staatskapelle Dresde
    Rudolf Kempe, direction
    Réédition Brilliant Classics- #7591/4

    Détails - https://www.allmusic.com/album/richa...a-mw0001566312

    Playlist YouTube - https://www.youtube.com/playlist?lis...Tmsa2pN25DZ9gW

  2. #2
    En attente de confirmation
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    février 2008
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    Citation Envoyé par ppyjc61 Voir le message
    J’ai découvert cette photo de famille de M. Strauss, madame et deux rejetons. A regarder la photo, il est difficile de dire si la maison Strauss débordait de joie…
    C'était ainsi autrefois : sur les photos de famille, on prenait la pose, on ne souriait pas, c'était déplacé. Lorsque je regardais les photos (aujourd'hui perdues) de mes familles grand-parentales - mes grands-parents étaient nés dans les années 1880 - ils étaient toujours tous sérieux comme des papes. Et même mes parents, nés dans les années 1910 : faire sourire ma mère et mon père sur une photo fut toujours mission impossible, question d'imprégnation éducative ! Sauf instantané surprise à leur insu pas de leur plein gré.

    Et pourtant, des souvenirs "en live" que j'en ai, mes grands-mères (je n'ai pas connu mes grands-pères pour cause de 1914-1918), mes parents et ma famille en général aimaient sourire et rire, mais toujours avec maintien et retenue, loin des esclaffements, hurlements de rire, roulements par terre et autres vulgarités contemporaines. Et pourtant, c'étaient des gens de classe sociale très modeste, pas des gens de la haute.

    Aujourd'hui, plus on rugit de rire et parle fort partout, plus on s'impose à son entourage, mieux c'est.

    Back to music : beau choix, merci. Agréable de retrouver Ulf Hoelscher, qui n'embarrasse pas les bacs des "disquaires" (pas assez 'commercial').

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